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Les dégâts psychologiques à cause des remarques ...

41 ans Rhône 33
je vis moi aussi un clash familial qui se rapproche du tiens, je me bats contre toute une famille et par contre c'est ma mère mon cauchemard,
tu as déjà  
fait bcp de chemin, t'arrive-t-il de te perdre en route ? si oui comment fais tu pour avancer à nouveau, j'avoue que des fois je doute et je me demande si moi aussi je n'ai pas rêvé tout mon passé ???!!! heureusement que certains confirment bien ce que j'ai enduré sans quoi je me dirais la meme chose que toi tu t'es dite...
les relations familiales sont parofis difficiles, à moi elles me sont insupportable car rien de pire que de ne pas avoir d famille pour une femme qui comme moi est très très famille !
E
43 ans 144
polpette_mi, à qui s'adresse ta question? Parce qu'elle reprend des éléments de réponse de beaucoup d'entre nous ;)
E
43 ans 144
polpette_mi a écrit:

tu as déjà fait bcp de chemin, t'arrive-t-il de te perdre en route ? si oui comment fais tu pour avancer à nouveau, j'avoue que des fois je doute et je me demande si moi aussi je n'ai pas rêvé tout mon passé ???!!!!


Je vais me permettre de te répondre tout de même, même si la question était adressée à une autre:)
Se perdre en route? Bien sûr que oui. Je te dirais tant mieux, parce que c'est une remise en question, et que je pense que ce sont elles qui nous permettent d'avancer, de voir ce qui coince, de voir si on peut le régler ou pas.
Comment faire pour avancer de nouveau? En tombant..On se relève. On se relève de tout. Si c'est impossible seul, alors ça doit passer par des professionnels psy, mais la vie est trop courte, trop con parfois pour ne pas se relever de ce qui dépend de nous : ce que je veux dire, c'est qu'il y a des choses qui ne dépendent pas de nous : la maladie, les accidents, la mort..Tout se relativise à côté de cette évidence là. Je crois, très profondément-mais c'est l'idéaliste qui parle ;) ; qu'en terme de relations humaines, quasiment tout ne dépend, justement, que des êtres humains qui composent cette relation, de quel type qu'elle soit. Principe de base : quand on veut, on peut. Encore une fois, ça a l'air super simple à dire, je sais, la phrase à deux sous : j'avais prévenu, idéaliste à mort, rien d'impossible;). Parfois, la situation te semble inextricable, et il n'y a que le chagrin, les larmes, la colère, la fuite qui te fera dire que tu ne peux pas survivre à la situation. Le reste est une question de choix : tu dis que tu es très famille, ce que je ne suis pas, donc forcément mon discours peut aussi te paraître insuffisant. Alors affronte. Bats-toi. Parle, communique, dis à ta mère ce que tu ressens. Elle ne veut pas l'entendre? Cris. Écris lui une lettre, enregistre un message....? Tu auras fait ton possible. Douter, c'est humain, c'est normal, ça fait avancer, toujours, il n'y a que le temps et les épreuves du temps qui apaisent. Je l'ai dit pour ma part, je ne suis pas quelqu'un de totalement apaisée, ce serait trop facile, et mensonger de l'affirmer. Je me trompe, je commets des erreurs, mais j'avance. Si tes relations familiales te semblent insupportables parfois polpette-mi, pourquoi ne pas prendre un peu de recul, essayer- et non, je ne dirais pas que c'est simple-de te détacher un peu de cette famille, de moins les voir, de ne pas être autant en attente de ce qu'ils ne sont peut-être pas en mesure de te donner, là?
Ce que tu dis de ta mère m'a fait réagir, et, je l'espère, te donnera un peu de courage dans cette grisaille qui semble t'accompagner aujourd'hui : je l'ai dit, il n'y a que deux ans que j'ai dit à la mienne que je l'aimais, elle était, de toute ma famille, souvent la pire pour les insultes, monstrueuses, elle est malade, fragile, elle a un passé d'une lourdeur terrible aussi. Depuis...deux semaines -comme quoi, tout arrive! elle se comporte comme...une mère. C'est juste, pour moi, profondément nouveau, hallucinant, une vraie libération. Comme ce n'est pas la grande forme, elle m'a écoutée, pas juste entendue, écoutée, j'avais toujours pensé qu'elle n'était pas capable de le faire - ben oui, je n'ai pas fait qu'encaisser les coups gamine, je les ai rendus aussi...-et j'en ai profité, aussi, pour lui dire ce que j'avais sur le coeur, ce qui m'avait rongé -bon, pas tout hein..- toutes ces années. Et elle l'a écoutée. Elle ne peut pas solutionner ce dont elle n'est pas responsable, elle ne peut pas non plus régler l'impasse dans laquelle je suis avec mon frère et ma soeur, elle ne peut parler à la place de mon père -qui ne parle pas- mais ce qu'elle a fait, c'est juste énorme! Je sais que, quoi qu'il arrive, ça a déverrouillé quelque chose. Peu importe le temps que ça aura pris, peu importe le pourquoi du comment, ce qui compte, c'est juste le résultat : un bout de chemin en plus. Et le chemin, oui, il est long, toujours, jusqu'à la fin : s'il était court...à quoi servirait-il de l'emprunter...?
56 ans Out of Africa... 4355
Aptera a écrit:
il n'y a que deux ans que j'ai dit à la mienne que je l'aimais, ...?


Pour ma part, la mienne je n'ai jamais pu le lui dire et aujourd'hui, il est trop tard parce que je ne l'aime plus (depuis longtemps d'ailleurs : j'aimais une mère idéalisée, inventée, mais pas la "vraie" !) donc plus l'envie non plus d'une quelconque relation.

Je n'ai pas non plus pardonné et ça ne me pose pas de problème (ni de conscience, ni de pratique): je ne rumine pas.

Ca n'a pas été facile non plus, de me retrouver hors de cette famille là, avec cette impression d'être vraiment seule cette fois-ci
...et puis, au fur et à mesure du temps, j'ai rencontré des gens avec qui je me sentais - et me sens toujours - super bien. Pas de remarques désobligeantes, pas besoin d'être sur mes gardes, pas de "je te fais du mal mais faut pas croire hein, c'est parce que je t'aime" (ben voyons !): je peux enfin être moi-même et savourer avec plénitude et bien être les moments que je passe avec eux.

Alors aujourd'hui "ma" famille, c'est celle que je me suis construite : mon fils, mes ami(e)s

Soolies, je te souhaite du courage et de prendre les distantes nécessaires : c'est ton père (et ta mère semble t'il) qui a un problème avec ton poids, ça le regarde lui et lui seul ! Tu peux le lui dire ! L'important est de te protéger et de re-prendre confiance en toi
E
43 ans 144
Câline a écrit:

Je n'ai pas non plus pardonné et ça ne me pose pas de problème (ni de conscience, ni de pratique): je ne rumine pas.


Tout n'est pas pardonnable -tendre l'autre joue, c'est pas mon truc... Je ne rumine pas non plus avec les personnes qui m'ont fait du mal, et j'ai envoyé paître plus d'une personne dans ma vie. Si la situation est une impasse avec mon frère et ma sœur, c'est justement parce que je ne veux plus les voir, pas au sens où je veux régler la situation. Idéaliste oui, trop bonne trop conne euh...nan ;)
E
43 ans 144
Câline a écrit:
L'important est de te protéger et de re-prendre confiance en toi


+1000 ;)
41 ans Rhône 33
aptera tu es dans le juste je te suis sr tous les points par contre même si je suis très famille je n'ai pas de retour donc seule je ne peux pas me battre et franchement quand je vois les gens qui composent cette famille et leur fonctionnement leurs mensonges etc etc j'en suis plus que dégoûtée et j’ai pas envie d'aller vers eux, car à l'inverse d'eux je suis entière et sincère donc je ne me retrouve pas en eux et du coup ma vie n'est pas équilibrée.
en ce qui me concerne j'aurai jamais envisagé dans le passé pouvoir couper les ponts avec toute ma famille mais là c'est devenu plus que nécessaire car ma santé y passe.
Je suis la coupable dans tous leurs problèmes d'après eux donc je leur rends service aussi :)
Le plus dur n'est pas de ne plus les voir mais de réaliser que la relation que j'avais avec eux était comme celle d'une enfant battue mais qui en redemande. J'avais une réelle pression psychologique et à la fin je ne savais même plus qui croire, en qui faire confiance et qui me voulait du bien ou tout simplement qui m'aimait vraiment !!! J'en suis devenu presque folle !!!
Au final je me suis éloignée mais personne ne m'a retenue donc voilà là où le bas blesse : étais-je si indiférente aux yex de ma propre mère ??? bah non pas tant que ca puisque elle cherche par tous les moyens de se venger de ce qu'elle a pu ressentir quand je leur ai tourné le dos, mais en quoi est ce bon pour moi? comment puis je affronter ca et espérer avoir des relations normales avec elle alors qu'elle ne vit que dnas la haine et la colère, la méfiance et le mépris. La fuite... ce que j'ai fait, je me sens mieux mais je n'arrive pas à m'expliquer comment ai-je pu en arriver là, je suis en période de doute, et j'ai l'impression d'être folle, pourtt (et heureusement) les temoins de ma vie me confirme que je suis pas dans le faux, oui mais : suis je au moins dans le bon ??? je sais pas!
32 ans 3
Arf , le mien est pareil... :evil:
Ca donne ça:"Regardes ton gros ventre, attention, tu vas devenir obèse, " "nan mais ta pas vu comment tu grossis la ?"
Ect ect...

C'est ce même père qui aurait voulu que je sois grande mince et blonde , pffff !

Ah , ces parents, jamais contents :twisted:
39 ans 92 121
Comme je te comprend!
:x

Il est toujours difficile de grandir est surtout d'acquérir un minimum de confiance en soit quand le premier homme de ta vie (c'est se qui se dit en psycho!) te fait te sentir laide est pas à la hauteur. Donc manque de confiance en soit et en ses capacités.

Je pense que ton père ne réalise pas à quel point ces remarques peuvent être blessante et risque de te poursuivre toute ta vie.

Malheureusement le mal est fait, et je doute qu'il ne change un jour ou même qu'il se rende compte des dégâts que peuvent occasionner ses remarques.
B I U


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