pour ou contre l'entré de la Turquie dans l'UE ?

Sans avis, ça ne me fait ni chaud ni froid. Sauf les arguments contre qui ont été cités dans le tout premier post. Il faut avoir été en Turquie avant de pouvoir parler de sa culture je trouve. Certes, dans les campagnes reculées c'est plutôt des mentalités arriérées, mais il suffit de débarquer à Istanbul ou à Ankara pour constater que les Turcs, ils sont tout pareil que nous. Je répéterai jamais assez: la Turquie est un état laïque. Vous verrez autant de femmes voilées tout en noir que de femmes en minijupes. J'aurais tendance à dire que les vieilles coutumes s'y perdent. La Turquie est un pays qui se veut moderne, mais que cette modernité n'a pas encore atteint les campagnes (c'est un pays immense, plein de villages perdus uniquement accessibles par des routes même pas goudronnées).

Et ne pas non plus confondre un Turc en son pays et un Turc débarqué chez nous (non, je les mets même pas dans le même panier, il y a du très bon et du mauvais comme partout).

PierreLyon a écrit:

C'est sûr qu'il n'y a pas d'immigration via les pays de l'est par exemple... ;) :?

etoile64 a écrit:

Tu regardes trop la tv(du moins est-ce l'impression que j'ai en te lisant, car tu ressors exactement l'emballage sans le contenu argumentatif), d'une si la constitution (diminutif même si ça n'en est pas une) passe, la plupart des décisions se prendront à la majorité, là éventuellement tu peux me dire que ça te dérange parce que la Turquie serait le pays comptant la population la plus nombreuse (70 millions d'habitants environ) donc avec le pouvoir correspondant dans l'UE.

De plus, je trouve très réducteur le fait que tu parles de culture puisqu'à part à la religion, je ne vois pas à quoi tu peux faire allusion...? (puisque les traditions, les valeurs, en découlent pour les musulmans majoritaires dans le pays..)

Pour la place des femmes, c'est ambigu...j'attends que tu me cites des textes exacts.

Abricot92 a écrit:

ouais mais celle là est beaucoup plus "interessante" pour certains ;)

lu dans 'lecourier.ch' dans un article sur les requerants d'asile turques en suisse:

Des arguments qui font bondir les Kurdes qui s`apprêtent à entrer en refuge. Non contente de ne pas s`améliorer la situation dans leur pays a plutôt tendance à se détériorer soulignent-ils. Et celle prévalant dans les grandes villes est loin d`être moins effrayante que dans les lieux qu`ils ont dû fuir. Pour étayer leurs propos les réfugiés kurdes ont constitué un volumineux dossier à partir d`informations récoltées ces deux derniers mois. Une longue liste de disparitions de cas de torture d`exécutions sommaires… Selon l`Association turque des droits de l`homme les cas de plaintes officiellement déposées pour torture durant les six premiers mois de l`année (435) ont ainsi presque doublé par rapport à celles du premier semestre 2000 (263). Dans un rapport publié le 8 novembre Amnesty International parle pour sa part de la torture comme revêtant «un caractère systématique et généralisé en Turquie.» Des actes qui ne visent pas que des personnes soupçonnées de crimes relevant de la législation antiterroriste souligne Amnesty mais qui se fondent parfois sur une simple discrimination ethnique.
Les craintes semblent donc d`autant plus fondées s`agissant de personnes qui ont été spécifiquement visées par la répression. Comme Gürsel Dinc qui militait dans une organisation illégale d`extrême gauche et qui n`a dû son salut qu`à la fuite après l`arrestation d`un de ses camarades. Sa conviction est faite: «Je ne rentrerai jamais en Turquie». Murad Akincilar lui n`est pas encore directement menacé de renvoi sa demande d`asile étant en traitement. Il n`en est pas moins déterminé à soutenir ses compatriotes: «Environ 5 millions de Kurdes ont dû fuir leurs terres ces dix dernières années. Deux mille villages ont été évacués. L`oppression politique dont nous sommes victimes se mêle de terreur économique. Le fait que vos autorités ne reconnaissent pas ces persécutions n`est pas seulement une erreur d`évaluation qui peut nous être fatale. Nous le ressentons aussi comme une grande humiliation.» [/url]