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Être rond pour exister?

52 ans nantes 902
Je suis plutôt de l'avis d'ohio, "grossir, c'est se remplir pour combler un vide".
Chaque épisode de ma vie où j'ai pris du poids correspond à une période de dépression consécutive  
à une rupture sentimentale, ou un gros mal-être. Le dernier nutritioniste que j'ai consulté, après avoir discuté un long moment avec moi, m'a dit que je mangeais pour me cacher..........et ça été pour moi une révélation.
En effet durant ces périodes de gavage, tout ce que je souhaitais est qu'on me fiche la paix, et plus particulièrement les hommes.
Aujourd'hui, j'ai presque retrouvé la ligne......et dès que je l'aurais complètement retrouvée je me ferai faire une réduction mammaire pour ne plus être l'objet des regards masculins trop appuyés. Mais une chose est sûre, je n'ai plus envie de me cacher.
48 ans Suisse 768
Provence a écrit:
ce n'est pas une démarche volontaire , pensée et réfléchie. Donc c'est un peu hâtif de juger que c'est "médiocre" de penser comme ça ;)


+1

Comme je le disais plus haut, et même si tu penses que ce n'est pas la bonne manière de voir les choses Ohio, c'est quand même la réalité, et une partie des causes de mon problème de poids...

J'ai toujours été grosse, certes. Et si on prend cette cause uniquement, parce que les autres n'ont pas leur place dans ce débat, c'est partiellement pour contrebalancer l'arrivée d'un petit frère "parfait" devant qui tout le monde était en adoration, partiellement pour que mon père me voie moi plutôt que ses bouteilles d'alcool, et professionnellement pour m'imposer dans un milieu plutôt hostile où ma légitimité est sans cesse remise en cause.

Maintenant, comme je l'ai dit, cette analyse ne s'applique qu'à mon cas, je n'en fais pas une généralité, par contre je n'admets pas que l'on décide à ma place que ce n'est pas la bonne manière d'aborder les choses,

Ohio a écrit:
Je pense qu'il ne faut pas prendre le probleme dans ce sens là


ou encore que ce que je ressens et qui est une souffrance, en voie de guérison certes, mais tout de même, est quelque chose de
Ohio a écrit:

(...)médiocre (...)
(...) malsain, vain, à coté de la plaque. (...).


Tu dis que c'est ton avis, mais cela ressemble beaucoup à un jugement (et ça c'est est un aussi, oui, je sais... ;) )
48 ans Suisse 768
Ohio a écrit:
Provence a écrit:

Mais en revanche, si c'en est une, elle est certainement inconsciente, ce n'est pas une démarche volontaire , pensée et réfléchie. Donc c'est un peu hâtif de juger que c'est "médiocre" de penser comme ça ;)


Pas toujours... Mais tu as raison, j'y suis allée un peu fort de café avec les mots ;)


Si je ne mettais pas aussi longtemps à écrire mes réponses, je verrais peut-être que pendant ce temps des choses se passent... ;)

Au temps pour moi, donc, Ohio!
41 ans 4079
@BlueKat : Reprenons... :)

Je disais juste que les personnes qui se positionnaient par rapport à la "normalité" c'était biaisé comme conception, voire caduque.

Peut-être que cela est un jugement... Oui, et donc ? Ce n'est pas une critique rabaissante, ni un blâme, ni une attaque. C'est juste un fait, un constat, une explication. Ca ne veut pas dire que je dis LA vérité.

Je ne me permettrai pas de dire que tel ou tel comportement est à chier ou completement c*n, non, ce que je dis simplement c'est que parfois nous ne faisons pas tous bien les choses ( d'où les mots "médiocre" et "à coté de la plaque" que j'ai dis excessivement ), que nous avons tous quelque chose à regler, et qu'il faut trouver des solutions pour les regler.

Et c'est mon cas aussi ;)
35 ans 940
Que des réactions! :D
Alors avant tout, je (re?)précise qu'il s'agit là d'une idée que j'ai eue comme ça lors d'une insomnie, donc je n'affirme pas quoi que ce soit: je me demande, c'est tout ^^. Je me demande dans quelle mesure ce pourrait être une sorte de mécanisme de défense (mais je ne sais pas si c'est très clair du coup :lol:).
Ensuite, pour reprendre point par point:



Oxymore a écrit:
En fait, je n'arrive pas à voir en quoi ce serait triste.
Il y en a qui se tatouent, d'autres qui se démarquent par leurs vêtements, leur style de vie, de musique ou tout autre chose.
Agir sur soi, consciemment ou pas, pour se démarquer n'est pas foncièrement connoté négativement, et ce, quelle que soit la vision que les autres ont de nous. (bien sûr, ça peut l'être, mais pas forcément et là j'ai l'impression que c'est ce qui se dégage)

Je suis tout à fait d'accord sur ce fait. Le côté négatif qui ressort ici peut peut-être s'expliquer simplement parce qu'on vit généralement négativement la prise de poids: la démarcation est alors davantage subie que voulue.



Ohio a écrit:
La soit-disante "normalité" n'existe pas en fait, malgré ce que peuvent bien dire les journaux, la mode, etc... C'est une chimère.
Donc se placer soi par rapport à quelque chose qui n'existe pas me semble, malheureusement au choix : malsain, vain, à coté de la plaque. Liste non exhaustive.

Provence a écrit:
C'est pour ça que ça n'est pas si simple que ça.
Je pense que ça ne peut être qu'une partie des causes.
Mais en revanche, si c'en est une, elle est certainement inconsciente, ce n'est pas une démarche volontaire , pensée et réfléchie. Donc c'est un peu hâtif de juger que c'est "médiocre" de penser comme ça ;)

Ohio, j'abonde dans ton sens, je suis objectivement totalement d'accord avec toi! Mais je rejoins Provence qui a dit exactement ce que je pense niveau nuance ;).



Ohio a écrit:
Quand tu dis qu'être gros c'est prendre de la place pour se sentir exister, ou être vu... Je pense qu'il ne faut pas prendre le probleme dans ce sens là mais plutot : Grossir, c'est se remplir pour combler un vide.
La grosseur apres tout, ce n'est qu'un resultat. Pas un but.
Enfin ce n'est que mon avis toujours.

Je ne pense pas qu'il y ait un sens plutôt qu'un autre qu'il faille prendre pour réfléchir au problème. A mon avis, tous les sens sont possibles: l'humain et les différents processus qui l'habitent et le régissent étant extrêmement complexes, je pense qu'il existe une multitude de causes, parmi lesquelles - j'en suis convaincue (enfin, ça me parle et je sais que c'est en partie vrai pour moi aussi) - celle que tu proposes ici, mais aussi celle que j'évoque ^^. J'ai l'impression que finalement ça dépend beaucoup de l'expérience de chacun et du regard qu'on porte sur soi-même: certaines choses vont plus faire nous tilter que d'autres.
Cela dit, je t'accorde volontiers que "grossir, c'est se remplir pour combler un vide" revient plus souvent dans les témoignages (et dans la bouche des médecins, me semble-t-il).
:rainbowafro:
35 ans 940
Arg, c'est terrible d'écrire quelque chose et de réaliser une fois son pavé posté qu'entre-temps d'autres ont répondu :lol:!
Pardon donc Ohio pour la partie "nuance Provence" :roll:
48 ans Suisse 768
Ohio a écrit:
@BlueKat : Reprenons... :)

Je disais juste que les personnes qui se positionnaient par rapport à la "normalité" c'était biaisé comme conception, voire caduque.

Peut-être que cela est un jugement... Oui, et donc ? Ce n'est pas une critique rabaissante, ni un blâme, ni une attaque. C'est juste un fait, un constat, une explication. Ca ne veut pas dire que je dis LA vérité.

Je ne me permettrai pas de dire que tel ou tel comportement est à chier ou completement c*n, non, ce que je dis simplement c'est que parfois nous ne faisons pas tous bien les choses ( d'où les mots "médiocre" et "à coté de la plaque" que j'ai dis excessivement ), que nous avons tous quelque chose à regler, et qu'il faut trouver des solutions pour les regler.

Et c'est mon cas aussi ;)


OK pour moi! ;)

Juste encore une précision, je ne grossis pas pour être plus grosse que la "norme" ou une norme, qu'elle soit médicale, ou industrielle (celle des médias, des concepteurs de fringues, etc) mais juste pour prendre plus de place que les autres. Ceux que je vois tous les jours autour de moi, et qui n'ont rien d'un concept et tout d'une désagréable réalité.

Et oui, je te rejoins sur le fait que c'est quelque chose que je dois régler. ;)
41 ans 4079
@Tribulations : En fait quand je disais de prendre le probleme dans un sens plutot que dans un autre, c'etait juste pour dire que l'obesité finalement, c'est une conséquence et non pas une cause. Un symptome, quoi.

Faut remonter à la source, et la source elle, est différente selon chacun(e).



Si j'étais d'humeur taquine, je dirais que l'obesité peut aussi être une cause à certaines conséquences, mais bon, ce n'est plus le propos avec l'origine du post :p
35 ans 940
Ohio a écrit:
@Tribulations : En fait quand je disais de prendre le probleme dans un sens plutot que dans un autre, c'etait juste pour dire que l'obesité finalement, c'est une conséquence et non pas une cause. Un symptome, quoi.

Faut remonter à la source, et la source elle, est différente selon chacun(e).



Si j'étais d'humeur taquine, je dirais que l'obesité peut aussi être une cause à certaines conséquences, mais bon, ce n'est plus le propos avec l'origine du post :p

Wouaip, alors dans ce sens-là je suis tout à fait d'accord avec toi pour le symptôme. C'est vrai que j'étais peut-être pas assez clair dans la "problématique" de base sur ce point :roll:
Quant à la deuxième partie du message, pourquoi ne pas lancer la discussion dans un autre poste? ;)
41 ans 4079
Tribulations a écrit:

Quant à la deuxième partie du message, pourquoi ne pas lancer la discussion dans un autre poste? ;)


Ah je vois d'ici le tripatouillage de neurones, l'echauffement du cortex, les pourquoi comment mais où est donc ornicar, les batailles dans la boue... Je m'egare.

Non je pense que c'est propre à chacun, ca ne serait qu'un long travail de repertoriation... Non ?
41 ans 4079
En plus le sujet a deja été abordée ici visiblement ;)
42 ans Je suis au Québec 58
Oh quel sujet intéressant ici ! je suis daccord avec ce que tu affirmes. Voila
35 ans 940
Ohio a écrit:
En plus le sujet a deja été abordée ici visiblement ;)

Ah oui :lol:



Petitefleur22, merci pour ta participation (même si je répète que je n'affirme rien ^^) :D!
38 ans 1248
Je sais pas.. moi je vois plutôt l'être humain comme un "animal social"... avec un fort désir d'appartenance..

On a besoin de reconnaissance, mais pour moi cela passe plus par l'appartenance à une société que par son exclusion.

Car je pense que quand on est gros, on est exclu quelque part de la société, ou d'une certaine société. Une société dans laquelle on n'a justement pas de place en étant gros..

donc je ne comprends pas le concept d'être gros pour avoir une place dans une société qui rejette les gros.

Je pense plutôt qu'on comble un vide en mangeant, et que grossir n'est qu'une conséquence du phénomène..

Mais à ce niveau la on ne peut faire aucune généralité..

Ah lala, l'animal social.. ca me rappelle mon 19 au bac de philo mais ca fait un baiiiiiil!
35 ans 940
Mmmh... ce que tu dis est très intéressant OxyJane!
Dans cette optique effectivement, l'hypothèse que j'avance paraît invraisemblable... ou du moins devient-il évident que l'on ne peut vraiment pas généraliser.

En fait, peut-être serait-ce davantage plausible si l'on passe de la société en général à de plus petites formations sociales (telle que la famille par exemple), mais là encore, on ne peut pas généraliser, ça dépend de chacun. Enfin, il me semble.

Cela dit... puisque tu parles d'animal social et de philosophie, je suis sûre qu'on pourrait se lancer dans un grand débat en opposant philosophes, psychologues, sociologues et écrivains, mais ce n'est pas vraiment le propos, je crois, donc je vais m'abstenir même si l'exercice me démange :lol:.
B I U


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