Il est fort probable qu'au depart, n'ayant pas connaissance de lhypofertilité de ton conjoint les IAc étaient le mieux indiqué. Or on sait que les IAC ne peuevnt rien sur l'infertilité masculine. C'est donc plutot une bonne chose qu'ils ne te fassent pas perdre plus de temps avec les inséminations si elles n'ont aucune chance de reussite. L4isci est en revanche tout indiqué pour contourner le souci del'infertilité masculine. En outre, le % de réussite d'une fiv-isci est bien supérieur à celle des iac.
Pour en revenir à l'après fiv-icsci, même si vous en êtes pas là, saches ( et heureusement pour certaines d'entre nous) qu'il existe d'autre alternatives comme le don de gamètes; certes c'est une decision ultime qui doit venir après les tentatives traditionnelles de IAC et FIV, mais les iad et fiv-d ont fait leur preuve quant aux % de reussite.
quant à tes projets, je me doute qu'ils ne comblent pas tes projets bébé, ce n'est d'ailleurs pas ce que dont je parlais,je dis juste qu'avoir d'autres projets en parallèle qui reussissent permet de mieux surmonter les echecs car inconsciemment on a au moins la satisfaction que certains de notre projets reussissent , mêem si ce n'est pas encore tous. Ca sert aussi d'exutoire entre 2 tentatives (ou durant les pauses pma qui sont necessaires pour mieux repartir).
Je suis en revanche moins d'accord avec toi sur le fait de se cacher et de ne pas partager avec ton conjoint ta peine et ton ressenti. Ce n'est pas un enfant, il est a même de supporter la situation, lui qui s'apprête par ce projet à devenir eventuellement père. c'est un adulte qui participe à un projet de procréation et à ce titre, tu dois lui laisser cette part d'activité y compris dans les echecs.Tu n'as pas à le préserver plus que tu ne te preserves toi même.
Carlotta, notre déesse de la patience, a employé il y n'a pas longtemps le terme de "sur-femme" en acceptant enfin aujourd'hui ne pas l'etre...et bien je suis d'accord avec elle, il faut que nous aussi apprenions à vivre la pma sans nous prendre pour des wonder-women. On a le droit de souffrir, de l'exprimer, de s'epancher sur l'epaule des autres, de ne pas prendre tout sur nous en permanence pour epargner les conjoints, la famille et j'en passe. Parce que fatalement à vouloir etre les wonderwomen que nous ne sommes pas, c'est là qu'on s'expose le plus au risque depressif ( et une fois qu'on est au fond du trou, c'est trop tard pour y faire quelque chose). Même une cocotte minute mise sous pression a besoin de relacher le trop plein, sous peine d'exploser. alors n'attends pas d'en etre là pour commencer à prendre soin de toi et demander unn minimum de soutien à ton entourage, ton conjoint le 1er qui sera surement heureux de la confiance que tu lui accordes.
en attendant, si ça peut t'aider et te faire du bien, saches qu'ici tu trouveras toujours des filles qui comprennent ce dont tu parles et qui pourront partager avec toi leur experience passé ou présente.