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Arrêtez de vous croire schizophrènes ...

63 ans Au bord de la mer 15536
Je reconnais que ça ne doit pas être facile. Tout comme d'entendre des plaisanteries, comme le racontait vertige. Il faudrait pouvoir prendre un peu de distance...

Contente qu'on ait pu se  
comprendre ;)
R
39 ans 15384
Oui je suis contente aussi ;)
J'apprendrais a relativiser avec le temps ... ^^
40 ans Bruxelles 7458
C'est peut-être un peu hors sujet (quoi que) mais j'ai envie de rebondir sur le sujet parce que je le trouve intéressant.

Mon compagnon a fait une dépression assez violente (d'autant plus violente qu'il avait toujours tout gardé pour lui) et s'est senti soudain très proche du "dépressif".
Je veux dire par là qu'il n'était plus un individu mais un dépressif. Il se voyait comme tel.
Du coup, les remarques blessantes des gens sur les dépressifs (fainéants, sans volonté et cie) le touchaient particulièrement.
Et là il ne s'agissait même plus d'une différence de définition.

Du coup, il avait peur de reprendre son travail, peur d'être jugé.
Sur son lieu de travail, certains de ses collègues partagent les préjugés énoncés ci-dessus mais jamais ils ne les auraient appliqué à lui. Ils le savaient dépressif mais c'était différent, c'était une personne qu'ils connaissaient et qu'ils appréciaient.

Maintenant que mon compagnon va mieux, il ne se sent plus du tout concerné.

Comme quoi, plus on s'identifie au trouble, plus les remarques sont douloureuses.
Nous ne sommes pas que le trouble et toutes les personnes souffrant d'un même trouble (catégorie subjective, il ne s'agit donc jamais tout à fait de la même chose) ne le vivent pas de la même façon.


D'ailleurs, aucun de mes psy ne m'a jamais dit de quels troubles je souffrais et je ne l'ai jamais demandé non plus.
Bon, évidemment, je m'en doute puisque c'est mon domaine et que je vois bien le traitement qu'on me donne mais je ne suis pas le trouble; tout comme je ne suis pas la grippe quand je l'attrape.
R
39 ans 15384
Je n'ai pas demandé a savoir. C'est a l'hopital psychiatrique St Anne qu'on a établi le diagnostic,et pendant mon internement,et c'est plus d'une dizaine de médecins psychiatriques différents qui l'ont confirmé. Je sais que je ne suis pas folle au sens médical du terme ;)
48 ans perdue dans la belle campagne jurassienne !! 3031
CuteVengeance a écrit:
Je sais qu'il n'y a pas vraiment de manque de respect faits aux malades psychiatriques lourds,mais plutot de l'ignorance sur leur propre maladie je crois ...


il n'a pas que la schizophrenie en hopital psy
personellement, grande depressive, suicidaire pendant un moment, l'hopital psy je connais aussi...nous cotoyons beaucoup d'autres malades qui ont des maladies nerveuses toutes differentes les unes que les autres, il faut juste savoir ecouter le mal etre de chacun je pense :oops:
R
39 ans 15384
Je sais très bien tout ca ;)
Seulement,j'avoue qu'avec ma maladie,plutot grave,ca me touche d'entendre un dépressif dire " je suis fou,je dois etre borderline / bipo / schizo " c'est minimiser nos souffrances pour moi,mais au moins j'ai conscience que je dit surement des betises.
L'hopital psy,si tu savais le nombre de fois ou on m'y a emmenée en urgence,je connais ...
48 ans perdue dans la belle campagne jurassienne !! 3031
je pense que nos souffrances nous font oublier celles des autres
je te comprends tres bien tu sais
j'espere de tout coeur que le soleil rechauffera un peu nos coeurs ;) ;)
R
39 ans 15384
Merci beaucoup .. Je souhaite ca a tout le monde :D
B I U