j'ai eu le déclic lors d'un évenement bien précis, lors d'un séjour à l'étranger dans un pays où l'apparence compte beaucoup. le décalage culturel a abouti à un vrai questionnement sur moi-même. j'ai réalisé qui j'étais vraiment...à savoir une obèse... ça été le vrai déclic... en me comparant aux autres femmes, je me suis juste demandée pourquoi je n'arrivais pas être comme tout le monde... et surtout pourquoi je n'étais pas celle que je devrais être, celle que j'étais interieurement . ça a été le déclic pour commencer à m'interroger sur le pourquoi du comment.
une période psychologiquement très dure a suivi ... des questionnements sans fin. c'était pas une dépression, mais une immense colère contre moi-même et contre la personne qui m'a fait réalisé ce que j'étais devenue. j'ai mangé n'importe comment pendant quelques mois, et pourtant j'ai maigri énormément. Maintenant, j'ai réalisé la formidable puissance de l'esprit sur le corps. j'ai évacué toute mes contradictions. je n'ai plus envie de manger à excès, je n'ai plus besoin d'avoir cette sensation de saturation au niveau de mon estomac. je crois que sans réfléchir, j'ai mis en place un réequilibrage alimentaire. je me retrouve devant le rayon gateaux et biscuit, et je regarde pendant de longues minutes les piles de gateaux, et je ne ressens plus le besoin d'en acheter. pourtant, je reste longtemps, je suppose que c'est une question d'habitude et que je m'étonne un peu moi-même de ne plus me ruer sur la bouffe. je continue à manger du chocolat , mais ce n'est plus en quantité industrielle... j'ai l'impression d^'être en paix avec moi-m^rme.
j'ai résolu la question cruciale pour moi... pourquoi une partie de moi refusait de maigrir. et depuis que j'ai trouvé la réponse, mon comportement a changé. je sais que je suis encore loin d'être ce que je veux. mais j'y travaille jour après jour. je n'ai plus de barrières psychologiques, et c'est la première étape. maintenant, je dois soigner mon corps qui a souffert de mes dérapages. je ne dis pas que c'est tout rose maintenant, parce qu'après la colère vient la peur... la peur d'être ce qu'on veut être, d'être comme tout le monde. c'est une longue route, mais elle vaut la peine je crois.
alors je t'encourage à faire une analyse, quelque chose qui puisse t'inciter à trouver la question qui te fera réagir, qui te montrera tes contradictions internes. je sais absolument pas pourquoi le déclic est arrivé pour moi. mais je sais que c'est violent, une véritable déchirure car c'est dur de se regarder en face... il faut accuser le choc, mais ça vaut le coup.
Bon courage à toi.
bizzz