menorah a écrit:Je voulais savoir qu'elle était votre plus grosse honte.
Quand on y est en plein dedans on est pas fier.Mais c'est bien de le raconter un peu plus tard.Ca fait en général rire.
Oulààà… Maladroite et gaffeuse comme je suis, c’est pas les anecdotes qui me manquent à ce sujet. Petit florilège :
A 7 ans, au sortir de l’école, je me penche au-dessus d’une pièce d’eau pour en admirer les poissons… vous devinez la suite ? Eh oui : retour à la maison
(boah, à peine 15 min. à pieds) dégoulinant et larmoyant. A noter que depuis, il n’y a plus de poissons à cet endroit… conïncidence ?
A 14 ans : Première après-midi "shopping" avec les copines
(dans la foulée, acquisition de mon premier soutien-gorge, un blanc). En fin de journée, l’une d’entre elles décide de "vite aller acheter qqch " dans un dernier magasin, on l'attends dehors… après quelques minutes, la deuxième part "voir ce qu’elle fait"… encore quelques minutes et Gationne, restée seule, a l’idée lumineuse de tenter de voir ce qu’il se passe à travers la vitrine. Je me penche donc et ZBANG schlof schlof schlof schlof
*bruit de la vitre vibrant encore sous le coup*… il se trouve que la vitrine était nettement plus proche qu’il n’y paraissait… Stupeur du marchand de hot dogs voisin, gloussements des passants, hilarité totales de mes amies qui sortaient
(évidemment) au même moment. C’est p’être ben pour ça que j’aime pas trop faire les boutiques… ?
La même année, je fais l’acquisition d’un superbe costume de bain, décolleté juste ce qu’il faut, à rayures bleues et blanches… méfiante, je teste à la maison pour vérifier que les rayures blanches ne deviennent pas transparantes avec l’eau… ce n’est pas le cas, super ! Première sortie piscine de la saison : baignades, bronzette, rires, une p’tite glace pour la route, re-baignade, re-rires… sortie de piscine
(à noter : cabines sombres), je me crème, je me change et je rentre sagement à la maison… Comme d’hab’ maman m’accueille avec un joyeux " allez, fais voir si t’as bronzé ! "
(elle est toujours toute épatée en début de saison car je bronze très vite)… je soulève mon T-shirt pour bien montrer la différence ventre blanchâtre/mains toutes noires… et là, j’ai bien crû qu’elle n’arriverait jamais à se remettre tellement elle riait : j’avais bronzé en effet… jusqu’à travers le maillot… mais les rayures blanches seulement ! ! !
(genre Zèbre). Depuis, je prends bien soin de mettre de la crème solaire
partout avant d’enfiler mon maillot…
La plus magistrale (à mes yeux): à 18 ans, premier stage en bibliothèque.
En reclassant une brochure dans un tiroir à grosses poignées rondes
(vous savez, celles qu’on peut "tourner" pour bloquer l’ouverture du tiroir) je coince fort adroitement le premier bouton
(celui du col) de ma blouse… évidemment je ne m’en rends pas compte… je me relève d’un coup et… PLOP PLOP PLOP PLOP PLOP, tous mes boutons se font la malle d’un seul coup. Dieu merci la biblio’ était fermée à ce moment là et j’étais la première arrivée… mais le rire de mes collègues en apprenant ça en arrivant
(à me voir porter ma grosse veste d’hiver dans une pièce surchauffée, elles se sont vite douté que qqch clochait), celui de ma mère appelée en urgence pour me porter une blouse de rechange
(enfin, 4 ou 5 "pour être sûre", merci maman). Des semaines plus tard c’était encore l’hilarité générale… à chaque fois qu’on retrouvait un de mes boutons qui avaient giclé n’import-où…
Malgré nombre de glissades
(verglas, sols mouillés… il y a à peine quelques semaines, j’ai même réussi à me bousiller un genou à cause d’une semelle lisse), roulades dans les escaliers et trucs divers " déposés " sur mon chemin
(poteaux, bornes anti-incendies, portes vitrées, êtres humains, …), je n’ai pas réussi à faire mieux depuis.