Il y a quelque jours que j'ai débarqué sur le forum, côté chirurgie de l'obésité. Et j'ai oublié de passer par la case accueil.
Donc avec retard. 52 ans, mariée, 2
enfants. Et un parcours classique d'enfant d'après guerre à qui on a désappri la satiété. (fini ton assiette, pense au petits chinois, mange d'abord ce qui est en trop, pas faim pour la iande, pas faim pour le dessert...)
Bref, pour avoir du dessert, j'ai appris à manger (un peu) trop. Premier régime des 10 ans (avec jolies petites pillules pour que la perte de repère soit encore meilleure). C'était la mode du yoyo, mon corps a suivi.
Bref, à 35 ans passés et plusieurs quintaux perdus et repris avec l'écho, je me suis rappelée des bribes de restrictions cognitives, pêchées à gauche et à droite. Réinventer le fil à couper le beurre n'est pas facil, mais à 40 ans, j'en avais redécouvert les principes : manger de tout en toute bonne conscience, ce qui limitent les quantités tranquillement.
Donc, mon poids est stable maintenant depuis 12 ans vers 116-117 kilo. Quelqu'un a dit, Maigrir c'est dans la tête, mais ce n'est pas dans ma tête à moi. Donc, j'ai pris la décision de bouger ce foutu set-point manu militari, en me faisant poser un anneau. Et surtout parce que les problèmes liés à mon poids commencent à se manifester un peu trop.
Bizarement, depuis que j'ai entamé les démarches pour la pose de l'anneau, mon poids descend tranquillement, sans que je n'ai rien fait de particulier pour cela. Mais comme je sais que ce sera l'arrivée qui sera difficile, je maintiens ma décision. A soixante ans, il sera trop tard pour aller vers un anneau. Si je ne veux pas vieillir avec, c'est maintenant que je dois choisir de le poser, avec l'objectif de le faire enlever quand mon poids sera stabilisé, anneau vidé depuis 3-4 ans.
A part cela, mes hobbies, l'informatique, la musique la lecture, les voyages et la bonne bouffe. Ben oui, la bouffe aussi. Mais quand on retrouve la satiété, les premières fois, quel effet bluffant de caler sur un morceau de gateau.