Tu travailles dans quel domaine, Huître ?
Je n'ai pas demandé la reconnaissance de travailleuse handicapée (même si j'y ai le droit) par peur de subir des discriminations. J'avais peur d'être étiquettée "handicapée" après le moindre job avec ce statut mais à ce moment-là je n'avais pas compris qu'on n'était pas forcé de révéler ce statut à l'employeur (mon "handicap" n'est pas visible).
Du coup je me demande si je fais une requête en ce sens ou pas.
Bon concernant le monsieur dont il est question dans ce post j'y vois un peu plus clair.
Est-ce que ton doudou a été ou est toujours très protégé par ses parents (du fait de sa maladie, entre autres) ? Parce que son attitude peut venir aussi de là.
Alors je ne sais pas où vous vivez mais à la fac de Lyon ils ont ouvert des formations sur les métiers du jeux vidéo (level design, infographie, programmation...).
Par contre, j'imagine que c'est trèèès sélectif. A voir donc.
En temps normal je dirais de laisser tomber cette idée d'école de JV, vu l'état de la demande dans ce domaine : beaucoup à vouloir se lancer, très peu d'élus.
Mais en même temps, quand on parle d'études, je perds toute rationalité et je me raccroche à la maxime "à coeur vaillant rien d'impossible".
Par contre il pourrait élargir son idée, faire une formation en informatique par exemple (j'ai un ami comme ça qui est fan de jeux vidéo, bon il avait beaucoup d'intérêt dedans et programmait déjà sur calculatrice assez jeune mais il connaissait pas grand chose de plus, il a commencé par un DUT en informatique puis une école d'ingé informatique et même s'il est passé par des trucs pas très passionnants (check les listes de clients chez Orange, missions SSII) aujourd'hui il se retrouve dans une petite boîte où ils développent des logiciels pour les ministères et à côté il développe des petits jeux pour iPhone, tout en programmant des petits jeux à côté, par loisir et passion)).
Enfin voilà.
Mais je crois aussi que bien souvent, la passion pour les jeux vidéo bouffe d'autres passions éventuelles. C'était mon cas, plus jeune (jusqu'à l'âge de 20-21 ans) je n'aimais rien d'autre que les jeux vidéo et progressivement je me suis désintéressée et je me suis rendue compte qu'en fait j'aimais plein d'autres choses.
Du coup quand on me demandait ce que j'aimais je disais que je n'aimais rien (parce que j'avais honte de dire que j'aimais les jeux vidéo car à l'époque (y'a 10 ans et +) ça donnait encore une image de gamin décérébré et les filles ne s'y étaient pas encore mises en masse). Et par la même, je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie.
Pas de projet + autres problèmes = dépression.
Pareil le jeu vidéo peut, dans certains cas, être un moyen de fuite. Pas toujours, hein ! Mais pour moi c'était le cas. J'ai mis du temps à m'en rendre compte. Fuir les responsabilités surtout. Responsabilités que je n'avais jamais apprises en ayant été surprotégée par mes parents, parce que malade. Et quand est dans le rôle de l'enfant surprotégé, c'est dur de s'y soustraire (à moins d'avoir un fort caractère que je n'avais pas), t'as l'impression que ta vie c'est ça, c'est le rôle que t'as à tenir et qu'en changeant de cap tu décevras tes parents en réalisant qu'ils ont fait erreur en te laissant dans une bulle. D'où ma question du départ.
Sinon je suis d'accord, il faut commencer par le faire participer à l'entretien de la maison et aux tâches qui relèvent du quotidien.
D'ailleurs ça m'étonne que ce soit toi qui vienne chercher des infos pour lui, tout ce qu'on a raconté sur l'AGEFIPH et l'AAH est disponible sur internet, il aurait pu trouver ça seul. Donc s'il ne trouve pas ce qu'il veut faire, qu'il commence à chercher tout seul ceux qui pourront l'aider. Des fois les occasions aident à trouver sa voie.
J'espère pour toi que tu te préserveras pour ne pas jouer le rôle de la mère avec lui, à mon sens ça n'apporte rien de bon au couple de faire ça.
Bises.