Patty a écrit:J'ai été des années une gentille pathologique. Limite si je ne remerciais pas ceux qui me faisaient du mal. Et ben ça finit par passer, dieu merci ! :lol:
Tu ne perds pas ta gentillesse du tout, tu perds juste le côté pathologique de cette qualité. ;) Il y a un moment où il faut poser des limites. Ce n'est pas parce que tu es gentille que les autres doivent profiter de toi, se servir de toi quand ils en ont besoin et te lâcher quand ils n'en ont plus besoin ou qu'ils doivent te traiter comme "la gentille qui dira rien de toutes façons donc on peut faire ce qu'on veut avec elle".
Là tu poses tes limites. Tu as été gentille et en échange monsieur te traite comme quantité négligeable. Tu as le droit d'être mécontente et même de le faire savoir parce que tu n'es pas la bonne poire uniquement là pour "absorber" le mal être des autres. Alors dis à ce monsieur, selon ce que tu ressens pour lui, qu'il y a des règles élémentaires de politesse déjà et qu'en plus tu as droit à un minimum d'égards.
Fais attention aussi au fait de tomber toujours sur des gens qui ont besoin "de ton aide". Ce sont souvent des gens qui te pressent comme un citron et qui te lâchent quand tu n'as "plus de jus". Quand on tombe sur des gens comme ça tout le temps, ce n'est pas un hasard. On renvoie une image rassurante qui les attire, ils sentent qu'on est capables de prendre en charge ce qu'eux ne peuvent pas assumer et ils ont tendance à être des "bouffeurs" aux dépens des autres (bouffeurs de temps, d'énergie, de patience...).
Mais si on attire ces gens là, si on renvoie une image qui les attire, c'est qu'inconsciemment on cherche aussi ce genre de relation parce qu'on y trouve quelque chose, bien souvent le besoin d'aider l'autre pour ne pas montrer qu'on a soi même besoin d'aide ou d'attention. S'occuper des autres, c'est bien souvent renoncer à s'occuper de soi, parfois parce qu'on pense qu'on ne le mérite pas. ;)
C'est rigolo, j'allais ouvrir un post dans le même style !
Et tout comme Patty, je pense que ce n'est pas devenir méchant mais s'affirmer pour son bien. (ce que je suis moi même en train de découvrir... et je peux dire que ça fait bizarre, mais ça soulage aussi d'un grand poids)
Tout ce que tu dis Patty me semble tellement pertinent que je ne sais pas quoi rajouter.
Peut être aussi que le fait d'être gentil et de se laisser marcher sur les pieds, c'est parce qu'on veut être apprécié le plus possible des autres, de peur qu'on nous laisse tomber. Et qu'on est quasiment prêt à tout accepter et à pardonner à tout va dans cette crainte. non ?
En ce moment, je suis en train de faire le grand vide autour de moi. Je ne garde que les vrais amis sur qui je peux vraiment compter dans les moments de détresse (tu sais ceux qui se comptent sur les doigts d'une main !). Les autres : soit ils ont été irrespectueux et je ne leur parle plus, soit je les côtoie avec un intérêt plus lointain et un discours détaché. (personnellement ça me fait du bien de faire ce grand ménage de printemps (du coup, c'est vrai, on est au printemps !).
Je pense aussi qu'il est un peu difficile d'accepter que les autres ne soient pas comme on voudrait qu'ils soient. Il est aussi très difficile d'admettre que l'on s'est berné soit même avec une relation somme toute à sens unique.
C'est aussi bien notre façon d'être et de percevoir les choses, qui fait qu'on attire un certain type de personne, et parfois pas les bons : les "bouffeurs" d'énergie. Ceux qui sont capable de te presser comme un citron, et de te jeter tout aussi vite, quand il n'y a plus de jus comme dit Patty (again, oui oui Patty, j'ai apprécié ton message !! t'avais pas remarqué ?). Ceux là arrivent même à te faire culpabiliser. C'est ceux là qui font que tu te poses des questions sur comment être ?
Mais le gros du souci, ça vient de soi (je veux pas dire par là qu'on est des nazes de pas arriver à trouver des gens bien hein !), je veux juste dire que tout le monde est un "gens bien" avec quelqu'un d'autre ; il faut juste une bonne "alchimie", une bonne entente et SURTOUT l'égalité dans la relation ! On est pas à calculer le tu me donnes, je te rends, et inversement. Mais une égalité en gros. Il faut que les deux puissent s'y retrouver. Personne ne doit être lésé.
Alors, juste peut être que nous avons du travail, pour repérer les types de personne qui nous conviennent mieux. Et apprendre à éviter ceux qui nous usent.
Déjà je pense aussi que prendre conscience que certaines relations ne vont pas, ne sont pas équitables, nous abime... c'est un grand pas.
Le second pas, c'est d'OSER enfin y mettre fin ! en restant convaincu qu'il y a d'autres "gens bien" pour nous, et d'autres "gens bien" pour ceux qu'on laisse.
Et puis laisser tomber quelqu'un, c'est si grave ? on le laisse pas "tomber" d'ailleurs... on évolue. On part à la découverte d'autres et lui fait de même de son côté.
Evitons de nous vider de notre énergie.
Punaise, j'avais l'inspiration, et vous avez drôlement du bol que ce soit l'heure de plier mes gaules parce que l'inspiration est toujours là, et j'aurais pu écire encore !
Couraaaaaage, fuyons ! (et ben pour moi, c'est pas de la lâcheté que ce "proverbe" ! bien au contraire !)