55 ans
Région nîmoise
1567
En te lisant, comme beaucoup d’autres je crois, je me suis retrouvée dans tes propos quand j’avais le même âge que toi. Pourtant, j’ai maintenant 41 ans, sans enfant, sans mari et sans baraque sublime. Et je suis amoureuse folle de la vie. Alors, que s’est-il passé ? Il me semble qu’à un moment, à une période où j’allais de dépression en dépression, j’ai eu un déclic quand j’ai réalisé que dans mon existence, je pouvais faire tout ce que je voulais, que la vie n’était qu’une suite de choix qu’il m’appartenait de faire ; bien sûr, y’a des choses que l’on ne peut hâter (avoir un petit ami), des choses impossibles à avoir (que ce petit ami soit Johnny Depp ;) ). Désirer sans cesse ce qui est définitivement inaccessible est souvent un moyen détourné -mais sûr- de s’empêcher d’avancer. Je me suis très souvent posé la question : qu’est-ce que tu désires de réalisable et qui pourrait rendre ta vie plus agréable, là, maintenant ? Si l’on est sincère, on trouve toujours quelque chose (ça peut aller de prendre un bain en buvant du champagne à changer de boulot, je ne mets pas de hiérarchie entre les plaisirs). Car vivre c’est aussi prêter attention à une foule de petites choses qui sont à la portée de tous ; méfie-toi des images stéréotypées du bonheur qu’on nous balance au cinéma, dans la littérature, à la TV, dans les chansons, etc. Ce qui est certain, c’est que personne d’autre que toi n’a la recette de ton propre bonheur.
Par ailleurs, il me semble important de ne pas négliger les pistes biologiques et médicales (déficit en sérotonine, variations hormonales) et de se faire aider non seulement par une psychothérapie mais aussi par une médication appropriée si besoin est (je ne connais pas ton histoire mais un trouble dépressif, c’est autrement plus grave que d’être déprimé et ça ne s’aborde ni ne se soigne de la même façon). Sans a priori, tu devrais essayer et voir ce qui te convient.
Par ailleurs, il me semble important de ne pas négliger les pistes biologiques et médicales (déficit en sérotonine, variations hormonales) et de se faire aider non seulement par une psychothérapie mais aussi par une médication appropriée si besoin est (je ne connais pas ton histoire mais un trouble dépressif, c’est autrement plus grave que d’être déprimé et ça ne s’aborde ni ne se soigne de la même façon). Sans a priori, tu devrais essayer et voir ce qui te convient.