43 ans
685
En l'occurrence, je n'ai pas parlé de l'obésité dans les railleries.
Qu'on se lance de temps en temps des vannes et le faire constamment sur le même sujet/point d'une personne est autre chose.
Je ne comprends pas et ne comprendrais pas et ne pardonnerais pas plus l'acharnement sur une personne. Je n'ai jamais trouvé ça drole et pour moi, je trouve difficilement une excuse valable de faire subir ce genre de traitement à une personne.
J'entendais constamment des blagues et vannes pas drôles sur mon physique de la part des amis.
On oublie tout de même l'impact que peut avoir les mots même si on les calle avec de l'humour, on l'emballe avec un sourire et on lui ajoute le noeud "c'est pour rire". Les mots sont là.
J'ai été une "tête de turc" pendant deux ans en scolarité publique, puis je les ai tous retrouvés ces chers camarades pour mes années collège. On m'a insulté, frappé, ri au nez, raillée, moquée, huée. On m'a aussi humiliée. On m'a volé mes affaires ce qui m'apportait punition soit par les professeurs (où est ton cahier? t'a pas tes affaires?) soit par mes parents (t'as encore perdu tes stylos?! où est ton manteau? Comment ça planqué?) Et les fois où j'ai voulu en parler, la CPE m'a sorti "ils sont jeunes, c'est pas méchant, c'est toi qui prend mal les choses" Tiens, ils sont jeunes, ils comprennent pas l'impact de leur geste... Du coup, on dit plus rien. On se mure dans son silence et dans son mal-être. Ma première envie de disparaître a déboulé à 12 ans quand la seule façon qu'on m'appelait était "grosse truie"...
Ca c'est mon expérience. Donc je suis peut-être trop vindicative et peu tolérante sur ce sujet désolée.
J'ai été ensuite surveillante d'externat dans un collège et ce pendant 6 ans. Et je sais pertinemment que ce n'est pas qu'une question de poids mais bien d'un critère bien défini qui peut nous échapper.
Qu'on se lance de temps en temps des vannes et le faire constamment sur le même sujet/point d'une personne est autre chose.
Je ne comprends pas et ne comprendrais pas et ne pardonnerais pas plus l'acharnement sur une personne. Je n'ai jamais trouvé ça drole et pour moi, je trouve difficilement une excuse valable de faire subir ce genre de traitement à une personne.
J'entendais constamment des blagues et vannes pas drôles sur mon physique de la part des amis.
On oublie tout de même l'impact que peut avoir les mots même si on les calle avec de l'humour, on l'emballe avec un sourire et on lui ajoute le noeud "c'est pour rire". Les mots sont là.
J'ai été une "tête de turc" pendant deux ans en scolarité publique, puis je les ai tous retrouvés ces chers camarades pour mes années collège. On m'a insulté, frappé, ri au nez, raillée, moquée, huée. On m'a aussi humiliée. On m'a volé mes affaires ce qui m'apportait punition soit par les professeurs (où est ton cahier? t'a pas tes affaires?) soit par mes parents (t'as encore perdu tes stylos?! où est ton manteau? Comment ça planqué?) Et les fois où j'ai voulu en parler, la CPE m'a sorti "ils sont jeunes, c'est pas méchant, c'est toi qui prend mal les choses" Tiens, ils sont jeunes, ils comprennent pas l'impact de leur geste... Du coup, on dit plus rien. On se mure dans son silence et dans son mal-être. Ma première envie de disparaître a déboulé à 12 ans quand la seule façon qu'on m'appelait était "grosse truie"...
Ca c'est mon expérience. Donc je suis peut-être trop vindicative et peu tolérante sur ce sujet désolée.
J'ai été ensuite surveillante d'externat dans un collège et ce pendant 6 ans. Et je sais pertinemment que ce n'est pas qu'une question de poids mais bien d'un critère bien défini qui peut nous échapper.