Je ne sais plus qui (pardon) disait qu'il fallait peut-être aussi être amis pour être un couple fusionnel (ou j'ai mal compris).
Nous, on est ensemble depuis sept ans. C'était (et c'est toujours) mon meilleur ami. Il n'empêche qu'on n'est pas un couple fusionnel.
Au début, j'étais peut-être plus fusionnelle que lui :lol: dans le sens où je réglais plus ou moins ma vie en fonction de lui. J'étais étudiante, il travaille dans la restauration. Donc, en plus de mes journées de cours, de mon travail perso à la maison, etc, j'attendais tous les soirs qu'il rentre. Comme il avait toujours faim à la fin du service, je l'attendais pour manger, même si c'était minuit et des bananes :roll:
Je supportais mal qu'il préfère s'évader dans ses jeux que faire des activités tous les deux, etc.
Avec le temps qui passe, je me rends compte que j'ai moi aussi besoin d'air. On s'aime mais on n'a pas les mêmes centres d'intérêt, le même rythme de vie et pas toujours les mêmes envies non plus.
Je suis moins collante et j'avoue que je le vis mieux, je suis plus épanouie dans mon couple (et lui aussi, du coup).
Est-ce que je voudrais d'un couple fusionnel ? Non, décidément non. En fait, j'avais juste une immense peur de l'abandon (merci mon cher géniteur) que j'étouffais en étouffant mon homme, et je souffrais beaucoup qu'il n'y réponde pas comme je l'aurais souhaité.
Quand il est en congés, au chômage ou quoi, j'avoue qu'au bout de quelques semaines l'un sur l'autre à la maison, soit j'ai besoin d'aller prendre l'air un jour ou deux toute seule soit je pétouille légèrement un plomb. Du coup, je me débrouille pour sortir régulièrement même juste pour aller marcher un peu.
En fait, je crois que si je ne fais pas régulièrement des choses sans lui (ne serait-ce qu'en étant dans une autre pièce, au minimum) j'oublie qu'il peut me manquer, que sa présence m'est agréable et je ne pense plus que "de l'air, j'étouffe". En somme, c'est dans la tête, quoi.
J'avoue qu'il m'arrive toujours de péter un plomb pour ses jeux, mais pour d'autres raisons (notamment quand il crie dans son micro au point que ses cris se heurtent à ma petite bulle)