Pink Lady, c'est vrai que si nos amis ne vivent pas ou non pas vécu le surpoids ou l'obésité, ils ne pourront jamais savoir ce que c'est, ce que ça fait de vivre comme ça tous les jours. Ils peuvent difficilement nous aider, même s'ils peuvent y arriver.
Lenina, c'est sûr qu'il ne faut pas être trop cucu, beaucoup trop gentil. A une époque j'étais comme ça. Puis, j'ai vu ce que cela engendre: on profite de nous, et de surcroit, personne ne pense qu'on a un coeur qui peut avoir mal de temps en temps, personne ne cherche à savoir si ça va etc.
Depuis que j'ai compris ça, je suis toujours à l'écoute, j'aide quand je le peux, je donne des conseils, je réconforte etc, mais j'ai mes limites. Je sais que parfois, il n'est pas nécessaire de faire le gentil rien que pour aider. Et j'ai vu que les gens remarquent que j'ai plus de caractère. Ils savent qu'ils ne doivent pas me prendre pour un kleenex (se moucher dedans, et le jeter après).
Il fut une époque ou, effectivement, je me victimisais, j'en voulais à la terre entière, en l'humanité toute entière de ce que je pouvais vivre au quotidien.
Aujourd'hui, les choses ont changées, je sais que les autres n'y sont pour rien dans ce que je vis. Que je ne dois pas me poser en victime, ou en martyr. Dans la vie, rares sont les choses irrévocable. J'ai des problèmes de poids, je peux les régler. Depuis que j'ai commencé mon régime, j'ai perdu 25 kilos (je faisais 120 avant de le commencer), je sais donc que les choses peuvent aller mieux, et qu'il n'est pas nécessaire de se plaindre sans cesse, ce n'est pas ça qui règlera le problème. Il n'y a que nous pour régler le problème. :)