37 ans
là bas, au loin
1705
MERCI, je suis maintenant rassurée que je ne suis pas un cas particulier!
pour te répondre, je ne donne pas des conseils,mais plutot mon témoignage car je passe par la même phase que toi.
il y a deux semaines je suis sortit avec des camarades; je me suis sentie assez mal car l'atmosphère est un peu tendu entre moi et les 20 autres personnes (longue histoire! :lol: ). le soir venu, j'ai vu les photos prises le jour même,et là : horreur! no, no, no, c'est impossible que je sois aussi grosse :shock: . je crois que c'est à cet instant là où j'ai eu le déclic. et au lieu de me jeter sur la nourriture pour oublier comme je le fais toujours, j'ai eu horreur de remanger et j'avais sans cesse cette image de moi parmi les minces.
depuis ce jour là, je n'ai plus mangé, enfin .. si, je me suis forcé à avaler un quart de repas par jour pour "tenir le coup", un quart de repas qui partait aussi vite qu'il était avalé en usant et abusant de sport! (je n'arrive pas à me faire vomir :roll: ce qui est bien je trouve).
je me suis sentie si bien et en même temps si mal. bien parce que je me sens légère, même avec les douleurs partout dans le corps le sport m'aide à me sentir plus légère. bien aussi parce que j'ai perdu du poids. d'un autre côté, le fait de manger m'anesthésiais et je ne pensais plus à rien, là pour ne plus penser à ces petits traumatismes qui me bouffent la vie, je pense ... à la nourriture!
aujourd'hui, je passe mes journées à réfléchir à ce que je vais manger, à comment cacher le fait que je ne mange pas autant que je le fais croire à mes amis. certes, je vis en internat et ici, tout se sait! je vis dans la constante crainte d'être dévisagée, qu'on sache ce que je cache. peur aussi parce que j'ai connu tous les TCA qui puissent exister et je ne veux pas y retomber.
désolée si mes phrases sont désorganisées mais depuis hier (et après m'être sentie super trop bien ^^), je me sens siii maaaal et qu'en conséquence, j'ai un millier d'émotions qui vont et viennent.
je ne compte pas m'arrêter avant d'avoir perdu ces kilos qui me bouffent de l'intérieur, qui m'empêchent d'être ce que je veux être, qui me renvoient une image de moi que je déteste. j'aime me sentir le ventre vide, la faim qui tiraille.. j'aime moins quand je mange et que je ne puisse pas être capable de m'arrêter.
je refuse de croire que mon attitude n'est pas normale, je suis sûre que je fais le bon choix car en repensant à comment je me sentais dans mes périodes de gavage, je ne veux plus le refaire.
pour te répondre, je ne donne pas des conseils,mais plutot mon témoignage car je passe par la même phase que toi.
il y a deux semaines je suis sortit avec des camarades; je me suis sentie assez mal car l'atmosphère est un peu tendu entre moi et les 20 autres personnes (longue histoire! :lol: ). le soir venu, j'ai vu les photos prises le jour même,et là : horreur! no, no, no, c'est impossible que je sois aussi grosse :shock: . je crois que c'est à cet instant là où j'ai eu le déclic. et au lieu de me jeter sur la nourriture pour oublier comme je le fais toujours, j'ai eu horreur de remanger et j'avais sans cesse cette image de moi parmi les minces.
depuis ce jour là, je n'ai plus mangé, enfin .. si, je me suis forcé à avaler un quart de repas par jour pour "tenir le coup", un quart de repas qui partait aussi vite qu'il était avalé en usant et abusant de sport! (je n'arrive pas à me faire vomir :roll: ce qui est bien je trouve).
je me suis sentie si bien et en même temps si mal. bien parce que je me sens légère, même avec les douleurs partout dans le corps le sport m'aide à me sentir plus légère. bien aussi parce que j'ai perdu du poids. d'un autre côté, le fait de manger m'anesthésiais et je ne pensais plus à rien, là pour ne plus penser à ces petits traumatismes qui me bouffent la vie, je pense ... à la nourriture!
aujourd'hui, je passe mes journées à réfléchir à ce que je vais manger, à comment cacher le fait que je ne mange pas autant que je le fais croire à mes amis. certes, je vis en internat et ici, tout se sait! je vis dans la constante crainte d'être dévisagée, qu'on sache ce que je cache. peur aussi parce que j'ai connu tous les TCA qui puissent exister et je ne veux pas y retomber.
désolée si mes phrases sont désorganisées mais depuis hier (et après m'être sentie super trop bien ^^), je me sens siii maaaal et qu'en conséquence, j'ai un millier d'émotions qui vont et viennent.
je ne compte pas m'arrêter avant d'avoir perdu ces kilos qui me bouffent de l'intérieur, qui m'empêchent d'être ce que je veux être, qui me renvoient une image de moi que je déteste. j'aime me sentir le ventre vide, la faim qui tiraille.. j'aime moins quand je mange et que je ne puisse pas être capable de m'arrêter.
je refuse de croire que mon attitude n'est pas normale, je suis sûre que je fais le bon choix car en repensant à comment je me sentais dans mes périodes de gavage, je ne veux plus le refaire.