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dépression et choix difficile : démissionner

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38 ans rhône alpes 285
tout le monde me dit qu'on sent que j'ai pris ma décision a fond de moi (mes profs, mes amies, mes parents) tout le monde me voit arrêter... mais moi  
étant d'une nature à être paniquée dès qu'il faut faire un choix, indécise, ne pas savoir se décider, cela m'est dur... encore comme je disais à une amie, si j'avais quelque chose de sûr derrière, une formation, un métier, que je ne me retrouve pas sans rien comme là, mais il y a longtemps que j'aurais plaqué ma formation de prof et que j'aurai foncé vers autre chose...

si là j'avais une formation qui m'attendait, avec à la clef sur un boulot, mais j'aurai donné ma démission depuis longtemps, et je n'aurai m^me pas demandé une prolongation de scolarité suite à l'année dernière...

l'année dernière je n'aurai pas du tout tenu ce discours, j'ai fait un grand cheminement sur moi-même, je le sens. L'année dernière, j'ai l'impression que je me leurrais, voilais la face, je voulais sans cesse retourner bosser malgré la maladie, je ne voulais pas du tout arrêter.

Là c'est tout le contraire. Je veux vivre, ne plus me ruiner la santé, être heureuse.
56 ans 14650
amalinefee a écrit:
parce que moi je me vois démissionner, ensuite retourner vivre chez mes parents, car je suis quand même à plus de 500 km de chez eux et de mes amies, travailler en intérim, essayer de trouver des stages, boulots dans les bibliothèques et l'année prochaine suivre une formation pour passer les concours et devenir bibliothécaire ou documentaliste

(je pense aussi au secrétariat, j'adore ranger les papiers, accueillir les gens,ect)

j'ai regardé il y a des DUT et des licences professionnelles qui permettent d'avoir des stages et se rendre compte de la réalité du métier...

mais je veux bien discuter avec eux sur le fait que je prenne le bon choix et que je ne le regretterais pas plus tard tout ma vie (bien que j'en doute fortement)

et si ils ne m'accordent pas beaucoup de temps...


Je parlais de discuter avec les psys (au cas ou il y a incomprehension) pour un traitement et pour faire un travail sur soi pour pouvoir iradier les crises de panique et desaroire

Je discuterais meme pas avec tes responsables car ils ont rien à faire de tout ca, tous qui compte pour eux c'est que tu fasse le job, la reste :roll:

On ne peux pas savoir si tu aurait des regrets plus tard quelque soit la descion que tu prends.

Je n'ai pas de regrets, parfois j'ai du nostalgie pour mon ancien vie mais je ne retournerais pas meme que c'est encore possible car j'ai ma santé (surtout mental) et c'est ca qui prime pour moi

Si tu aime faire un travail de secretairat/achives etc il y a pas mal de possibilités je pense et ca tu peux trouver des formations
R
38 ans rhône alpes 285
en fait oui de toute façon je suis consciente que même si je démissionne il faut absolument que je continue à avoir un suivi psy derrière, car je suis encore malade, en dépression. Le psychiatre doit voir avec moi à ma demande pour changer mon traitement justement.

en fait jusqu'à présent je ne prenais que deux stablon par jour depuis que j'ai craqué à la toussaint, car fin août, me sentant un peu mieux, j'avais réduit mon traitement à un cachet par jour

aux vacances de la toussaint j'ai du reprendre deux stablon par jour, et lysanxia à la demande.

Et là j'ai vu mon médecin ce mardi qui en attendant que je retourne voir mon psychiatre m'a dit de passer à trois stablon par jour, que de tout façon elle n'avait pas compris pourquoi j'avais diminué, c'était trop tôt, et que pour mon âge normalement la posologie est de trois stablon par jour...
52 ans strasbourg 6049
amalinefee là tu tournes autour du pot et tu te cherches des excuses parce que t'as peur de l'inconnu c tout. ca sert à rien, le choix il faudra le faire et l'assumer. maintenant faut juste savoir ce que tu veux.
51 ans 35 10308
Je suis d'accord, tu as pris ta décision je pense, et elle te stresse (et c'est normal!) parce qu'elle a aussi des conséquences difficiles, mais je pense que tu as bien vu aussi ce que cette décision t'apporte de positif, donc essaye de te concentrer là-dessus.
Et évidemment il ne faut pas arrêter ton suivi psy, hein!
47 ans 93 1174
Tu dis que tu ne peux pas tenir jusqu'en février. Tu as ta réponse.
Il faut démissionner même si les conséquences sont assez difficiles.

Documentaliste, je le suis mais dans la fonction publique. J'ai une mauvaise image de ce métier dans a fp car on y met les dépressifs justement.


A ta place j'essayerais de tenir au moins pour avoir la titularisation et être sûre d'avoir ça avant de prendre un congé sans solde.
Mais je ne suis pas à ta place.

Tu vas prendre un risque et ce risque là peut t'amener là où tu seras épanouie.

Au final je ne sais pas plus que toi ...
R
38 ans rhône alpes 285
le problème c'est que pour l'instant je ne me vois pas du tout tenir jusqu'en février, je suis trop à bout de nerf et mes crises d'angoisse et de panique sont trop présentes et me bouffent trop la vie.

pour valider ma formation je dois encore rendre deux écrits qui sont basés sur mon stage et faire encore deux semaines de stages à la rentrée des vacances pendant lesquelles je dois avoir trois visites déterminantes.
R
38 ans rhône alpes 285
c'est facile de trouver des postes en tant que documentaliste dans la fonction publique? le concours est ouvert à tout le monde ? il y a un bon pourcentage de réussite?
112 ans Bretagne 1920
amalinefee a écrit:
en fait oui de toute façon je suis consciente que même si je démissionne il faut absolument que je continue à avoir un suivi psy derrière, car je suis encore malade, en dépression. Le psychiatre doit voir avec moi à ma demande pour changer mon traitement justement.


As-tu envisagé de prendre un congé de longue maladie ? Cela pourrait éventuellement te permettre de prendre du recul, et de repartir sur de bonnes bases. Tu devrais en discuter avec le médecin du travail.
R
38 ans rhône alpes 285
en fait je ne sais pas du tout comment faire pour en obtenir un, d'autant plus qu'il faut passer devant une commission, et qu'il y a certaines dates, et que l'on peut me le refuser... une collègue instit avait tenté cela, était passé devant la commission et on lui avait refusé le congé longue maladie, du coup tu te retrouves bien embêtée et sans rien... il me semble que les commissions étaient en janvier et en avril...
112 ans Bretagne 1920
amalinefee a écrit:
en fait je ne sais pas du tout comment faire pour en obtenir un, d'autant plus qu'il faut passer devant une commission, et qu'il y a certaines dates, et que l'on peut me le refuser... une collègue instit avait tenté cela, était passé devant la commission et on lui avait refusé le congé longue maladie, du coup tu te retrouves bien embêtée et sans rien... il me semble que les commissions étaient en janvier et en avril...


Ben c'est en démissionnant que tu te retrouves sans rien. Perdu pour perdu, moi j'essayerai.

Ton dossier, contenant des avis de médecins spécialistes, passe devant un comité médical. Perso, je suis dans une collectivité territoriale et on a plusieurs cas de congés de longue maladie accordés pour dépression.
47 ans 93 1174
En fait j'ai mal écrit mais je ne suis pas documentaliste dans la fp mais dans le privé.

Le concours de la FP est très difficile, à mon époque il y avait une épreuve d'histoire ou de français hyper hard (car de même niveau que les maitrises) et très peu de reçu.

J'ai une copine qui l'est en collège et elle s'éclate mais ça dépend d'où tu tombes ensuite mais le concours est très très difficile.
R
38 ans rhône alpes 285
ca m'enfonce encore plus tout ca ... je rate complètement ma vie...
52 ans strasbourg 6049
mais enfin pourquoi tu rates complètement ta vie? je vois pas du tout le rapport là... faut que t'arrêtes de tout ramener au taf déjà et aussi que tu sois un peu plus sure de ce que tu veux faire. si toi ca t'éclates de ranger et archiver je vois pas bien ce que tu fais dans une formation de prof.

si ne pas avoir de carrière c'est rater sa vie, je peux me jeter d'une falaise et tout de suite encore!!!
U
48 ans 1910
T'en es où ?
B I U