Quand lors d'une soirée deux personnes plus ou moins bourrées ou à moitié défoncées s'envoient en l'air, difficile d'avoir une notion de consentement ou non...
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Vous n'êtes vraiment pas très loquaces pour narrer votre première fois. :roll:
Voilà comment ça s'est passé pour moi. C'est assez étoffé mais rassurez-vous, je ne l'ai pas écrit spécialement pour ce sujet ; c'est tiré de mon journal... ;)
Ma première fois s’est déroulée un peu après les vacances de printemps 1982 où j'avais été invité à une grande boum par deux copains ; je n'avais pas encore 16 ans et demi. Cette boum était plus classe que toutes celles où j’étais allé. Les filles présentes étaient un peu trop « sainte nitouche » à mon goût ; j'avais juste dansé un peu et bu des coups Puis, en fin d'après-midi, des « grands » sont arrivés ; parmi eux, une des filles retint mon attention. On commençait à spéculer sur mes chances de me la faire. Un de mes potes me fit remarquer qu'elle devait avoir dans les 18 ans et me dit de ne pas trop rêver. Merci pour les encouragements !
N'étant plus d'un naturel effarouché, il fallait que je trouve une « ouverture » ; le problème, c'est que je ne savais pas du tout comment faire pour aborder une « grande » ; de la même manière qu'une fille de mon age ? Bon, après tout, qu'est ce que je risquais sinon un refus ? Je me rapprochais donc en douceur et entrepris de lui faire les yeux doux ; au début, elle ne remarqua rien du tout. Courage, courage ! C'est alors qu'elle se douta que je lui faisais du gringue et sans détourner les yeux, j'avançais encore un peu plus. Là, elle se mit à sourire ; c'était un signe ! Encore un pas et j'étais tout près d'elle. Je ne savais pas comment engager la conversation et je me sentais un peu con ; je regardais rapidement dans une autre direction pour essayer de masquer mon embarras. C'est alors qu'elle me demanda mon prénom ; j'avais trouvé la fameuse ouverture !
Présentations succinctes. Elle, c'est Véronique, presque 19 ans, en fac, quelques mots pour ne rien dire, puis je lui demandais ce qu'elle et ses copains étaient venus faire dans une boum d'ados. Rengaine classique : elle était la copine de la petite amie du grand frère… Bon, je n'étais pas plus avancé ; le DJ en herbe nous passait du funk et du disco, alors que ce que je voulais, c'était un slow, bien-sûr ! Prenant mon courage à deux mains, je rapprochais mon visage et lui disais que j'aimerais bien l'embrasser. Elle me regarda, sourit, tourna la tête, me regarda à nouveau – je sentais qu'il y avait du bon ! – jeta un œil à droite à gauche et me donna un simple bisou sur les lèvres. Ca palpitait ! J'approchais ma main de la sienne qu'elle retira immédiatement en me demandant si je n'avais pas rencontré de fille. Je lui répondais qu'elles étaient un peu trop nunuches, ce qui la fit éclater de rire. Faire rire une fille, c'est toujours un bon début… Elle me demanda ensuite de descendre en bas de l'immeuble et de l'attendre ; elle me rejoindra quelques minutes après. Ah il ne fallait pas me le dire deux fois ! Je quittais discrètement les lieux après avoir dit au-revoir et merci au « propriétaire ». Arrivé en bas, j'avais la tremblote : qu'est-ce que je vais faire ? Elle me rejoint alors et nous voilà partis en direction d'un petit jardin public qui se trouvait non loin de là.
On s'assied sur un banc et commence à s'embrasser. Mais avant tout, elle me dit qu'elle ne voulait pas faire ça en haut. Elle n'avait rien de commun avec mes précédents flirts ! Pour moi Véronique était une femme et je me demandais dans quoi je m'étais engagé… Mon inexpérience avait l'air de l'amuser et je n'en menais pas large !
Il fut bientôt l'heure que je rentre à la maison. Tentant le tout pour le tout, je lui demandais si on se revoyait demain. Elle était d'accord et j'avais du mal à contenir ma joie. Elle me dit alors que j'étais trop mignon, sans que je sache vraiment ce qu'elle entendait par-là…
Nous nous retrouvions le lendemain à l'heure dite ; je m'étais fait tout beau pour ce rendez-vous pas comme les autres. On se dirigea vers le grand parc de la ville et trouvait un banc de libre, pas très bien placé, mais bon…
Baisers, petits câlins, je ne sais pas si je l'intriguais mais elle ne parlait pas beaucoup. Alors j'essayais de jouer au grand, mais elle ne fut pas dupe. Elle comprit rapidement que j'étais puceau ; et au bout d'un moment, elle reprit son « sérieux » en me disant qu'elle n'était pas celle que je croyais. Oh j'aime pas ça ! Je faisais donc un peu la moue ; c'est vrai que j'espérais la première fois avec elle, mais avant tout, si je l'avais abordée, c'est qu'elle me plaisait bien, tout de même ! Mais comment trouver les mots exacts quand on a 16 ans ?
Durant trois jours, on s'est revu tous les après-midis et avons appris à nous connaître un peu mieux ; j'avais vraiment du mal à me faire à l'idée qu'elle avait déjà couché avec trois mecs. Mais pourtant…
Le jour de la rentrée arriva et j'étais toujours puceau ! Bon, je n'en faisais pas une affaire d'état mais quand même ; elle repartait à la fac pour la semaine et j'étais très heureux car elle m'avait promis d'appeler le vendredi suivant quand elle serait rentrée. Ca allait être long mais je pouvais faire saliver les copains…
Et ce vendredi soir durant le dîner, j'avais une sacrée bougeotte ! Le téléphone sonna enfin : elle avait tenu sa promesse et me donnait rendez-vous pour le lendemain… On a passé un agréable week-end – enfin, deux après-midi ! – et on se donna rendez-vous le samedi prochain ; mais toujours pas de bagatelle !
Elle m'appela le vendredi soir et m'invita le lendemain à aller passer la soirée chez une copine avec des amis : et les parents furent d'accord puisqu'ils savaient où j'allais.
Après avoir tourné en rond tout l'après-midi, Véronique vint enfin me chercher ; son père lui avait prêté sa voiture. Gros gros bisous et en avant chez la copine… Arrivé là-bas, je n'étais pas très tranquille ; je me sentais comme un intrus parmi ces « grands ». Oh il n'y avait pas grand monde, mais… Ils me mirent rapidement à l'aise et l'hôtesse des lieux apporta les bouteilles. Une très bonne chose ! Discussions, rigolade, musique et buffet froid ; ses copains étaient très sympas…
Un peu plus tard, alors que les bouteilles se vidaient, Véronique et sa copine discutèrent un peu ; elles avaient l'air de bien se marrer et je me posais des questions ! Elle vint ensuite me rejoindre, m'embrassa et me dit de venir. J'avais compris ! Et nous voilà partis dans la chambre du petit frère de la copine. Oh je ne la ramenais pas ! J'avais l'impression que tous les regards se portaient sur nous et sur moi en particulier… D'autant plus que ça rigolait pas mal !
Véronique referma la porte ; elle avait un sourire d'un genre nouveau, elle était joyeuse, certes, un peu aidée par les quelques verres qu'elle avait bus… On s'asseyait sur le petit lit et nous embrassions ; c'était plus torride que sur les bancs publics et je me suis dit que mon heure était venue… Puis elle me parla d'une manière différente, un peu comme à un adulte ; elle m'avoua que je lui plaisais vraiment mais qu'elle avait peur que je veuille uniquement coucher avec elle et qu'elle avait fini par se rendre compte que ça n'était pas le cas. Les prémisses pouvaient débuter…
Baisers ardents, jeux de mains, tout allait pour le mieux… J'avais une gaule sévère et je fus rassuré de ce côté-là. Véronique fit alors tomber son tee-shirt et je commençais à lui peloter les seins à travers son soutien-gorge. J'en avais déjà touché… mais pas des comme ça ! Et c'était dans la pénombre, à travers des fringues ! Au bout d'un moment, comme je n'osais pas lui enlever, elle ôta elle-même son soutien-gorge. Oh là là ! C'était beau ! J'approchais mes mains frémissantes et me laissais guider par Véronique ; puis bien entendu, j'y portais mes lèvres. Et comme sa respiration s'accentuait, je me dis que je ne devais pas être si novice que ça…
Tout était nouveau pour moi : la nudité, le toucher, l'odeur ; qu'est-ce qu'elle sentait bon ! Ensuite, eh bien elle enleva son pantalon, me laissant le soin de m'occuper de sa culotte. Je fis alors glisser le petit morceau de coton et ma nana se trouvait ainsi nue devant mes yeux gourmands. On peut dire que ça m'a fait de l'effet ! Une belle petite chatte à l'air, je n'en avais vu que dans des revues… Véronique s'allongea alors sur le lit et je vins m'étendre à ses côtés. En l'embrassant avec toute ma tendresse, je lui caressais les seins et faisais descendre ma main entre ses cuisses. La sensation fut inénarrable ; son minou était tout chaud, tout humide et mes doigts se mirent alors à l'explorer tandis que mon initiatrice se laissait emporter par le bien-être. Je n'avais jamais doigté une fille mais je connaissais l'anatomie du beau sexe ; avec mon majeur, je cherchais le clitoris et le titillais. Je me suis dit alors que ça marchait quand j'ai vu que ça lui faisait quelque chose ! Et quand sa respiration s'apaisa un peu, je l'embrassais dans le cou en la serrant très fort contre moi… Elle me demanda alors si je ne me déshabillais pas.
Assis sur le lit, tandis que j'enlevais mes chaussures, elle passa ses mains autour de mon corps pour déboutonner ma chemise. Quelques instants plus tard… J'étais nu à mon tour, toujours assis, avec une belle érection, mais j'avais peur de me retourner. Avec tact, Véronique me tira doucement vers elle et je me plaçais entre ses jambes. Elle saisit doucement ma verge et me masturba un peu en me rassurant en me disant que ça allait bien se passer, car j'étais mort de trouille !
Débordant d'excitation, je mettais mon sexe contre sa vulve et la pénétrais doucement tandis qu'elle m'assistait dans la manœuvre en me prenant les épaules. C'était le paradis ! Euphorique, jubilatoire ; coucher avec une fille n'avait vraiment rien à voir avec une branlette ! Qui en douterait ! J'allais et venais, Véronique jouissait – je différenciais encore mal les différents plaisirs ressentis par une femme, mais je voyais que ça lui faisait du bien ! Ce que j'éprouvais dans le bas-ventre ? Impossible à décrire… Je jubilais comme un fou du fait que non seulement j'étais en train de devenir un homme, mais parce qu'en plus, ma nana avait l'air de prendre son pied ! C'est sûr, ça ne s'est pas prolongé vitam eternam…
Soudainement, je sentais que « quelque chose » allait se produire ; une pression fulgurante, suivie d'une sensation de picotement – et d'une jouissance à la hauteur ! – me traversa la verge. Véronique gémit plus fort et je ne sentais plus mes jambes ; à partir de cet instant, je n'étais plus puceau…
Après avoir repris un peu ma respiration, rempli de joie, je l'embrassais sur la bouche, les seins et lui disais amoureusement merci. Véronique aussi avait l'air heureuse mais j'attendais bien entendu qu'elle me donna son « verdict » ; ça avait beau être la première fois… Devant mon « angoisse », elle me prit dans ses bras et me dit que j'avais été très bien. Mon amour propre était flatté ! Elle ajouta alors qu'elle espérait que je n'aille pas m'en vanter. Oh il n'y avait pas de danger ; elle venait de m'initier à l'amour – enfin au sexe – avec une telle délicatesse et inspiration que j'aurais été le dernier des salauds si j'étais allé fanfaronner ! Maintenant je pouvais la regarder comme un homme…
Un peu plus tard nous avons rejoint les autres et fûmes accueillis sous les applaudissements et les sifflements ; Véronique se contenta de sourire, mais moi, j'ai dû piquer un sacré fard ! Enfin, à une heure avancée, elle me raccompagna à la maison. J'étais désemparé et mal dans ma peau ; je ne voulais pas la quitter… Contrairement à ce qui se produit parfois, c'est moi qui avais peur qu'elle me « jette » après la défloraison ! Elle m'embrassa alors câlinement en me faisant comprendre qu'on se reverrait bientôt… dès demain ! Je rentrais chez moi avec bien du mal et gagnais mon lit : la nuit n'allait pas être paisible…
On s'est revu le lendemain – sagement – puis le week-end suivant. Cette fois-ci, c'était un peu moins romantique : l'amour dans la voiture ! C'est ce soir-là que je lui ai fait ma première langue. Encore un instant savoureux que ce premier cunnilingus…
Puis les choses se sont « tassées » ; elle me dit assez rapidement qu'elle était en train de s'attacher, que j'étais jeune, qu'elle avait encore au moins deux années de fac ; bref, que notre liaison devait s'arrêter. Je sanglotais dans ses bras – elle aussi, quand même – j'étais malheureux mais je ne sentais qu'une douleur superficielle : elle avait raison sur toute la ligne… Pas d'avenir possible… On finissait donc par se quitter – enfin, quand je dis on ! – en « bons amis » ; elle resterait pour toute ma vie mon initiatrice et moi pour elle, je l'espère, un super souvenir…