J'ai trouvé ça sur wiki, c'est un peu le cirque car je n'arrive pas à retrouver toutes les informations donc je vous mets les bribes qui permettent de comprendre une partie:
L'Algérie est une illustration de la complexité de la question de la nationalité en dehors de la métropole.
En effet, le statut de département français de l'Algérie n'obligeait pas à tous ceux qui y voyaient le jour à acquérir la nationalité française, ce qui aurait eu pour effet de les soumettre au Code civil des Français; en effet, que, depuis les décrets Crémieux, la population indigène avait sa condition qui restait régie par le « statut indigène », c'est-à-dire le droit civil musulman, dont les dispositions sont presque toutes en contradiction avec celles du Code civil
Comme dans le même temps, la pleine nationalité française avait été reconnue à tous les Juifs d'Algérie, on a reproché à Adolphe Crémieux d'avoir pris une mesure raciste en favorisant ses coreligionnaires, et en défavorisant les musulmans. Or, le judaïsme était une religion officielle en France, et le consistoire israélite n'avait été fondé par Napoléon, qu'à condition d'avoir préalablement admis qu'aucune règle ou disposition religieuse ne viendrait en contradiction contre les dispositions du Code civil pour régir le statut des personnes, des familles et de leurs biens. Il n'y avait donc pas de raison, ni de possibilité légale de faire un statut indigène israélite comme pour les musulmans.
En 1947, environ 62 000 personnes (pour la plupart d'anciens combattants) abandonnèrent le privilège de l'indigénat, pour acquérir la nationalité française
La France, pour déterminer à quels individus elle accorde la nationalité, conjugue le droit du sang et le double droit du sol.
Naît donc tout individu :
* ayant au moins un parent français
* ou né en France d'un parent au moins né en France.
Pour ce qui est des enfants nés en France de parents étrangers, dotés d'une carte de séjour, ceux-ci obtiennent la nationalité française de plein droit au moment de leur accession à la majorité légale, à la seule condition qu'ils résident en France lorsqu'ils atteignent l'âge de 18 ans et qu'ils y résident habituellement depuis l'âge de 11 ans (sur une durée minimale de 5 ans).
On voit alors apparaître le problème de tout à l'heure: que ce soit sol ou sang il faut qu'au moins un des parents soit soit français soit né en France, si un parent qui avait la nationalité ne l'a plus (attention ce n'est pas une perte, c'est quand on considère que ça n'a jamais été le cas): l'enfant peut la perdre.
Je continue à chercher, mais, désolée, pour l'instant je n'arrive pas à retrouver l'article qui expliquait très bien tout cela.