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Mon psy est mort

C
50 ans 121
Bonsoir,

J'ai juste besoin de parler parce que je suis mal. Je suis en dépression depuis l'enfance. Fin 2002, nous avons emménagé à Angoulême et j'ai consulté le Dr A. sur  
les conseils de mon généraliste, suite à une hospitalisation en urgence en psychiatrie. Il m'a suivie pendant 5 ans et demi, jusqu'à mon départ pour Epinal en mai 2008. Il m'a sauvé la vie, appris à vivre en fait.

Et puis nous sommes revenus depuis 3 semaines à Angoulême et j'ai essayé de le contacter, en vain. Ce soir je suis allée chez mon généraliste et il m'a appris que le Dr A. était décédé à Paques. Je suis dégoûtée, écoeurée. Angoissée aussi. Si nous tenions à revenir, c'était aussi pour que je puisse reprendre une thérapie efficace, car je n'ai pas perdu l'espoir de guérir un jour. Et je sais qu'avec ce médecin, ça aurait été "facile". J'avais une immense confiance en lui, je pouvais tout lui dire, je ne me sentais jamais jugée. Je ne l'ai même pas remercié vraiment de ce qu'il avait fait pour moi. Je n'ai pas fini d'envoyer mes faire-part pour la naissance de notre fille, il n'en a pas reçu alors que sans lui, je ne serais sûrement pas mère aujourd'hui. Je ne serais peut-être même plus avec mon mari d'ailleurs...

Alors ce soir, je me sens seule et abandonnée.

Je me dis que je trouverai quelqu'un d'autre, mais que ça va être long et dur de refaire tout ce travail... Je ne baisse pas les bras mais je suis déjà tellement épuisée.
Paradoxalement, il a si bien fait son travail qu'il ne m'a pas manqué en tant que personne, c'est la thérapie qui me manquait, pas lui. Il n'existait pas vraiment pour moi, je ne sais pas comment l'expliquer. Il était comme désincarné. Aujourd'hui, de savoir qu'il est mort me fait mal, son humanité, sa mortalité me heurtent, je ne m'y attendais pas.

Il va falloir que je fasse le deuil de notre façon de travailler, car je ne sais pas si je rencontrerai un psy qui travaille comme lui... je ne crois pas.

Voilà, j'avais juste besoin d'en parler. Je vais me laisser quelques jours pour pleurer et puis aviser.
A
40 ans 3124
Je suis triste de lire ça, toutes mes condoléances pour ce monsieur qui t'as redonné le gout à la vie.

Je peux comprendre ta peine et ton chagrin, c'est pas évident de trouver un psy avec qui on se sent bien et avec qui on à envie de faire un bout de chemin.

ça va être dur, mais si tu pense nécessité d'une aide psy, il va hélas falloir trouver quelqu'un d'autre.

Je te fais pleins de bisous, et courage à toi.
C
50 ans 121
Merci beaucoup Iseult.

On se retrouve un peu dans la même situation: la recherche du graal, en quelque sorte... et pas beaucoup d'énergie pour le faire. Je te souhaite de trouver un bon psy qui te sorte de ce cauchemar.
J'ai suivi ton post aussi; si je peux me permettre un conseil, essaie de t'entourer d'un maximum de professionnels: un bon généraliste, un cmp, voir s'il existe un lieu en cas de crise, plus adapté que les urgences hospitalières, par exemple. Ca ne te guérira pas, bien sûr, mais ce sont des gardes-fous précieux (sans mauvais jeu de mot). C'est important et sécurisant aussi, je trouve, d'avoir ces points de chute, de façon ponctuelle, quand vraiment ça ne va plus.

Bon courage à toi et souviens-toi surtout que la dépression est une maladie, une putain d'horreur de maladie, soit, mais juste une maladie quand même et qui se guérit.
55 ans Var 2447
Bonjour Croquette16

Et pourquoi une fois le chagrin apaisé ne pas essayer de voir les choses du bon côté?

Tu as eu de la chance de trouver un thérapeute comme lui qui t'a réellement aidé et sauvé selon tes dires. Tu as eu un thérapeute comme beaucoup désespèrent de trouver un jour. Alors dis toi que tu as eu de la chance.

Et si tu as trouvé un psy comme lui un jour pourquoi pas une autre fois?
Tu as changé et évolué donc trouver un thérapeute qui te convienne à nouveau est possible aussi.


Croquette a écrit:
Alors ce soir, je me sens seule et abandonnée.


Attention de ne pas faire un transfert!! Ce n'est pas toi qu'il a abandonné ce médecin mais sa vie!!

Courage pour la suite et tu verras tu avanceras encore ;)
A
40 ans 3124
Croquette16 a écrit:
Merci beaucoup Iseult.

On se retrouve un peu dans la même situation: la recherche du graal, en quelque sorte... et pas beaucoup d'énergie pour le faire. Je te souhaite de trouver un bon psy qui te sorte de ce cauchemar.
J'ai suivi ton post aussi; si je peux me permettre un conseil, essaie de t'entourer d'un maximum de professionnels: un bon généraliste, un cmp, voir s'il existe un lieu en cas de crise, plus adapté que les urgences hospitalières, par exemple. Ca ne te guérira pas, bien sûr, mais ce sont des gardes-fous précieux (sans mauvais jeu de mot). C'est important et sécurisant aussi, je trouve, d'avoir ces points de chute, de façon ponctuelle, quand vraiment ça ne va plus.

Bon courage à toi et souviens-toi surtout que la dépression est une maladie, une putain d'horreur de maladie, soit, mais juste une maladie quand même et qui se guérit.


Merci croquette, tu es adorable et je garde tes précieux conseils.

Si tu ne te sens pas bien, si tu as besoin de parler mes MP te sont volontiers ouvert, j'essayerai de t'apporter au mieux ma p'tite contribution.

Je suis d'accord avec Bina, même si c'est extrêmement douloureux comme situation, essaye de voir le positif dans tout ça : tu as fais un long bout de chemin avec un homme de confiance qui t'as ouvert les portes a la vie comme une renaissance et tu as grâce à lui( et grâce à toi aussi ! ) une jolie petite famille!

Tu as déjà bien évolué apparemment, laisse l'opportunité à quelqu'un d'autre, même si c'est difficile( ou pas!) de t'aider de nouveau.

Je te souhaite bien du courage, et n'hésite pas à venir parler si ça ne va pas.
C
50 ans 121
Bonjour,

Je sais que je réussirai à m'en sortir avec un autre thérapeute, j'ai déjà harcelé ce matin tous ceux que j'ai pu joindre pour avoir un rendez-vous rapidement. C'est juste que j'attendais avec impatience de reprendre ma thérapie avec lui, après 16 mois de stand by, parce que j'en avais vraiment besoin... C'est très égoïste de ma part, bien sûr, mais je ne vais pas me flageller non plus, ce n'est pas le moment ;) . Je sais aussi qu'il ne m'a pas abandonnée, je n'ai jamais fait de transfert avec lui; il a toujours été si neutre, si "transparent", c'est comme s'il n'existait pas en tant que personne (je ne sais pas comment l'expliquer...) et que tout d'un coup, à cause de sa mort, il devenait quelqu'un. Et ça me choque et me blesse.

Je sais aussi que j'ai eu une grande chance de l'avoir eu comme médecin, je mesure d'ailleurs toutes les chances que j'ai eu dans la vie: dépressive oui, pessimiste, non!
C'est tout frais tout ça, il faut que je fasse le deuil de cette thérapie et aussi le deuil de cette personne. Je sais que ça finira par passer, comme toujours, il faut du temps, c'est tout. Et puis pas mal de courage et d'énergie pour en retrouver un autre avec qui ça colle. Mais ça devra aller, je vais faire en sorte que ça aille, de toute façon.

Ce qui me perturbe aussi sûrement, c'est que c'est le 1er deuil que j'affronte depuis ma "renaissance"... et que je me retrouve seule pour l'affronter :? . Ma 1ère réaction quand j'ai appris la nouvelle a été: "faut que je prenne vite rendez-vous avec A. pour lui en parler...". Mais voilà, il n'est plus là pour m'aider à passer ce cap, bien sûr. C'est une planche de salut qui s'en est allée. D'autres arriveront, tôt ou tard, suffit de les chercher quoi. Mais j'avoue être épuisée et que je me passerais bien de ce type d'épreuve, de cette fatigue supplémentaire.
Encore une fois, je suis consciente que c'est très égoïste comme raisonnement, mais là j'ai pas la force d'être autrement. Il m'a appris à accepter mes émotions, positives ou négatives, ben je lui fais honneur en quelque sorte: pour le coup, je n'ai envie de penser qu'à moi et pleurer un peu sur mon sort, ça ne m'est pas arrivé depuis longtemps. N'étant pas complètement inhumaine, bien sûr que je trouve horrible qu'il soit mort à 54 ans, et je n'ose pas penser à ses proches, je les plains sincèrement. Mais d'une, je n'ai pas envie de l'humaniser d'avantage dans mon esprit, j'aime autant qu'il reste un thérapeute dans ma tête, et de deux, je sais que l'hyper-empathie dont j'ai été douée pendant 30 ans n'est pas forcément ma meilleure alliée. Je mesure donc bénéfices et risques, et j'avance, et j'avancerai au jour le jour, du mieux que je pourrai.

Merci en tout cas de votre attention à toutes les 2; je n'ai pas l'habitude de poster pour parler de moi et de mes problèmes, mais là, comme je suis seule pour encaisser tout ça, je me sers du forum pour exorciser un peu tout ça...
51 ans 35 10308
Je comprends très bien que tu sois déboussolée par cette situation, et ça n'est pas égoïste de ta part. Il te faut faire le deuil de cette confiance, et c'est pas facile, imaginer aussi reconstruite une confiance aussi positive avec quelqu'un d'autre, et c'est pas facile non plus. Si ça peut t'aider d'en parler ici tu as bien fait.
Dis-toi aussi que tout le chemin que tu as fait, tu l'as peut-être fait avec lui, mais surtout c'est TOI qui l'a fait; la démarche et les succès que tu as eu ils viennent de toi, ils sont en toi.
Beaucoup de courage pour la suite, ça ne va pas se passer comme tu l'avais prévu, mais je suis sûre que tu vas pouvoir retrouver une démarche positive.
C
50 ans 121
Merci Sarnia.

Certes, c'est moi qui ai fait ce travail, j'en suis consciente mais c'est sûr que toute seule, je n'aurais pas pu; preuve en est qu'à Epinal, sans bon suivi, je n'ai pas avancé. Pas trop régressé non plus, mais vraiment pas avancé et ce en dépit du bonheur d'être mère, par exemple.
Donc il me faut quand même une aide et je crois que seul un médecin peut m'aider à venir à bout de cette maladie. Le tout étant maintenant de trouver un psy qui sache me guider. De mon côté, il faut surtout que je travaille à renoncer à la "méthode miraculeuse du Dr A.", parce que je ne suis pas sûre de retrouver cette façon de travailler. Je ne désespère pas, hein, peut-être que si. Mais cette nuit à l'hôpital, le personnel qui a travaillé avec lui, était bien dépourvu quand je leur ai demandé de m'indiquer un psychiatre qui fonctionne comme lui. Je n'ai jamais compris comment il faisait, quelle était son "école", sa technique de travail; il parlait peu en fait. La seule parole que je retiendrai de lui finallement, c'est d'arrêter de réfléchir, que mon intelligence ne me servait à rien dans son cabinet, que je cesse de vouloir comprendre (mon leit-motiv). Tout le contraire des psys que j'ai connu avant et après lui :roll: . Vu que je fréquente ce secteur médical depuis 20 ans, j'en ai vu des psys et c'est quand même le seul qui m'a autant aidée, avec qui j'ai fait de réels progrès. Je ne désespère pas de tomber sur un de ses disciples, qui pratique de cette manière, mais on m'a quand même fait comprendre hier soir que je devrais peut-être accepter autre chose. D'ailleurs moi je veux bien, si ça apporte des résultats.

Merci encore à vous pour votre soutien...
55 ans Var 2447
Tu vois Croquette je n'ai aucun doute sur ta capacité à rebondir.
Je trouve que dans tes paroles tu analyses très bien ta situation, ta relation avec ce thérapeute, l'impact de cette thérapie dans ta vie etc.... tu es lucide je trouve et ça c'est déjà une force pour continuer à avancer dans de bonnes conditions.

Ton expérience des psys fait que tu sais, quand tu en trouve un autre, si ça le fait ou pas.
La preuve aussi est qu'avec un thérapeute il y a la confiance, la compétence...mais qu'il y a avant tout de l'humanité et que ça passe mieux avec certains que d'autres.

Je te souhaite de trouver un thérapeute qui te fasse encore avancer même s'il est différent.
48 ans 75 301
C'est une histoire assez emouvante Croquette. Je pense en effet que donner sa confiance n'est pas une action simple mais si tu as pu le faire 1 fois tu pourras le refaire une autre fois.
Bonne recherche de psy et pouponne bien en attendant (félicitation pour le bébé :P )
ciao
C
50 ans 121
Bonjour,

Disons que c'est une histoire qui m'émeut, en tout cas ;) ... une semaine a passé et je suis encore triste/en colère/angoissée. Moins qu'avant, ça va quand même mieux mais bon, c'est pas la super grande forme quoi...

Tu as mis le doigt dessus priviet, il s'agit surtout de confiance, mais dans les 2 sens figure-toi: il faut que j'ai totalement confiance en mon psy pour ne pas perdre de temps à lui mentir (et A. a bien été le seul à qui je n'ai jamais menti) mais aussi je veux un professionnel en face de moi qui n'a pas l'air dubitatif quand je lui dis quelque chose, qui ne remette pas en question mon ressenti (qu'il soit justifié ou non).

Le psy que j'ai vu jeudi me semble correct, je lui ai bien expliqué ce que je cherchais et il a bien connu A. Par contre, il faudra que lui dise qu'il devra me croire quand je lui parle. J'ai pas trop aimé quand il m'a dit "vous estimez avoir été victime de violence enfant?". Oui, j'"estime" et je suis même sûre d'avoir été maltraitée pendant toute mon enfance, il n'y a pas d'autre mot. C'est rageant de se sentir obligée de convaincre son médecin.
Ce qui me saoule aussi, c'est de devoir TOUT réexpliquer justement, j'en ai un peu marre de raconter mon enfance; alors c'est certain que je suis entrainée depuis le temps, j'en fais un résumé assez froid et concis puisque c'est le passé, qui est à sa place de passé, je n'en souffre plus, je ne souffre que de ses conséquences, à savoir ce que je n'ai pas appris à faire à cette période ( me construire sainement). Mais quand je dis ça aux psys, ça semble les frustrer :roll: et ils semblent penser que j'évite un sujet douloureux. Non, non, j'ai juste besoin/envie de passer à la vitesse supérieure et rabacher la violence familiale ne me fait pas avancer :P ...

Enfin voilà, j'en suis là aujourd'hui. On verra jeudi prochain comment se déroule la séance, avant-hier c'était juste un 1er entretien. J'espère vraiment que ça va aller, que l'anti-dépresseur que je reprends va me redonner un peu d'énergie et que je vais enfin progresser dans ma guérison [-o< .

Merci encore de lire mes pavés, pour votre aide et merci priviet pour les félicitations: je pouponne, je pouponne, avec une grande joie quotidienne :lol: !!
57 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
tu sais dans les centres anti douleur il y a une echelle et les medecins demandent au patient "vous estimez votre douleur à combien?", cela ne signifie pas qu'ils mettent en doutent la douleur mais qu'ils demandent au patient à bien se placer sur l'echelle proposée
c'est peut être le sens que lui donnait ce psy à cette phrase et les précédents aussi, des fois on est tellement pris dans ces mots, dans ces émotions que même face à face, on ne se rend pas compte des nuances et des habitudes de langages des praticiens en face de nous
en tout cas tu as une demande précise, alors formule là bien à ce psy pour qu'il te comprenne parce que meme s'il pense que tu devrais lui parler d'autres sujets, il doit d'abord partir de ta demande et essayer d'y repondre au mieux
C
50 ans 121
oui oui, j'en suis bien consciente. Il est clair que comme je suis légèrement à fleur de peau, je tique un peu sur tout; mais c'est juste que je reste hyper vigilante sur ce qu'il va me dire, pour tâcher de ne pas perdre mon temps ;) . Je me doute qu'il n'a pas voulu me froisser en disant cela, et je connais la valeur des mots et les interprétations qu'on peut leur attribuer. Je réalise que je suis tout de même drôlement sur le "qui vive", c'est pas bien :? .

Mais le psy d'Epinal, je le voyais toujours arriver avec ses gros sabots et quand je lui répondais (un peu :oops: ) sarcastiquement, il me disait: "mais vous dites non à tout ce que je propose!!". Ben oui, puisque je sais que ça ne me convient pas... Il aurait pu me faire confiance sur ce coup-là et s'adapter à moi. Je précise que j'ai essayé de m'adapter à sa façon de faire et j'essayais aussi d'être gentille avec lui, j'en arrivais à ne pas vouloir lui faire de peine :roll: . C'est bien la dernière chose à faire, avoir de l'empathie pour son psy :-s . Je ne tiens pas à recommencer.
Et en ce qui concerne mon enfance, justement, il n'y a plus guère d'émotion de ma part, sauf parfois un peu de colère car je me dis qu'avec une enfance normale, je n'en serais pas là à galérer aujourd'hui, mais c'est tout.

je pense que dans un 1er temps, il faut que M. m'aide à faire le deuil de A. pour que je puisse entrer dans la nouvelle thérapie. Je me trompe peut-être alors je vais lui en parler la prochaine fois.

C'est étrange comme vos interventions me donnent de nouvelles pistes. Au départ, j'ai écrit pour vider mon sac, mais je réalise des choses peut-être importantes à vous lire. Comme quoi, ce n'est pas très bon de rester seule avec ses problèmes, on tourne parfois en rond... Encore merci :kiss: .
48 ans 75 301
Le pb avec certaines personnes (medecin y compris) s'est qu'a partir d'un certain moment ils ne veulent pas se remettre en cause et donc ce sont les autres qui doute durant quelques "instant".
Il y a un manque de diplomatie mais bon de toute façon chacun fonctionne différement.
bonne chance avec ton nouveau psy croquette.
ps: essaye l'acupuncture pour te detendre un peu ca peu peut etre marcher un peu avec toi?
51 ans 35 10308
je suis contente que tu avances. Je crois effectivement qu'il faut que tu parles à ton nouveau psy des questions que tu te poses ici et de tes attentes en particulier en matière de confiance. Il faut que tu l'apprivoises, mais lui aussi doit t'apprivoiser, et qu'il comprenne ton parcours et ton expérience avec les psys. Tu nous présentes des choses, des envies, des besoins, qui sont suffisamment concrets (ou tout au moins suffisamment bien exprimés) pour que tu puisses lui en parler.
Bon courage, tiens nous au courant.
B I U


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