G
Une suite telle que j'aurais aimé qu'elle soit? alors reprenons...
Galway a écrit:
Comme trop souvent, le train reste à quai et un message nous annonce une perturbation du trafic.
Poussée par un irrépressible besoin d'intervenir, je m'approche d'elle, et je lui demande si elle va bien.
Interloquée par ma question, elle ne me répond pas... j'insiste : "pourquoi es-tu si bouleversée?".
Elle m'ignore mais je n'abandonne pas : "tu sais, tu ne t'aimes pas c'est évident, pourtant tu es vraiment jolie, et ce jeune homme que tu viens de chasser était de mon avis, tout le monde ici l'a compris".
Les passagers les plus proches de nous, qui n'ont pas perdu un mot de mon monologue, hochent la tête discrètement n'osant pas intervenir davantage.
Le doute se lit sur son visage, elle commence à réaliser qu'il ne lui voulait peut-être pas de mal, au contraire.
Mais tous ces regards posés sur elle, c'est plus qu'elle ne peut en supporter. Fidèle à ses habitudes, elle prend la fuite.
Elle descend du wagon toujours arrêté, monte dans le suivant, et se retrouve nez à nez avec son prétendant bouché bée qui, quelques minutes plus tôt, avait lui aussi préféré s'éclipser.
La sonnerie retenti, les portes se ferment et le métro redémarre...
Galway a écrit:
Une très jolie blonde, toute jeune et très ronde, est debout face à moi.
Un charmant jeune homme de son age (à peine 20 ans) ne peut s'empêcher de la regarder, visiblement sous le charme. Elle doit être le seule dans la rame à ne pas s'en rendre compte, elle garde le yeux fixés au sol.
Au bout d'une dizaine de stations, se laissant dériver volontairement par les mouvements de foule vers elle, tout timide, il ose lui dire bonsoir.
Elle lève les yeux et sans même avoir eu le temps de le regarder elle le rembarre méchamment, comme s'il l'avait agressée. Il est descendu déconfit à la station suivante, elle est restée honteuse comme s'il s'était moqué d'elle.
Ca faisait longtemps que j'avais pas assisté à une scène aussi triste...
Un charmant jeune homme de son age (à peine 20 ans) ne peut s'empêcher de la regarder, visiblement sous le charme. Elle doit être le seule dans la rame à ne pas s'en rendre compte, elle garde le yeux fixés au sol.
Au bout d'une dizaine de stations, se laissant dériver volontairement par les mouvements de foule vers elle, tout timide, il ose lui dire bonsoir.
Elle lève les yeux et sans même avoir eu le temps de le regarder elle le rembarre méchamment, comme s'il l'avait agressée. Il est descendu déconfit à la station suivante, elle est restée honteuse comme s'il s'était moqué d'elle.
Ca faisait longtemps que j'avais pas assisté à une scène aussi triste...
Comme trop souvent, le train reste à quai et un message nous annonce une perturbation du trafic.
Poussée par un irrépressible besoin d'intervenir, je m'approche d'elle, et je lui demande si elle va bien.
Interloquée par ma question, elle ne me répond pas... j'insiste : "pourquoi es-tu si bouleversée?".
Elle m'ignore mais je n'abandonne pas : "tu sais, tu ne t'aimes pas c'est évident, pourtant tu es vraiment jolie, et ce jeune homme que tu viens de chasser était de mon avis, tout le monde ici l'a compris".
Les passagers les plus proches de nous, qui n'ont pas perdu un mot de mon monologue, hochent la tête discrètement n'osant pas intervenir davantage.
Le doute se lit sur son visage, elle commence à réaliser qu'il ne lui voulait peut-être pas de mal, au contraire.
Mais tous ces regards posés sur elle, c'est plus qu'elle ne peut en supporter. Fidèle à ses habitudes, elle prend la fuite.
Elle descend du wagon toujours arrêté, monte dans le suivant, et se retrouve nez à nez avec son prétendant bouché bée qui, quelques minutes plus tôt, avait lui aussi préféré s'éclipser.
La sonnerie retenti, les portes se ferment et le métro redémarre...