38 ans
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Je veux insister sur un point...Je voulais (maladroitement) illustrer par mon expérience le fait que le régime déclenche ou renforce les TCA car il bouleverse notre rapport à l'alimentation.
Mon régime a marché : mon yoyo se limitait à faire entre 58 et 65 kg, je tournais autour des 60 depuis 10 ans, après ce régime débuté à 80 kg. Donc je m'étais "stabilisée".
Oui, mais tout ça masquait une grande détresse, car du coup j'ai été en prise aux TCA. Ce régime avait complètement détraqué ma manière de voir l'alimentation. Je fantasmais une alimentation saine, me restreignais, m'interdisais le plaisir...Et j'ai fait de nombreuses crises de boulimie non vomitive.
Au final, perdre les kilos par ce régime m'a plus pourri la vie qu'autre chose, même si mon poids me convient. C'est ce qui m'a fait errer pendant 10 ans dans le mal-être des TCA.
Je travaille maintenant à me faire plaisir, à manger sans me faire de plan, sans me culpabiliser. Ce dont j'ai envie, quand j'ai faim.
Pourvu que le moins de personnes (de filles surtout, c'est une dominante féminine) soient atteintes de ces TCA...Quand l'alimentation est détraquée et qu'elle nous obsède c'est toute la vie (privée comme professionnelle) et l'image de soi qui en pâtit. Je crois que ça a aussi joué un rôle non négligeable dans ma déprime...
Bref, je me joins à la dénonciation des régimes pour les conséquences désastreuses qu'il peut avoir (et dans mon cas ça n'a pas été une histoire de kilos mais de vie)
Mon régime a marché : mon yoyo se limitait à faire entre 58 et 65 kg, je tournais autour des 60 depuis 10 ans, après ce régime débuté à 80 kg. Donc je m'étais "stabilisée".
Oui, mais tout ça masquait une grande détresse, car du coup j'ai été en prise aux TCA. Ce régime avait complètement détraqué ma manière de voir l'alimentation. Je fantasmais une alimentation saine, me restreignais, m'interdisais le plaisir...Et j'ai fait de nombreuses crises de boulimie non vomitive.
Au final, perdre les kilos par ce régime m'a plus pourri la vie qu'autre chose, même si mon poids me convient. C'est ce qui m'a fait errer pendant 10 ans dans le mal-être des TCA.
Je travaille maintenant à me faire plaisir, à manger sans me faire de plan, sans me culpabiliser. Ce dont j'ai envie, quand j'ai faim.
Pourvu que le moins de personnes (de filles surtout, c'est une dominante féminine) soient atteintes de ces TCA...Quand l'alimentation est détraquée et qu'elle nous obsède c'est toute la vie (privée comme professionnelle) et l'image de soi qui en pâtit. Je crois que ça a aussi joué un rôle non négligeable dans ma déprime...
Bref, je me joins à la dénonciation des régimes pour les conséquences désastreuses qu'il peut avoir (et dans mon cas ça n'a pas été une histoire de kilos mais de vie)