nina990 a écrit:bonsoir à toute!
Tout d'abord meci pour vos réponses!
Je tenais à préciser que au travers d maquestion, je ne voulais pas dire qu'il y avait un degrès de "plus pire" ou "moins pire".
Bien entendu chacune souffrance est diférente, difficile...
Donc j'espere avoir rectifié le tr si ma question, mal formulée a bléssée certaines, ela n'étai bien évidementpas mn intention...
Pour ma part, comme je vous l'ai dit,j'étais plutot rondellette pendant 2ans CM1/CM2, puis entrée au collège j'ai perdu toutmes rondeurs, j'ai randit et je me suis affinée j'étais "mince" taille 38 toute mon adolescence et en terminal j'ai pis un peu de poids, je commencais à faire un 40...et puis les 10Kg en trp de maintenant...
Enfin voilà je n'ai pas subi les moqueries des camarades pendant toute mon adolescence, certes, juste un moment, mais
avec ma famille même lorsque je faisais un 38 ils me faisaient sentir grosse, donc dans le fond je ne me suis JAMAIS sentie "mince", tjrs compléxée, ne pas montrer les rondeurs, ne
etc...
C'est tout aussi dur de n jamais etre atsfaite, so corps, ar quel que soit le poids, lorsque l'on se voit trop forte, dans le mirroir, on es jamais heureuse je pense....
Moi c'est un peu pareil, je faisais un 38 de 12ans à 15ans, j'ai pas mal grossi après parce que je mangeais trop, faisait des périodes de diète, était mal dans ma peau et trainais pas mal d'intolérances médicamenteuses et alimentaires.
A 12ans, mon 38 était "celui d'une fille grande et mince", à 15ans, on me disait de faire attention à mon poids. J'avais grossis mais j'avais aussi changé de corps et grandi.
Je ne me suis jamais sentie mince mais petite je n'ai jamais eu de moquerie parce que j'étais "rondouillette", à vrai dire en voyant les photos je ne l'étais pas.
Maintenant je suis redescendue au 38/40 sans rien faire mais je ne me vois pas du tout comme une fille mince, d'ailleurs personne ne me voit comme tel, mais comme une fille grosse (et là encore, y a pas tant de gens qui me trouvent grosse sauf quand je porte des vêtements trop larges, je dois refaire ma garde robe).
Je ne pense pas qu'il y ait un degré de pire ou moins pire, je pense que ça dépend de l'environnement et de l'individu. Comme tu le dis, on peut nous faire culpabiliser pour un 38 tout comme nous admirer pour cette même taille. J'ai un côté de ma famille qui me trouve grosse parce qu'il y a des gens très minces, de l'autre je suis mince parce qu'il y a une tendance au surpoids.
Les gens dans la rue et dans les écoles ? C'est là que ça va mal, petit il faut apprendre à vivre avec les moqueries mais on s'en reçoit pour tout : lunettes, dents, taille, poids, nom de famille, prénom. Les maigres, les gros, celui qui a un nez en forme de patate, les cheveux roux ou un grain de beauté. Les enfants se moquent et répondent aux moqueries par la moquerie. Mais c'est dur à vivre.
Adulte, la douleur est très personnelle, ça changera d'une personne à l'autre. Le regard des autres importe mais ce n'est pas la moquerie qui sera la première blessure.
Remarquez qu'un enfant enlèvera ses lunettes pour les autres. Adulte, on ne verra plus ça comme "les autres" mais comme "moi" même si ça vient d'un passé ou de préjugés d'enfance (psychologie de comptoir je sais mais c'est comme ça que je le vis).
Quelqu'un qui a toujours été mince peut le vivre très mal pour plusieurs raisons : ce qu'on lui a appris, ce qu'il a vu étant gamin, ses propres paroles envers les gros dans le passé comme dans le présent, etc...
Au fond, je ne dirais pas que la douleur est plus grande pour quelqu'un qui était mince avant, je dirais qu'elle est plus grande pour l'adulte en général puisqu'il finit par ne plus voir la moquerie comme de la moquerie.
On se moquait de mes lunettes quand j'étais petite mais j'en reporte volontiers maintenant. J'ai une amie qui en est incapable parce qu'elle s'imagine laide avec, sa vision d'elle-même est déformée par les moqueries.
Je ne sais pas vous, mais moi, petite, je n'ai jamais vu mon image à travers les moqueries, en grandissant tout ça s'installe et on peut se voir comme un être affreux, avant c'est plus rare.