Vision étrange de l'alimentation ..

Petite_lubie a écrit:

Certes, mais c'est triste de constater qu'une personne qui s'est dédiée à la transmission du savoir aille justement transmettre une énorme erreur.

Naturellement et spontanément, quand il va bien dans sa tête et dans son corps, un enfant mange tant qu’il a faim, s’arrête de manger dès qu’il n’a plus faim et ne mange pas s’il n’a pas faim.

- Quand un enfant va bien et qu’on ne le force pas à manger, il se situe à son poids naturel.

- La meilleure manière de lui éviter des problèmes de poids est donc de lui permettre de respecter ses sensations de faim et de satiété à tout moment.

Je te conseillerais de lui donner l'adresse du site du GROS ou au minimumu de lui imprimer cette pagevoir les suivantes. ;)

Et voici un extrait en désaccord avec sa notion de contrôle :

Citation:

Perso,depuis que je suis les principes de la RA ( Manger a satiété notamment ) bah j'arrive progressivement a mon poids de forme,sans me priver,sans rien calculer. Je dois souvent dépasser les 1800 calories et pourtant je ne grossis pas,au contraire,donc ;)

En même temps, une de mes profs de bio avait dit que tous les prématurés étaient un peu attardés par rapport aux autres enfants et je suis en 3ème année de licence après avoir fait une prépa :roll: Pourtant je suis une grande préma, j'ai failli y passer.

Je veux pas dire mais ils sont loin de tout savoir.

Petite_lubie a écrit:


et moi ma prof de santé en BTS assurait que les enfants nés par cesarienne seraient tous des lopettes car ils n'avaient pas souffert à l'accouchement :roll:

Je ne suis pas certaine qu'un enfant s'arrête de manger quand il n'a plus faim.

Citation:

C'est pourtant ce que fait naturellement un bébé puis un enfant puis un adulte pour peu qu'un facteur extérieur ne bousille pas tout. ;)
Si un bébé sait se nourrir à sa faim, pourquoi un enfant puis un adulte ne le pourrait-il pas? ;)

Quand on diminue par 2 la densité des boulettes de nourriture habituellement distribuées au rat de laboratoire, ce dernier, après quelques apprentissages, réagit en multipliant par 2 sa quantité de nourriture, de façon à maintenir une quantité de calories appropriée à la couverture de ses besoins énergétiques. Les premières expériences sur l’humain sont plus récentes et ont été conduites par Birch et Deysher, en 1985, sur des enfants de 3 à 5 ans. On donne avant un repas une crème dessert soit très calorique aromatisée à l’abricot, soit une crème dessert peu calorique aromatisée à la fraise. On voit que les enfants réduisent leur repas après la crème à l’abricot et mangent plus après la crème à la fraise. Dans les deux groupes, la somme calorique de la crème dessert et du repas restant à peu près identique. Puis après 6 jours, on inverse les saveurs : la crème à l’abricot devient peu calorique et la crème à la fraise très calorique. Après quelques essais, qui leur permettent d’analyser inconsciemment la nouvelle valeur énergétique des crèmes dessert, les enfants modifient la taille de leur repas et se mettent à manger moins après la crème à la fraise et plus après la crème à l’abricot. Ils ont adapté leur consommation afin de maintenir un apport calorique correspondant à leurs besoins. Si les animaux et les enfants paraissent être de très bons régulateurs, les psychologues Herman et Polivy ont bien montré, qu’à l’opposé, les personnes qui restreignaient leur alimentation pour s’empêcher de grossir, devenaient, elles, de très mauvais régulateurs ne sachant plus adapter la taille de leurs repas à l’état de leurs besoins. L’estimation des justes quantités devenant pour elles de plus en plus imprécise et s’opposant à une bonne régulation pondérale.