En fait, un point sur lequel je suis plutôt d'accord : à l'âge relativement jeune où nous sommes, une fille en taille 42 n'est pas une ronde à aimer comme telle mais une potentielle mince qu'on aimera lorsqu'elle aura un peu maigri. Je me sens infiniment plus belle dans les yeux d'hommes un peu plus âgés, qui ont vu et su qu'être mince n'était pas forcément la norme.
Et oui, il y a des hommes qui aiment les femmes qui ont beaucoup de formes. Mais encore une fois, tu n'es pas une ronde, tu es une mince enrobée. Donc pas celle vers qui ils se tourneront forcément. C'est la manière dont je comprends le titre de son message.
Après, tout ceci n'est que généralités. Tu ne t'aimes pas, donc les autres ne peuvent t'aimer. Voila une généralité qui se vérifie plus qu'il ne faut.
Mais je doute que quiconque ici puisse t'aider. Non seulement tu ne t'aimes pas mais tu ne souhaites pas t'aimer. Tu te cherches seulement des excuses pour te morfondre dans ta souffrance. Alors, quoi? Tu t'imagines qu'être triste et mal aimée est la seule chose qui te rend unique? Tu sembles presque faire de ta douleur, du fait d'être méprisée des hommes un orgueil. Et ça, je trouve ça pathétique. C'est trop facile. Trop lâche. Tu n'as pas confiance en toi, admettons. Mais cela s'apprend. Et tu ne le souhaites même pas.
Être heureux, c'est un combat. Cela ne tombe jamais tout cuit. Les femmes qui aiment et sont aimées se sont battues pour obtenir la possibilité d'être heureuses. Pour conquérir l'amour, et pour le garder. Rondes ou non.
Toi, tu n'es pas grosse. Sûrement pas laide, personne ne l'est vraiment. Tu souffres d'un grave problème de l'homme occidental moderne : la victimisation. Tu te poses en martyre parce que cela te plait, de t'imaginer que le monde n'est pas fait pour toi, que les autres ne veulent pas de toi. Tu fuis.