Je me reconnais dans pas mal de vos témoignages/expériences... J'ai répondu "en quelque sorte", parce que jusqu'à il y a un ou deux ans, ce n'était rien de plus que quelques taquineries ou questions de la part de mes parents, frère et soeur, sans plus. Mes ami(e)s, encore célib pour la plupart, connaissent le même calvaire, donc quand on se retrouve, on s'épargne...
Il faut dire que jusqu'à mes 18 ans, c'est-à-dire tant que je vivais chez mes parents, il n'était absolument pas question que je ramène ou présente quelqu'un à mes parents; résultat: désert sentimental pendant l'adolescence, au lycée... et j'écoutais bien bravement mes copines me parler de leurs mecs, vivre leurs premières expériences, etc. :roll:
Mes parents sont assez coincés sur ce plan, surtout ma mère, et je pourrais en écrire une tartine à son sujet là-dessus. Bref, quand j'ai entamé mes études, pas trop question non plus que je parle d'avoir un copain devant eux; leur devise c'était "finis tes études d'abord!"
J'ai donc joué l'hypocrite intégrale à leur égard et bien rattrapé mon "retard" ( :lol: ) à la fac, mais jamais, jamais ils n'ont rien su des gars avec qui je sortais... Mon frère, plus jeune que moi, a voulu présenter sa copine un jour, je ne vous raconte pas le drame. Ma soeur aînée est mariée, mais son mari n'a jamais trouvé grâce aux yeux de ma mère. Echaudée par ces deux situations vécues, j'ai donc pris une résolution, et m'y suis tenu: je n'ai jamais rien dit de ma vie amoureuse à mes parents.
Aujourd'hui que j'ai fini mes études, que je bosse, voilà que paradoxalement ma mère y va de ses questions allusives ("alors, quand est-ce que tu nous le présentes?") posées en général sur un ton mielleux qui ne lui va pas du tout et qui est totalement nouveau (et hyper agaçant :evil: :evil: )pour moi. Et maintenant que je vis à 10 000 kms de chez mes parents, ça la déchaîne encore plus.
Mon père s'en fout pas mal que je sois célibataire ou pas, mais ma mère est dans sa période "je veux des petits enfants de tous mes enfants" et c'est pas pour rien que j'ai pris la décision de "m'exiler"! :roll:
Parfois, j'ai envie de lui balancer que c'est de sa faute si je ramène personne, que je me fous de son autorisation, de savoir que maintenant qu'elle l'autorise, je peux lui présenter quelqu'un si quelqu'un il y a... :roll:
Mais la connaissant, connaissant ses contradictions (elle peut, au cours de la même conversation, me tanner pour que je lui parle de "lui" puis me dire que finalement elle "approuve mon choix de vie" :shock: -ce sont ses mots), je me dis que c'est peine perdue.
Donc pression familiale, oui, mais c'est surtout une personne que j'ai dans le collimateur. Les autres me fichent la paix. 8)