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une (notre) histoire de différence...

hello les Miss
en lisant mon blabla du matin (mes e-infos) j'ai croisé un article ou était cosneillé ce blog
je vous en donne le lien :

http://www.penseesdero...nte-cest-pas-toujours-bon.html

d'autres filles  
de vlr l'ont peut-être lu mais je voulais, comme le journaliste du Post le faire partager
je pense que beaucoup s'y reconnaitront (moi la première)
voila, enjoy les filles et j'espère que comme moi après lecture vous vous sentirez moins seule

bizOo à toutes
44 ans Valencia 1162
Je ne suis pas d'accord sur le "ne jamais pardonner". Je ne me suis jamais sentie aussi bien que le jour où j'ai pu dire à mon tyran combien il avait été un véritable con pendant ma période collège. Il s'excusait et m'a dit qu'il ne pensait pas avoir été aussi con. Bref ^^ cela m'a fait du bien qu'il me le dise, et quand on y pense on fait tous à un moment donné ou un autre du mal à quelqu'un. Que cela soit en le faisaant exprés ou pas.

Si ce genre de personne continue à l'age adulte, pour moi il n'y a plus d'excuse, mais pendant l'enfance il faut savoir tourner la page sinon on ne vit plus.
"Encore aujourd'hui, quand je croise un groupe de mecs dans la rue, je me raidis, prête à recevoir l'insulte, certaine que je vais y passer..."

Je me retrouve beaucoup dans cette phrase... Je suis plutôt du genre grande gueule avec pas mal de répondant mais il y a des jours où je suis capable de faire un détour pour éviter un groupe de gars... Je sais pas si vous voyez ce genre de jour où vous savez que la moindre remarque pourrait vous faire fondre en larmes ou sortir de vos gonds (non, non, pas quand j'ai mes règles :lol: )
je pense que d'avoir dit a ton "tyran" ce que tu pensais de lui t'as permis de faire le deuil de cette partie de ton passé.
Mais beaucoup n'ont pas ce courage et cela les dévalorise à leurs propres yeux encore plus. "Pardonner ou pas" je crois que c'est surtout ne pas laisser tout cela nous bouffer ou pas qui change la façon d'avancer dans la vie de chacun.
J'espère juste que celles ( et nous sont nombreuses) à qui c'est arrivé puisse se dire "" ce qui ne me tue pas me rend plus forte""
Ma petite fille est (trop?) jolie, et elle est persécutée dans son collège, vol de ses affaires, insultes et même violences
Toutes les differences sont difficiles à gérer
Ne pas se savoir seule dans ce cas peut aider...

(félicitation Malinaka, plein de bonheur et tout et tout .. :) =D> =D> =D> )
44 ans Valencia 1162
KarlaChnikov a écrit:
je pense que d'avoir dit a ton "tyran" ce que tu pensais de lui t'as permis de faire le deuil de cette partie de ton passé.
Mais beaucoup n'ont pas ce courage et cela les dévalorise à leurs propres yeux encore plus. "Pardonner ou pas" je crois que c'est surtout ne pas laisser tout cela nous bouffer ou pas qui change la façon d'avancer dans la vie de chacun.
J'espère juste que celles ( et nous sont nombreuses) à qui c'est arrivé puisse se dire "" ce qui ne me tue pas me rend plus forte""
Ma petite fille est (trop?) jolie, et elle est persécutée dans son collège, vol de ses affaires, insultes et même violences
Toutes les differences sont difficiles à gérer
Ne pas se savoir seule dans ce cas peut aider...

(félicitation Malinaka, plein de bonheur et tout et tout .. :) =D> =D> =D> )


Tu as su résumé ce que j'essayais vainement d'exprimer !

Sinon :) merci bcp !
PoisonCandy a écrit:
"Encore aujourd'hui, quand je croise un groupe de mecs dans la rue, je me raidis, prête à recevoir l'insulte, certaine que je vais y passer..."

Je me retrouve beaucoup dans cette phrase... Je suis plutôt du genre grande gueule avec pas mal de répondant mais il y a des jours où je suis capable de faire un détour pour éviter un groupe de gars... Je sais pas si vous voyez ce genre de jour où vous savez que la moindre remarque pourrait vous faire fondre en larmes ou sortir de vos gonds (non, non, pas quand j'ai mes règles :lol: )


et oui ma grande , et l'age n'y est pour rien, moi j'ai bientot 58 ans ( déjà ? pfiouuu ça passe lol) et j'ai toujours ce petit pincement au creux de l'estomac même si j'ai le verbe haut et que j'ai du répondant, c'est plus parceque je n'aime pas les histoires, et que répondre en engendre obligatoirement...
pas facile tout ça mais on y survit , regarde moi...j'ai survecu ;) lol
mais je me soigne, hein ;)
S
35 ans 3465
Je trouve aussi qu'il faut savoir pardonner.

On dit tous des conneries pas possible quand on est ado. Moi aussi j'ai certainement blesser des gens, même si ce n'était pas intentionnel.

Oui, parce qu'en général, quand on se moque de quelqu'un, vers ces âges là, c'est plus pour rire, et faire rire, que pour blesser...

Après oui, c'est un manque cruel de réflexion, mais est-ce qu'on doit on vouloir à chacun d'entre nous, pour les bêtises qu'on a faites, à 14 ans...

Je n'ai jamais vraiment été persecutée, me concernant. Bien sûr, j'ai déjà essuyé quelques remarques, comme tout le monde à cet âge là, mais il n y a jamais eu d'acharnement sur moi...Peut-être parce qu'en général, dans ma classe, il y avait toujours quelqu'un de plus "différent" que moi.

Mais quand on est ado, on est tendre avec personne. Mince, grosse, petite, grande, il suffit de venir habillé différement, avec une coupe de cheveux révolutionnaire, pour se prendre une remarque...Donc je pense qu'il faut arrêter de dramatiser.

Moi aussi j'ai peur quand je passe devant un groupe de mecs, qui ont aproximativement mon âge. Même maintenant étant mince...Et ce n'est pas tant de la remarque que j'ai peur. C'est juste que je n'aime pas me soumettre au jugement d'autrui. Et en passant devant un groupe de personne, c'est ce que tu fais.
43 ans 685
A chaque fois que je passe près d'un groupe de personnes (femmes ou hommes), j'ai tendance à relever le museau et passer sans les regarder. Non, je ne les méprise pas et je ne veux pas me sentir supérieure à eux mais j'ai tellement peur d'entendre une méchanceté sur moi que je marque le dédain et l'indifférence pour ne pas les entendre justement.
Cette peur de l'insulte qui me laissera sans répartie, seule avec moi-même, me tient toujours au ventre quand je suis dans la rue. Du coup, j'occulte le monde autour de moi. Il n'existe pas et je vis sans faire attention au reste.

J'ai pardonné à toutes les personnes qui m'ont fait du mal, qui se sont moquées et m'ont insultées.
Cependant, j'ai toujours trouvé ça facile de dire "j'étais jeune. je ne savais pas ce que je faisais". Ca n'explique pas tout, ça n'excuse pas tout et je trouve que c'est se déculpabiliser trop rapidement du mal qu'on a fait. Du plus loin que je me souvienne, je savais pertinemment que ce que je pouvais dire aurait pu faire du mal ou a fait mal. Qu'on ne sache pas toute la répercussion que ce qu'on dit peut avoir est un fait mais qu'on ne me soutienne pas qu'on ne se rend pas compte que ça fait mal. On le sait parfaitement même à 8 ans.
Le nombre de fois que j'ai dit une méchanceté à une fille parce qu'elle n'était pas ou plus ma copine :roll: et c'était bien volontaire pour lui montrer qu'elle n'était pas comme moi...
Je suis d'accord avec Spounette... Il ne faut pas minimiser la responsabilité des autres. Je pense qu'il ne se rende pas compte à quel point c'est douloureux mais ils savent que cela fait du mal...
S
35 ans 3465
Ben pourtant, moi je trouve que c'est une raison suffisante, pour pardonner...

Personnellement, je ne me sens absolument pas coupable, des conneries que j'ai pu dire à 14 ans ( qui ont certainement dû en blesser plus d'un ) tout simplement, parce que je ne suis plus cette personne là. J'ai mûri, je pense différemment aujourd'hui, j'étais une gamine...Et si on revenait me voir, pour me dire " tu m'as blessé à cette époque", je dirais " j'étais une gamine". Et il ne faut pas attendre de moi, que je me sente coupable, de ce que j'ai dit, ya trois plombes.

On parle pas de morts d'hommes là ( ça ce serait impardonnable, à n'importe quel âge), mais de remarques desobligeantes. Faut pas non plus, tout tourner à la tragédie. Mince/ grosse, confondu-es, tout le monde se ramasse des paroles blessantes, c'est comme ça.
1910
Je ne pense pas que ça serve à grand chose de nourrir de la haine pour toutes les petites moqueries subies....parce qu'en ce qui me concerne, si je devais retenir toutes les reflexions que j'ai eues pendant toutes mes années collège, je serais sacrément aigrie!

Après, dire "non mais c'est pas méchant, quand on est jeune on ne pense pas a mal", j'ai du mal. Quand on est petit, je dis pas. A 13 ans, j'estime qu'on est parfaitement conscient du mal qu'on fait. Me faire traiter de grosse vache, quand la personne le fait une fois puis finit par m'ignorer, finalement je passe à autre chose. Mais en troisième, le mec de ma classe qui a décidé de faire de moi sa victime, a base d'insultes quotidiennes, d'humiliations (il s'est amusé a faire par ordi une histoire illustrée, dont l'héroïne était une vache nommée Angéline, et il l'a fait circuler, sachant qu'on devait être a peine 300 élèves et que j'étais la seule a porter ce prénom....), de croche-pieds, de crachats, il fait pas ça "pour rire". Juste parce qu'il voulait a tout prix être populaire et qu'il voulait imiter ses copains qui étaient pourtant bien plus "soft" à mon égard. De mon côté, j'étais le genre à vouloir éviter les conflits, à vouloir me faire aussi petite que possible, j'avais beau essayer de me défendre, je manquais de caractère. Mais intérieurement je nourrissais une haine incroyable. Envers ce mec qui n'avait d'autre motivation que de faire du mal. Envers moi qui n'était pas capable de me défendre, qui n'a pas su être forte, qui n'a pas su avoir la repartie nécessaire (après coup, c'est pas dur.....j'aurais du lui demander d'ou venait cette obsession a mon égard, lui dire que j'étais flattée qu'il consacre une soirée de sa précieuse vie a inventer une histoire en pensant à moi....), qui rentrait du collège avec un vide incroyable et l'irrépressible envie de dévorer tout ce que je trouvais dans mon placard,espérant que ça me ferait oublier ce que je vivais au quotidien. Envers le collège et sa mentalité de merde. Envers mes "copines" qui ne cherchaient même pas à me défendre, a qui il arrivait même de rire aux vannes de ces connards.

Je suis sortie de ces années collège avec une piètre opinion de moi, toute confiance en moi disparue (faut dire qu'a l'époque, ma mère vivait avec un homme qui prenait plaisir a me dire quotidiennement que je n'étais bonne à rien et que j'étais "grasse comme un mulot"). J'étais devenue agressive, susceptible à mort.....je voulais faire croire que je m'assumais, que je ne laisserais plus personne m'attaquer, au fond, j'étais capable de me dire "j'suis qu'une merde"....

Au fond, je m'en voulais a mort, je me disais que si j'avais plus de répondant, on m'aurait laissée tranquille.....au collège, je n'étais pas la seule grosse, il y'avait même une fille plus grosse que moi, mais JAMAIS on ne l'embêtait (faut dire, je m'y serais pas frottée non plus, elle avait un tempérament de bouledogue, je ne sais pas si c'est mieux....). Moi, je faisais plus jeune que mon âge, j'étais un peu "naïve", je croyais qu'a force d'être gentille, on allait finir par l'être avec moi.....

On aurait du me prévenir que quand on rentre au collège, que tu sois trop gros,trop petit, trop grand, trop roux, avec des oreilles décollées et un appareil dentaire, on trouvera toujours le moyen de t'embêter.....

Au final, je crois que si je recroisais ceux qui se sont moqués de moi, franchement, j'oublierais, je passerais a autre chose, je parlerais du "bon vieux temps" qui n'était pas si bon que ça....Après tout, je n'étais pas une oie blanche, il m'est déja arrivé de me moquer d'une personne que je n'aimais pas, avec qui j'avais des "embrouilles" (donc, je sais parfaitement que ça fait mal), et de passer à autre chose.Mais mon camarade de troisième (pour dire, je n'ai RIEN oublié) qui m'a persécutée, mon beau-père, je ne peux pas leur pardonner....c'est en grande partie que je dois ce travail de sape sur mon estime de soi.
S
35 ans 3465
Mais bien sûr, qu'à 13 ans, on sait que ce qu'on fait es mal.

Je ne suis pas entrain de dire qu'à cet âge là, on est abrutis finis, incapable de distingué le bon du mauvais.

Ce que je veux dire, c'est que bien qu'ayant connaissance que ça peut faire mal, ce n'est en général pas dans ce but qu'une personne te prend en grippe, comme ça, mais plus pour s'éclater et se marrer, aussi cruel que cela puisse paraître. ( S'il n y a pas eu d'embrouille et qu'il n y a pas de raisons valable à cet acharnement).

Je ne me suis jamais acharnée toute ma scolarité sur une personne, et je n'ai jamais été cette victime non plus. Mais il m'est arrivé d'envoyer des vannes, à une personne qui ne m'avait rien fait, parce que ça m'éclatait, mais aucunement pour blesser la personne. Même si je savais, que ça ne devait pas lui faire plaisir. Mais honnêtement vers ses âges là, moi je pensais que ça énerverait plus, que ça ne blesserait...
1910
Sibell a écrit:


Je ne me suis jamais acharnée toute ma scolarité sur une personne, et je n'ai jamais été cette victime non plus. Mais il m'est arrivé d'envoyer des vannes, à une personne qui ne m'avait rien fait, parce que ça m'éclatait, mais aucunement pour blesser la personne. Même si je savais, que ça ne devait pas lui faire plaisir. Mais honnêtement vers ses âges là, moi je pensais que ça énerverait plus, que ça ne blesserait...


Ah non mais attends, j'en ai fait autant au lycée, pas souvent, mais c'est déjà arrivé! C'est pour ça que vis a vis des personnes de collège-lycée qui m'ont vannée, même si ça m'a blessée, franchement je ne leur en tiens pas rigueur, si je les revoyais, je me jetterais pas dans leurs bras mais je saurais me conduire en adulte et discuter normalement, mais envers ce mec qui m'a harcelée (oui, j'estime que c'est du harcèlement) alors qu'a la base je ne lui avais rien fait (ma seule "erreur" était d'être grosse), je ne peux pas. Je l'ai déja recroisé, je l'ai ignoré, je crois que s'il venait me parler, je serais plus que glaciale. Je n'exige même pas qu'il s'excuse, je me doute qu'il ne culpabilise même pas, mais il ne fait pas partie de ma vie, il est redevenu un "inconnu" et c'est mieux ainsi.
43 ans 685
J'étais jeune.
J'étais conne.
J'ai fait du mal mais y a eu pire que moi.
Fallait bien s'amuser.
Et puis c'est pas comme si j'avais tué le chien hein
Et puis c'était y a longtemps.
C'était fait à mal mais pour énerver.

Ainsi, la méchanceté et l'impact psychologique seront minimisés à tel point que c'est la victime des moqueries et autre qui se retrouve l'imbécile de l'histoire. Pourquoi se plaindre? pourquoi tu as retenu ça dans ta vie? T'est stupide de ne pas avancer dans la vie en oubliant toutes ces vannes.

Effectivement, une vanne dite d'une copine juste pour rire et la taquiner, ça ne fait pas de mal et y a pas mort d'hommes. Mais combien de personnes ont fait juste une vanne pour son gros nez, ses oreilles décollées etc?
42 ans Le Havre 2722
Ce texte a réveillé beaucoup de mauvais souvenir en moi... :(

Au collège, je ne comprenais pas pourquoi on s'acharnait sur moi : insulte, coup, crachat... Et tout ça, presque tout les jours. Oui, j'étais grosse (je le suis encore, d'ailleur). Oui, je ne portais pas les dernières fringues à la mode. Oui, je n'avais pas les mêmes goût musicaux que mes camarades. Et alors ? Ca ne méritait pas un tel déchaînement de violence envers moi. :(

Aujourd'hui, je vient de m'apercevoir qu'ils ont bousillé mes années collèges. Vous savez, les fameuses années collèges où l'on découvre les premières booms, les premiers flirts... Tout ça, je ne l'ai pas vécue à cause d'eux car j'avais une estime de moi tellement basse que je ne voulais plus rien faire pour avoir une vie sociale "normale". Et ces souvenirs continus à me poursuivre car, comme il a été dit, quant un groupe de jeune rient à mon passage, je reste persuadé que c'est de moi que l'on se moque alors que ce n'est peut-être pas vrai. C'est pas facile à vivre tout les jours.

Pourtant, il y a des années, j'ai recroisé un de mes "camarades" qui m'a dit qu'on était "tous passé par l'âge bête". D'accord... Mais je n'ai pas oublié et j'en souffre toujours de leurs bêtises alors que je ne devrais pas car c'est loin et que c'était "l'âge bête".

Je ne sais pas si éduquer les enfants en leur inculquant la notion de respect changera quelque chose. Et si c'était une sorte de "passage obligé" pour instaurer la loi des "dominants" et des "dominés" ? :? :?:
B I U


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