Merci à toutes pour vos messages, et contente si ces quelques lignes ont pu vous faire sourire :rainbowafro:
CuteVengeance, malheureusement le sentiment n'a pas duré bien longtemps, mais au moins il a existé l'espace de quelques heures, et c'est toujours bien mieux que pas du tout ^^ (une lumière dans le noir, c'est toujours appréciable).
Cocottesemarie (et tous ceux que ça pourrait intéresser), voici les trucs que j'ai appris pour lutter contre les crises d'hyperphagie [je précise juste que ces conseils ont été prodigué par la psy qui animait notre "groupe de parole", composé d'une quinzaine de jeunes filles ayant toutes en commun d'avoir des troubles alimentaires, avec une majorité d'hyperphages. Le but de ce groupe était d'apprendre à gérer les crises et surtout à comprendre le pourquoi de celles-ci.] :D :
1) lorsqu'on a envie de quelque chose en particulier, se l'accorder tout de suite, comme ça l'envie est satisfaite et on ne fait pas un détour par x et y autres aliments pour finalement revenir à ce quelque chose dont on avait envie et en manger trois fois plus (exemple: manger ces quelques carrés de chocolat tout de suite au lieu de se dire "oh mais non, c'est pas bon pour ma ligne, alors à la place je vais manger une pomme", parce qu'au final on se retrouve souvent à manger une pomme, puis deux, puis une tartine, puis quelques biscuits, puis enfin le chocolat, mais alors on mange la plaque entière et pas seulement ces quelques carrés dont on avait envie)
2) conserver le rythme de trois repas par jour pour se donner un cadre et ne pas être tentée de "jeûner" le lendemain d'une crise importante (car alors, pour ma part, je finissais par craquer et ça dégénérait en nouvelle crise, et c'était donc un cercle vicieux). Se forcer à manger un petit quelque chose donc, même si on a pas faim.
3) ça, c'est un truc perso mais qui m'a pas mal aidé: au bout d'un moment, j'ai finis par
tenir un "carnet de crises", où j'écrivais tout ce que j'avais mangé et dans quelle intervalle de temps pour ensuite chercher la cause de cette crise. Pour ce faire, j'écrivais tout ce qui me préoccupait dans ma vie, toutes les choses anormales ou toutes les situations difficiles que je vivais, et même si je ne trouvais pas toujours la cause exacte de la crise, j'avais quand même exprimé quelque part ce qui "clochait". Pour moi, c'était particulièrement efficace lors des "longues crises" (celles qui s'étalent sur plusieurs jours et où tout se dérègle).
Voilà voilà, ce n'est pas grand chose, mais personnellement ça m'a progressivement aidé à mieux comprendre mon trouble alimentaire et à le gérer, à l'anticiper, et de fait je me réconcilie doucement mais sûrement avec la nourriture :Fade-color.
:kiss: à toutes!