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échec iiu

L
41 ans 13
Bonjour à toute,
Cela fait un ptit moment que je lis des post sur le net sur l'infertilité et aujourd'hui je prends mon courage a deux mains pour vous faire part  
de mon histoire en espérant trouver un peu de réconfort.
Cela fait trois ans que mon mari et moi essayons d'avoir un enfant, quand ma gynéco a découvert que j'avais des problèmes d'ovulation elle m'as dit qu'avec un simple traitement de stimulation ovarienne il n'y allait pas avoir de soucis et que je tomberais vite enceinte surtout que je n'avais que 24 ans. Résultat 6 échec avec clomid. Elle m'a alors orrienté vers une polyclinique pour faire des IIU, le professeur était confiant lui aussi, même si ils ont découverts que mon mari avait quelques petits soucis aussi... j'en suis au deuxième échec et il parle de passer a des ICSI...
Je voudrais avoir vos avis, vos conseils, je ne fais que pleurer je culpabilise beaucoup même si mon mari me soutien et reste optimiste... Je savais que ce parcours était long et difficile mais je ne pensais pas autant.
J'aimerais savoir comment avez vous réagi et quelles ont étaient vos sollutions pour ne pas sombrer dans une dépression et si j'ai raison d'espérer encore.
Merci d'avance pour vos réponses
M
43 ans Belgique 1926
Courage...

Je ne suis pas dans ton cas (et j'espère ne jamais le devenir, je viens de commencer le clomid), mais je suis sure que plusieurs personnes sur le forum pourront te donner des témoignages positifs.

Bisous
A
112 ans 6176
Chez nous il n'a même pas été question de tenter les insem', tant le % de reussite était faible. On s'est donc lancé directement dans les Fiv icsi ( ou imsi pour les dernière). Comment a-t-on surmonté les echecs et la fc sans faire de depression ?

-d'une part en se soutenant mutuellement. rien ne vaut l'autre dans ce cas. Les couples se lancant en pma doivent donc etre très unis .Avoir des alliés dans notre cas à qui en parler aussi( comme celles du forum vlr), aide à evacuer tout le ressenti dont on ne peut pas forcement face à nos familles qui ne parviennent à comprendre ce que l'on vit.

-d'autre part en ne laissant pas nos vie ne tourner qu'autour du projet pma. Il faut absolument trouver d'autres projets en parallèle , porteurs le plus souvent d'autres joies et succès, ce qui permet de creer un equilibre avec le projet pma si celui ci ne marche.

-en dernier lieu, ne pas croire que ça va reussir systematiquement même fois obtenu le +. Nous sommes donc toujours parti avec l'idée que y'avait toutes les chances que ça foire de nouveau et que cette fois ne serait peut-etre pas la bonne. Bref on anticipait l'echec pour eviter la désillusion.

Bien sur, tout ca n'empeche pas la tristesse quand l'echec se profile mais ça evite de tomber en depression parce qu'on ne s'y attendait pas. Bien sur, ce n'est peut-etre pas la methode qui vous conviendra car il n'y a pas de methode universelle qui permette de préserver nos sentiments face aux echecs pma mais dans notre cas, ça nous a plutot reussi puisqu'on a survécu à une fauche couche et à 4 fiv -.Elle nous a permis en outre de garder la force et le courage d'avancer jusqu'à obtenir enfin à un + durable.
L
41 ans 13
Merci Marie,

Je suis forte mais je ne veux pas trop monrer à ma famille et à mon mari que ça m'affecte, et ça fait plaisir de voir qu'ici on peut se confier sans crainte sur nos doutes et nos angoisses. J'espère de tout coeur que le clomid fonctionne pour toi. Je te souhaite bon courrage et même si c'est souvent dur il faut garder espoir !
Bisous et merci pour ton soutien, très bientôt
50 ans marseille 882
courage

pr ma part nous avons a peu pres le meme parcours echec de 3 iac , un echec de fecondation a la premiere FIV et la on passe a l'icsi , tout cela est long , lourd physiquement et moralement , il y a des moments ou il est indispensable de faire des pauses ...... et puis il ya eu qd meme pas mal de ++ sur le forum ses derniers temps , notre tour viendra ;)

courage
48 ans Au soleil 146
Je comprends tes doutes et tes angoisses , avaler plusieurs échecs de stim coup sur coup, ce n'est pas rien .J'ai à peu près le même profil que toi ie problème d'ovulation , stim sous clomid n'ayant rien donné , Zomme a des zozos pas assez mobiles et à l'heure où je t'écris , je me dirige vers une FIV/ICSI .

Sache qu'une nouvèle ère s'ouvre avec l'ICSI , une nouvelle aventure à deux car l'ICSI vous a été prescrite dans la mesure où vous êtes tous les 2 hypofertiles .

Sais-tu que tu as un gros gros avantage sur moi , tu as dix ans de moins , et lorsque l'on sait que plus on est jeune, plus la fertilité est bonne , tu te dois de garder espoir !!!!!

Je pense qu'il faut que tu prennes un peu de temps avant de démarrer l'ICSI , je te sens encore toute traumatisée de tes précédents échecs et moi je suis persuadée qu 'il faut faire un break , tourner la page des échecs coup sur coup et prendre l'ICSI comme une nouveau départ et non un prolongement.

C'est en tous les cas ce que j'ai fait...je me sens prête pour débuter mon icsi sereinement.
L
41 ans 13
Merci Trisss d'avoir pris le temps de me lire et de me répondre. J'admire ton parcours et je sais que tu as raison, et j'ai des tas de projets en cours, j'ai mon boulot qui me passionne, nous venons d'acheter une maison que nous rénovont, il y a les projets de vacances qui arrive mais tout ceci ne comble pas mon désir d'enfant. Nous nous aimons avec mon mari et cette épreuve nous rapproche et bien que je sache qu'il fait parti de ce parcours je fais tout pour le préserver de tout ce qui fait mal et j'essaye le plus possible de faire bonne figure devant lui et je me cache pour pleurer car je n'ai pas envie qu'il s'inquiète pour moi. Je suis forte et je sais très bien que même si ça ne marche jamais je trouverais une autre alternative mais c'est l'echec de la méthode qui arrive a vivre, même si je ne fais pas de plan sur la comète à chacun de mes cycles. Je me pose trop de questions qui restent sans réponses et auquelles il n'y a pas de réponse... En tout cas ça me fais du bien de pouvoir en parler sans aucune retenue... Encore merci :)
L
41 ans 13
Merci Angélys et Wini, ça rassure de se dire qu'on est pas toute seule dans ce cas et de pouvoir se soutenir mutuellement tout en sachant que vous me comprenez totalement puisque nous vivons la même chose. Ce qui est dur pour moi c'est de me dire que l'ICSI est la dernière solution, qui si ça, ça foire c'est foutu. Je sais très bien que je me mets la pression toute seule... J'appréhende aussi le traitement, comme au début de chaque méthode et je me dis que je ré-entamme encore un autre parcours long et plus lourd, sans perdre de vu que c'est pour la bonne cause certe...
Angélys je sais que mon age est un avantage, mais ça fait trois ans qu'on me dit "mais tu es jeune ça va marcher"... le problème c'est que je vieilli quand même et que ça n'a toujours pas marché ! lol
J'ai maintenant 26 ans, ils m'avaient dit qu'on ferait 4 iiu et ils laissent tomber au bout de la deuxième... Je crois que c'est ça que j'ai le plus de mal a vivre... Je pensais avoir encore des chances avec l'iiu :(
En tout cas je vous remercie toute, le moral remonte et je reprends confiance :)
A
112 ans 6176
Il est fort probable qu'au depart, n'ayant pas connaissance de lhypofertilité de ton conjoint les IAc étaient le mieux indiqué. Or on sait que les IAC ne peuevnt rien sur l'infertilité masculine. C'est donc plutot une bonne chose qu'ils ne te fassent pas perdre plus de temps avec les inséminations si elles n'ont aucune chance de reussite. L4isci est en revanche tout indiqué pour contourner le souci del'infertilité masculine. En outre, le % de réussite d'une fiv-isci est bien supérieur à celle des iac.

Pour en revenir à l'après fiv-icsci, même si vous en êtes pas là, saches ( et heureusement pour certaines d'entre nous) qu'il existe d'autre alternatives comme le don de gamètes; certes c'est une decision ultime qui doit venir après les tentatives traditionnelles de IAC et FIV, mais les iad et fiv-d ont fait leur preuve quant aux % de reussite.

quant à tes projets, je me doute qu'ils ne comblent pas tes projets bébé, ce n'est d'ailleurs pas ce que dont je parlais,je dis juste qu'avoir d'autres projets en parallèle qui reussissent permet de mieux surmonter les echecs car inconsciemment on a au moins la satisfaction que certains de notre projets reussissent , mêem si ce n'est pas encore tous. Ca sert aussi d'exutoire entre 2 tentatives (ou durant les pauses pma qui sont necessaires pour mieux repartir).

Je suis en revanche moins d'accord avec toi sur le fait de se cacher et de ne pas partager avec ton conjoint ta peine et ton ressenti. Ce n'est pas un enfant, il est a même de supporter la situation, lui qui s'apprête par ce projet à devenir eventuellement père. c'est un adulte qui participe à un projet de procréation et à ce titre, tu dois lui laisser cette part d'activité y compris dans les echecs.Tu n'as pas à le préserver plus que tu ne te preserves toi même.

Carlotta, notre déesse de la patience, a employé il y n'a pas longtemps le terme de "sur-femme" en acceptant enfin aujourd'hui ne pas l'etre...et bien je suis d'accord avec elle, il faut que nous aussi apprenions à vivre la pma sans nous prendre pour des wonder-women. On a le droit de souffrir, de l'exprimer, de s'epancher sur l'epaule des autres, de ne pas prendre tout sur nous en permanence pour epargner les conjoints, la famille et j'en passe. Parce que fatalement à vouloir etre les wonderwomen que nous ne sommes pas, c'est là qu'on s'expose le plus au risque depressif ( et une fois qu'on est au fond du trou, c'est trop tard pour y faire quelque chose). Même une cocotte minute mise sous pression a besoin de relacher le trop plein, sous peine d'exploser. alors n'attends pas d'en etre là pour commencer à prendre soin de toi et demander unn minimum de soutien à ton entourage, ton conjoint le 1er qui sera surement heureux de la confiance que tu lui accordes.

en attendant, si ça peut t'aider et te faire du bien, saches qu'ici tu trouveras toujours des filles qui comprennent ce dont tu parles et qui pourront partager avec toi leur experience passé ou présente.
L
41 ans 13
Je sais très bien que c'est un tord de préserver mon mari des échecs, mais c'est plus fort que moi, je n'arrive pas a le contrôler, ou du moins j'ai du mal, parceque contrairement à moi il est toujours hyper positif et j'ai même parfois l'impression qu'il est complètement naïf. Je le lui ai dit mais c'est difficile de trouver un équilibre dans tout ça bien que je sois percuadée qu'on finira par le trouver.
Le Professeur et le biologiste savaient que les zozos de mon mari n'étaient pas des plus vivaces et qu'il y en avait un certain nombre avec des anomalies avant de commencer les IIU, mais s'il a décidé de stopper là c'est parcequ'à la dernière la stimulation ovarienne n'a pas était des plus concluante, ça a été long et j'ai eu en tout 16 injections de Fostimon, j'ai ovulé à J18 et il n'y en avait qu'un.
Mais pas de soucis je reprends confiance, demain je dois rappeller l'infirmière pour savoir quelle est la suite des opérations... Bien sûr je vous tiendrais au courrant, ça fait plaisir de pouvoir partager nos expérience, même si des fois c'est dificile a lire, ça a au moins le mérite de nous faire prendre conscience qu'on est pas seule et qu'on va y arriver a les avoir ces bébés !!!
41 ans 12494
trisss a écrit:
Il est fort probable qu'au depart, n'ayant pas connaissance de lhypofertilité de ton conjoint les IAc étaient le mieux indiqué. Or on sait que les IAC ne peuevnt rien sur l'infertilité masculine. C'est donc plutot une bonne chose qu'ils ne te fassent pas perdre plus de temps avec les inséminations si elles n'ont aucune chance de reussite. L4isci est en revanche tout indiqué pour contourner le souci del'infertilité masculine. En outre, le % de réussite d'une fiv-isci est bien supérieur à celle des iac.

Pour en revenir à l'après fiv-icsci, même si vous en êtes pas là, saches ( et heureusement pour certaines d'entre nous) qu'il existe d'autre alternatives comme le don de gamètes; certes c'est une decision ultime qui doit venir après les tentatives traditionnelles de IAC et FIV, mais les iad et fiv-d ont fait leur preuve quant aux % de reussite.

quant à tes projets, je me doute qu'ils ne comblent pas tes projets bébé, ce n'est d'ailleurs pas ce que dont je parlais,je dis juste qu'avoir d'autres projets en parallèle qui reussissent permet de mieux surmonter les echecs car inconsciemment on a au moins la satisfaction que certains de notre projets reussissent , mêem si ce n'est pas encore tous. Ca sert aussi d'exutoire entre 2 tentatives (ou durant les pauses pma qui sont necessaires pour mieux repartir).

Je suis en revanche moins d'accord avec toi sur le fait de se cacher et de ne pas partager avec ton conjoint ta peine et ton ressenti. Ce n'est pas un enfant, il est a même de supporter la situation, lui qui s'apprête par ce projet à devenir eventuellement père. c'est un adulte qui participe à un projet de procréation et à ce titre, tu dois lui laisser cette part d'activité y compris dans les echecs.Tu n'as pas à le préserver plus que tu ne te preserves toi même.

Carlotta, notre déesse de la patience, a employé il y n'a pas longtemps le terme de "sur-femme" en acceptant enfin aujourd'hui ne pas l'etre...et bien je suis d'accord avec elle, il faut que nous aussi apprenions à vivre la pma sans nous prendre pour des wonder-women. On a le droit de souffrir, de l'exprimer, de s'epancher sur l'epaule des autres, de ne pas prendre tout sur nous en permanence pour epargner les conjoints, la famille et j'en passe. Parce que fatalement à vouloir etre les wonderwomen que nous ne sommes pas, c'est là qu'on s'expose le plus au risque depressif ( et une fois qu'on est au fond du trou, c'est trop tard pour y faire quelque chose). Même une cocotte minute mise sous pression a besoin de relacher le trop plein, sous peine d'exploser. alors n'attends pas d'en etre là pour commencer à prendre soin de toi et demander unn minimum de soutien à ton entourage, ton conjoint le 1er qui sera surement heureux de la confiance que tu lui accordes.

en attendant, si ça peut t'aider et te faire du bien, saches qu'ici tu trouveras toujours des filles qui comprennent ce dont tu parles et qui pourront partager avec toi leur expérience passé ou présente.


Bon et je suis censé dire quoi après tout sa hein :lol:
Comme l'on dis les filles avant moi il faut surtout ne pas focalisé sa vie autour de la pma sous peine de ne plus rien avoir a ce dire a la fin de tout ce parcours... C'est plus facile a dire qu'a faire c'est certain mais c'est le seul moyen pour pas devenir dingue.
N
47 ans 32
BONJOUR JE SUIS NATHALIE JE PEU TE COMPRENDRE C EST PAS FACILE MOI ON MA PAS LAISSER LE CHOIX C ETAIT L ICSI J AI FONDU EN LARME POURQUOI MOI ET JE ME SUIS DIS SI JE VEUX DES ENFANTS MA GRANDE PREND TON COURAGE A DEUX MOI ET FONCE ET MAINTENANT APRES 5 TENTATIVE J AI UNE PETITE FILLE DE 4 ANS ET MALHEUREUSEMENT UNE FC DE JUMEAUX A 6 MOIS DE GROSSESSE ET UNE AUTRE DEBUT DE L ANNEE GENIAL POUR UNE NOUVELLE ANNEE ET JE RECOMMENCE DES QUE L ON ME DONNE LE FEU VERT ALORS BONNE .... A TOI ET AU AUTRE AUSSI SI MOI J AI LE DROIT D ETRE MAMAN GRACE A LA FIV ET AUTRE VOUS AUSSI NATH
A
112 ans 6176
HS On
Deessedelapatience a écrit:
Bon et je suis censé dire quoi après tout sa hein :lol:

Meuh t'as plus rien à dire ? mouaaaah gnarf gnarf gnarf :twisted: pour une fois que j'arrive avant toi, j'en profite :lol:
HS Off

Merci Nathalie pour ton témoignage qui confirme que faire des icsi n'est pas une calamité et peut donner de beaux résultats ;)
ps: par contre si tu pouvais éviter d'ecrire en majuscules ma belle ça serait génial ;) car, tu ne le sais sans doute pas mais ecrire en majuscules,outre que ça nous arrache les yeux, équivaut sur le net à "crier" :roll:
L
41 ans 13
Je sais très bien qu'il ne faut pas focaliser la dessus et ce n'est pas mon cas, certes j'ai envie de cet enfant donc j'y pense beaucoup, dire le contraire serait mentir et je pense que c'est naturel. Mais heureusement ce n'est pas mon seul projet, disons plutot que c'est mon plus grand souhait et que pour moi être mère est une évidence et que je n'avais jamais envisagé le contraire. Je ne pense pas être la seule a avoir besoin d'en parler et même si c'est pour dire et redire les mêmes choses tout le temps, en boucle, on en a besoin, c'est un soutiens, une force... Jusqu'à présent, quand j'avais un coup de blues je venais simplement lire les posts en me disant que je n'étais pas la seule dans ce cas là, mais allez savoir pourquoi j'ai eu besoin d'en parler, pour vider tout ce que j'avais en moi, comme un exutoire... est-ce un mal ? Tout ce que vous me dites je le sais déjà, j'ai simplement besoin de l'entendre des filles qui vivent la même chose pour me dire que mes réactions, mes doutes et mes angoisses sont normale a un moment donné de ce parcours long et pénible. Qui n'a jamais eu un coup de carfard, une envie de tout arrêter, un ras le bol ? Ok aujourd'hui je le vis mal mais c'est pour allez mieux demain...
41 ans 12494
C'est tout a fait normal et tu a bien raison de prendre la peine de t'exprimer.. On a toutes des jours sans .
L'avantage c'est que tu n'attends pas que sa aille trop loin ...comme moi qui ait presque fini par imploser dans tout les sens du terme..
B I U