Mon père est condamné, bien du mal a gerer la famille...

Mon père a fait un infarctus ce matin, il n'arrive plus à parler car les mots ne "sortent" pas, il a donc été hospitalisé et son état est désespéré, comment son organisme encaisse tout cela, c'est un mystère. C'est horrible à dire mais je regrette que ça ne lui ai pas été fatal... Pour lui comme pour nous ça aurait été violent mais rapide !

Mes amis me soutiennent autant qu'ils le peuvent et je leur en serais éternellement reconnaissante car je ne sais pas ce que je ferais sans eux, ils m'écoutent, me soutiennent, me consolent et me donnent la force pour affronter tout cela.

Ma mère et ma grand-mère sont à fleur de peau elles aussi, on frôle souvent le clash mais elles essayent de faire la part des choses car elles m'ont vu craquer et ont pris conscience du fait que je ne pouvais pas tout encaisser non plus.

Des jours pénibles nous attendent encore, j'espère avoir le courage nécessaire mais je ne sais pas comment je vais réagir si les choses se prolongent, les médecins nous ont donné une fourchette : entre un jour et un mois :shock:

:kiss: :kiss: :kiss:

Mon père est décédé hier matin... :cry:

A ma grande surprise mon père avait pris un contrat obsèques, ce qui me facilite amplement tout ce qui suit un décès au niveau des décisions. De plus le contrat comprend une aide pour toutes les démarches et une aide psychologique des familles.

Mes enfants réagissent fortement, ils sont angoissés par la mort, ont peur de mourrir. La grande ne s'exprime pas, le petit parle beaucoup par contre.

Pour ma mère, une amie est venue chez elle pour la soutenir, une seconde arrive vendredi.

Ma grand-mère par contre s'isole complètement et ne veut pratiquement voir personne, elle m'inquiète beaucoup.

Mon mari est un grand soutien pour moi, il a eu du mal à gérer la maladie de mon père mais il est très à l'écoute et surtout ne sait plus quoi faire pour me faire plaisir et m'aider.

Moi, j'ai bien du mal à réaliser, je suis partagée entre peine et soulagement, c'est étrange...

Je suis de tout coeur avec toi... :kiss:

:kiss: je suis de tout coeur avec toi aussi.
Chacun va gérer son deuil à sa manière pour l'instant, certains ont besoin de parler, de voir du monde, d'autres de s'isoler. Que ta grand-mère s'isole ne veut pas dire qu'elle ne fait pas son deuil, laisse-lui du temps, et à toute ta famille, y compris toi, aussi.

Pour ce qui est du soulagement que tu ressens, ne culpabilises pas, c'est normal. Dans ta tête, tu étais partie pour des mois à voir ton père souffrir et à gérer ta famille. En quelques jours tu as été libérée de ces poids, même si la façon dont c'est arrivé n'est pas idéale.

Je te souhaite beaucoup de courage pour les jours à venir :kiss:

je vous presente a toi et ta famille mes plus sinceres condoleances et beaucoup de courage pour la suite.

toutes mes condoléances

pour ma maman je n'ai vraiment commencée le deuil une fois que tout ce qui etait administratif etait fait, obseque, banque, mairie, employeur, mutuelle et impôt

c'est la que j'ai pris un grand coup sur la tete en me disant que je ne la verrai plus, ne lui parleai plus, j'ai senti un vide immense s'installer

je suis passé pour des phases, d'apaissement, tristesse, j'etais devenue impatiente, un rien me prenait la tete, je ne supportais plus les gens

comment on dit le temps cicatrice, la paix est venue petit à petit, surtout il ne faut retenir sa peine il faut l'exprimer d'une maniere ou d'une autre, car si on l'enfouit au fond de nous, elle ressurgira un jour ou l'autre et fera bien plus de mal.

Courage pour toi et ta famille, je sais au combien cela va etre difficile

Tout d'abord je t'adresse mes sincères condoléances pour le décès de ton papa. Je sais combien il est difficile de gérer une telle situation puis ses suites, car cela m'est arrivé récemment, c'est pourquoi j'avais disparu du forum.

Fin décembre la maman de zom (75 ans) faisait une chute apparemment anodine. Début janvier, l'hôpital nous informait qu'elle n'était plus suffisamment autonome pour vivre seule et qu'il fallait songer à un placement en maison de retraite, et qu'en attendant qu'on trouve, elle allait être placée en hôpital de moyen séjour, ce qui a été fait fin janvier.

Début février, le médecin de l'hôpital nous informe que l'état de santé de ma belle mère lui pose problème, qu'elle se plaint de fortes douleurs "partout" qui lui semblent inquiétantes, et qu'ils vont faire des examens.

Mi février il nous apprend que ma belle-mère a un cancer du sein extrêmement évolué et qu'il faut des examens complémentaires pour savoir s'il faut opérer ou pas, faire de la chimio ou pas. Fin février il nous dit que le cancer est en phase métastasique évoluée, qu'il a déjé touché les poumons, les os et le foie, qu'il n'y a plus rien à faire, que le cancer se généralise, et qu'il lui reste un mois à vivre, peut-être deux.

Elle est décédée le 26 mars, après des moments très difficiles.

Nous n'avons rien compris... Elle était régulièrement hospitalisée, personne n'a jamais vu ce cancer du sein. Mais à quoi bon chercher maintenant des responsabilités, ça ne la ramènera pas.

Tu dis que tu oscilles entre peine et soulagement. Nous vivons toujours cela aussi. Bien sûr que nous sommes soulagés qu'elle soit partie, elle a tellement souffert les derniers jours, malgré les médicaments. Mais en même temps, savoir qu'elle ne sera plus jamais là, que le téléphone ne sonnera plus quasiment chaque soir "juste pour prendre des nouvelles", c'est dur. Même au cimetière nous avons du mal à y croire.

La mort a beau faire partie de la vie, quand elle survient brutalement, comme dans le cas de ton papa, il faut un certain temps pour comprendre, pour accepter.

Il va maintenant falloir gérer l'après et ce n'est pas toujours plus simple... On va sûrement te demander encore de porter des choses, de répondre à des questions, de soutenir, de consoler. Si tu le peux, fais le. Mais tiens compte aussi de tes limites, toi aussi tu as le droit de faire ton deuil et de penser à toi.

Bon courage dans cette épreuve difficile.

Courage...
:kiss:

Juste te dire que tu as le droit de vivre ta peine aussi. Qu'elle ne s'enkyste pas pour se traduire après en pire.


Et aussi que le soulagement me semble bien humain. Quand on sait que l'autre doit partir, que ce soit arrivé soulage.

Et :kiss:

Courage celtique :kiss:
Maintenant il est temps pour toi d'amorcer cette phase de deuil le plus calmement possible. Prendre le temps de panser ta peine, ne pas retenir tes larmes et réorganiser une vie de famille quand il en manque un élément essentiel.
J'espère que tu trouveras la force et tout le soutien nécessaire à cette épreuve. Dorlote bien ta petite famille et prends soin de toi.
Bisous

Toutes mes condoléances...
Je suis désolée...
Bisous

Je suis de tout coeur avec toi, courage ! ;)

Merci à vous pour vos réponses, elles me font du bien...

Je vais bien, trop bien peut-être comme me le disent mes amis qui craignent que je m'écroule après. J'ai l'impression d'être dans l'acceptation mais peut-être que je me trompe... Je ne sais pas !

La journée de l'enterrement fut une épreuve très dure, je me suis occupée de tout seule, heureusement que mon mari et mes meilleurs amis étaient auprès de moi pour m'aider à faire face. Mis à part eux, personne ne me ménage car je n'ai perdu "que mon père" alors que ma grand-mère a perdu son second fils, d'ailleurs ça commence à me chauffer sérieusement ! Je comprend sa peine et l'inquiétude de notre entourage pour elle mais merde à la fin, c'est ma mère la veuve... et moi aussi je suis en deuil. Pourtant les courriers de condoléances arrivent chez ma grand-mère et les gens m'appellent pour me demander de ses nouvelles chaque jour sans me demander comment je vais !!!

Je ne devrais pas en prendre ombrage mais ça m'énerve.