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dépression et choix difficile : démissionner

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38 ans rhône alpes 285
ben c'est bien ça le problème, cela ne me fait même pas plaisir d'avoir une classe, cela me génère de l'angoisse, du stress, je me dis c'est reparti pour un  
tour... je ne tiendrais pas le coup...

je sais que pour l'instant je me sens incapable de continuer ce boulot qui me détruit la vie.

Mais je ne peux m'empêcher que si je n'avais pas cette maladie si ça se trouve tout roulerait...

mais je n'arrive plus à voir les côtés positifs de ce boulot

par contre si j'arrête je me retrouve sans rien, je repars de zéro et cela m'effraie aussi... mais je sais qu'à l'heure actuelle je ne peux plus continuer comme cela...
53 ans quelque part sur la terre 2527
d'accord ah oui effectivement dur réformes
alors tu sais , je vais te dire , je sais de quoi je parle en matières de dépression et même si on est mal , elle a quelques peu le pouvoir de nous faire ressentir les choix à faire et on perçoit les choses différemment .
alors si tu ne te sens pas bien dans ce travail alors c'est que sans doute , tu dois changer de voie.
peut être devrais tu faire un bilan de compétence pour changer de voie et sans doute t'épanouir.même si je sais si financièrement ça ne sera pas super
56 ans 14650
amaline,

Je l'ai dit plus haut et je dirais encore la plus important c'est toi..pas le travail, pas les gens, pas tout la reste mais toi

Si tu ne va pas bien la reste n'irait jamais bien.

Il faut que tu trouve l'aide et le soutien que tu as besoin avant que tu passe à l'iréparable

Preserve toi en priorité

:kiss:
53 ans quelque part sur la terre 2527
Strega, tu as parfaitement raison , ma psy me dit souvent d'ailleurs que tout part de soi et il n y a que soi qui est important , le reste ,c'est le second plan
R
38 ans rhône alpes 285
en fait j'ai rendez vous lundi et mardi prochain avec la psychologue et le psychiatre de la clinique où j'étais allée l'année dernière pour me soigner et faire le point. Mais ce n'est que deux rendez-vous avec l'un et l'autre, et je ne vais pas tout régler en deux rendez-vous... or j'en suis arrivée à un point où je sens que je n'ai plus le choix, je ne peux plus rester indéfiniment dans ce mal être...
52 ans strasbourg 6049
si tu ne vois pas d'issue, change de voie.
56 ans 14650
C'est sure mais deja c'est bien d'avoir les rdv au moment ou tu ne peux plus et ou tu va avoir la possibilité de t'exprimer

Ensuite vous aller voir ensemble ce que peux etre fait dans le court/moyen et long terme
R
38 ans rhône alpes 285
parce que moi je me vois démissionner, ensuite retourner vivre chez mes parents, car je suis quand même à plus de 500 km de chez eux et de mes amies, travailler en intérim, essayer de trouver des stages, boulots dans les bibliothèques et l'année prochaine suivre une formation pour passer les concours et devenir bibliothécaire ou documentaliste

(je pense aussi au secrétariat, j'adore ranger les papiers, accueillir les gens,ect)

j'ai regardé il y a des DUT et des licences professionnelles qui permettent d'avoir des stages et se rendre compte de la réalité du métier...

mais je veux bien discuter avec eux sur le fait que je prenne le bon choix et que je ne le regretterais pas plus tard tout ma vie (bien que j'en doute fortement)

et si ils ne m'accordent pas beaucoup de temps...
52 ans strasbourg 6049
mais cette décision n'appartient qu'à toi et toi seule. tu n'as pas à tenir compte de ce que les autres voudraient là. c'est ta vie pas la leur...
R
38 ans rhône alpes 285
oui mais je vois que j'ai plus d'issue psychologiquement dans ce métier mais il me reste toujours une petite voix qui me demande : tu es sure que tu fais pas la plus grosse connerie de ta vie à cause de ces foutues crises de panique invalidantes?
R
38 ans rhône alpes 285
mais en même temps je me demande si c'est pas un réflexe de "survie", étant donné que j'ai peur de l'inconnu et que je vois pas du tout ce qui m'attend derrière à part de la galère...
51 ans 35 10308
amalinefee a écrit:
parce que moi je me vois démissionner, ensuite retourner vivre chez mes parents, car je suis quand même à plus de 500 km de chez eux et de mes amies, travailler en intérim, essayer de trouver des stages, boulots dans les bibliothèques et l'année prochaine suivre une formation pour passer les concours et devenir bibliothécaire ou documentaliste

(je pense aussi au secrétariat, j'adore ranger les papiers, accueillir les gens,ect)

j'ai regardé il y a des DUT et des licences professionnelles qui permettent d'avoir des stages et se rendre compte de la réalité du métier...

mais je veux bien discuter avec eux sur le fait que je prenne le bon choix et que je ne le regretterais pas plus tard tout ma vie (bien que j'en doute fortement)

et si ils ne m'accordent pas beaucoup de temps...


Je suis aussi d'accord que c'est ta vie et donc tes choix, et les choix on les fait avec ce qu'on a et ce qu'on ressent au moment où on les fait... N'attends pas de tes psy quelque chose qu'ils ne peuvent pas t'apporter (parce que je ne pense pas qu'un psy soit là pour donner des conseils sur la façon dont tu dois vivre ta vie).
Si tu envisages une autre voie pour toi, que tu as un peu réfléchi à comment tu pourrais le faire, et pourquoi (et ça semble le cas à lire tes premières phrases) alors vas-y! Il ne faut pas que ça soit une fuite, mais si c'est un vrai projet c'est super, ne te rends pas malade pour un boulot, fais ce que tu penses bon pour toi maintenant.
52 ans strasbourg 6049
oui mais la vie est faite de virages et de tournants et de décisions parfois difficile. là y'a pas vraiment le choix : c'est oui ou non. et si tu restes il va falloir dealer cette angoisse. à toi de choisir qu'est ce qui est le mieux.

désolée hein mais pour moi à part les vacances je vois aucun avantage au taf de d'instit et /ou prof. pourtant je voulais le faire ce métier mais force est de constater que un ca me saoulait de galérer en fac, 2, plus je vieillis moins je supporte les cris, insultes et autres insolence, 3, j'ai quelques ami(e)s profs qui sont presque tous en dépression avant 40 ans. ca m'a calmé direct.
R
38 ans rhône alpes 285
mais ca me parait tellement un soulagement d'arrêter cette formation... quand mon père m'a dit mais arrête de te rendre malade pour ce boulot, arrête tout! cela a été comme si quelque chose en moi se libérait, une soupape qui sautait, et au début avant que je me mette en arrêt maladie lundi dernier, je me voyais revivre, repartir de zéro, réussir à maigrir, pouvoir enfin être heureuse... et maintenant bam! retour de manivelle, grosse période de doute, crises de panique encore présentes...
52 ans strasbourg 6049
ben oui c'est fait de virages... mais bon va bien falloir décider.
B I U