obligée de me battre avec mon fils

avr 2010

38 ans Caen 6651

Coucou,

cette situation doit être super difficile à vivre tant pour toi que pour lui... et quand tu dis :

isabelle59b a écrit:

Je regrette tellement ce qui s est passé,je

ne voulais pas qu il se sente mal.C'est si horrible de voir souffrir son fils que je me demande si la meilleure solution n était pas de le laisser jouer

arrête de regretter car s'il s'était perdu dans le virtuel c'est déjà qu'il n'allait pas bien... grâce à toi et à ta violente claque dans sa face, tu l'as ramené à la réalité et moi je t'admire d'avoir eu cette réaction

il souffre, il a 14 ans, ce n'est pas bien original... pour qu'il dépasse cet état de doute (même si on ne connaîtra sûrement jamais la source de ses préoccupations) il faut qu'il affronte la réalité et pas qu'il s'enfuit devant ses soucis grâce à la vie virtuelle

pour qu'il devienne aussi fort que sa maman, je pense que l'interdiction de jouer est la meilleure solution

en revanche, il faudrait ptet lui proposer d'autres activités (ensemble ou bien qu'il s'inscrive dans un club d'échec ou dans une association)

alors oui tu vas passer pour la méchante mais quand il sera plus grand il te remerciera (les ados ont l'air d'être adulte mais c'est pas du tout le cas et ils ont besoin de limites bien bien strictes parfois pour pas pêter un câble à l'aveuglette)

voilà je n'ai pas d'enfants mais j'ai été ado et j'ai suivi des cours de psycho sur le sujet donc je pense que mon conseil est recevable malgré tout

je te souhaite beaucoup beaucoup de courage

avr 2010

auppale

37 ans region parisienne 506

Effectivement il pourrait peut être être bon de mettre des régles et de faire les choses progressivement, ça aidera peut être a réengager le dialogue entre vous.

Sinon j'ai trouvé ces sites, ça peut peut être t'aider:
http://www.crje.fr/
http://www.game-addict.org/

Tiens nous au courant!

Bizzzz

avr 2010

Câline

56 ans Out of Africa... 4355

Izumi a écrit:

.Il n'avancera pas dans une psychanalyse si il y va contraint et forcé. ...dsl

En fait, je ne parlais surtout pas de psychanalyse. C'est personnel mais je ne supporte tout ce qui se rapporte à la psychanalyse ne serait-ce que le fameux et fumeux concept d'oedipe pondu par Freud !
Un spécialiste n'est pas forcément un psy d'ailleurs : ça peut être le médecin de famille si la confiance est installée.
Par faire preuve de de fermeté j'entendais plus : "je ne te laisserai pas tomber et/ou seul avec ta souffrance, je suis là, je t'aiderai" et ensuite, trouver la solution adaptée
Si l'enfant ne souhaite pas le psy, que puis-je faire ? Trouver une association de parents ou de jeunes qui parlent et traitent les addictions ?
Permettre à mon enfant de rencontrer d'autres jeunes qui ont souffert d'addiction et de violence et s'en sont sortis ?

Aller voir moi-même un psy pour me soutenir dans cette épreuve et pouvoir aider mon enfant ?

Je ne pense pas pour ma part qu'il minimiser les souffrances d'un enfant et ou d'un ado en attendant que ça passe. D'autant qu'Isabelle en souffre aussi !

Citation:

Ne cherche pas des excuses dans l'absence du père ou un défaut d'éducation

Pour moi il ne s'agit pas de trouver des excuses mais de comprendre.

Citation:

mais quand il sera plus grand il te remerciera

Les enfants n'ont pas à nous remercier pour ce que nous faisons pour eux.

je te souhaite bon courage Isabelle