Faut-il être soit mince soit taille XXL pour être aimée?

Mon arrière grand mère est née en 1905 et a toujours connu des hommes violents,a déjà été agressée sexuellement plusieurs fois,été battue au point d'en avoir des membres cassés,comme quoi,l'époque n'a rien a voir. Y'a autant de malades aujourd'hui que dans les années 20 ...

Et franchement,a 62kg t'es tout sauf grosse,t'es NORMALE ! ... Relativise un peu. J'étais pareil avant,j'étais loin d'etre énorme mais persuadée de l'être ! Et en découvrant ce qu'étais la véritable souffrance de certaines personnes obèses je te jure que j'avais honte de me plaindre !
Est ce que ca vaut le coup de se pourrir la vie pour ca ? Pour 62 malheureux kilos ?

Lyne_ a écrit:

C'est clair et ce n'est pas une question de poids.

M'aimer, pour moi, ce n'est pas aimer l'image que je vois dans le miroir, ce n'est pas avoir un joli visage, un joli corps etc... ça c'est du domaine du paraître !

M'aimer c'est me vouloir du bien, choisir des gens bons autour de moi, faire ce que j'aime, jouer avec mon fils, passer deux heures dans la neige à chercher ma chatte pour ne pas qu'elle passe la nuit dehors, me sentir dans la douceur et la tendresse, c'est aussi ne pas me juger lorsque je fais quelque chose de pas terrible pour moi, etc... je m'aime pour ce que je suis chaque jour pas pour ce que le miroir me renvoit de moi.

Câline a écrit:


Note pour plus tard : penser à recopier ce paragraphe et à l'accrocher en gros à côté de mon miroir... ;) :lol:

nikouette a écrit:

M'a fallu du temps quand même :lol:

Jusqu'à ce que je comprenne que si m'aimer passait par ce que je voyais dans le miroir j'étais sacrément mal barrée.
Bonjour les montagnes russes pour peu que je sois fatiguée, les yeux bien cernés, ou que je me sente gonflée, le moral en berne, la ride au coin de l'oeil plus voyante, pfiou ! etc...

Donc mieux vaut pour moi tabler sur du stable même si en constante évolution : ma personnalité ! Parce qu'à cet endroit là, même avec des yeux cernés, un ventre gonflé, les cheveux mal coiffé je peux m'aimer et ça, dès le matin ! :D :D

Par contre, je ne m'aime pas lorsque je fais du mal à quelqu'un donc j'essaie d'éviter. ;) :?

Rien à voir avec les gens de ton époque? Allons, chérie, ne tente pas de te revendiquer unique. tu es tristement ordinaire. En fait, tu corresponds précisément au portrait qu'ont fait nombre de spécialistes de l'homme morderne. Pire encore, tu es la face obscure de la banalité. Tous les points négatifs sans le courage et la vonlonté qui permettent de compenser.

Et je citerai là Pascal Bruckner, qui écrit les choses tellement mieux que la demoiselle que je suis :

"Les gémissements du grand adulte puéril des pays riches [qui] se considère comme une victime à qui l'on doit réparation, une exception marquée du stigmate miraculeux de la souffrance."

"Les pseudo-désespérés veulent se distinguer, réclament des passe-droits pour ne pas être confondus avec l'humanité ordinaire" ( Unique parce que malheureuse, et donc en marge du reste de la populace. Note, je ne te blame pas, nous le voulons tous. Mais tous les sujets si fondamentalement semblables de ce forum sont la preuve même que tu te fourres le doigt dans l'oeil jusqu'au coude, et plus loin encore.)

"Personne ne veut plus être tenu pour responsable, chacun aspire à passer pour un malheureux, même s'il ne traverse aucune épreuve particulière." (Non, "je n'ai pas de copain, (car) je suis enrobée" n'est pas une épreuve suffisante pour clamer être une victime du monde actuel.)

"Jouer à l'enfant quand on est adulte, au misérable quand on est prospère, c'est dans les deux cas chercher des avantages immérités, placer les autres en état de débiteurs à son égard" (Oui. Absolument. C'est ce que tu exiges de la population masculine. Qu'ils t'aiment et te respectent, tous, sans que tu leur en donnes des raisons.)

Tu viens ici non pour chercher de l'aide mais pour légitimer l'attitude de victime que tu affiches. A quoi peux tu t'attendre? À ce que nous te plaignions parce que tes soeurs avec des problèmes de poids pourtant pires ont trouvé l'amour? Navrée, je ne peux pas. Ton sujet aurait été interessant dans la section débat, et s'il n'avait pas été question de toi.

Et en te démarquant de cette Intelligentsia qui me donne encore plus la nausée qu'un kilo de pralinés premier prix,
comment une jeune fille de 18 ans dirait les choses à sa manière avec ses mots ?...

Artio m'intéresse plus que Pascal Bruckner vois-tu...

PierreLyon a écrit:

La nausée? J'aime débattre. Sur le net comme dans la vie réel. Ces mots sont mes mots. Il faudra faire avec.
Mais puisqu'il le faut pour te faire plaisir, le discours que je tiendrais à l'une de mes amies, pour peu qu'elle ait conscience que je ne cherche pas à l'agresser, serait le suivant :
"Tu fais chier, tu te repètes, je ne vais pas te plaindre pour que dalle, go te faire culbuter par un mec valable et stop geindre, on croirait une pré-ado pseudo goth sur skyblog, j'ai juste vaguement l'envie de t'en mettre une."

Le coté très frais me déplait moins que celui d'un donneur de leçon dans sa tour d'ivoire trainant dans les allées du pouvoir...^^


je ne te donne pas tort pour autant par rapport au fait qu'une personne qui ne cherche qu'à se faire plaindre peut arriver au bout de la compassion de son prochain.

La nausée au sujet de ces intellectuels plein de bons sentiments je m'entends.

pleins*

Artio a écrit:

Doit on nécessairement aller au fin fond de l'Afrique, là où les peuples s'entretuent pour avoir le droit de dire sa souffrance ? :shock:

En tout cas, ce que tu nous a montré de Bruckner ne m'a pas donné le moins du monde envie de le connaitre... pouarh !


Et sinon Artio, pourquoi être heureux devrait il se mériter et être un combat de tous les jours ? D'où te viens la croyance que l'amour, qui est un SENTIMENT, se conquiert ? Depuis quand un sentiment se conquiert il ? Et si aimer était tout simplement plus simple que tu sembles ne le croire ?
Je n'ai d'autre effort à faire qu'être moi-même pour être aimée - et ce n'est pas une mince affaire je te l'accord - mais je n'ai AUCUN effort à fournir et rien à conquérir. Certains m'aimeront, d'autres non. C'est ainsi et c'est INDEPENDANT de ma volonté.
Mais une chose est sûre en ce qui me concerne, je ne peux recevoir d'amour qui si je m'estime aimable

Qui te permet de croire avec une telle affirmation que son problème est la victimisation ?

Il y a toujours une raison à ce que nous sommes et le mépris n'aide personne à s'en sortir. Si ce qu'elle a écrit t'es insupportable, interroges toi de savoir pourquoi, EN TOI, ses mots raisonnes ont une telles résonnances ? Ne serait-ce pas là les prémices de ton impuissance ?

Honnêtement sur ce post là, ton déluge de clichés bien méprisant m'a fait horreur ;)
Sur ce post là hein ;)

PierreLyon a écrit:

Auquel cas que ce prochain s'interroge sur son impossibilité et n'en rende pas l'autre responsable et/ou coupable.

Il est mieux parfois d'accepter son impuissance à aider celui ou celle qui ne veut/ne peut que de rendre ce dernier responsable de sa propre violence verbale et/ou de son propre mépris (je suis méprisant mais c'est pour ton bien hein.... ;) )

Je ne comprends pas très bien ta réponse.

Plus jeune, je me suis fait piéger plusieurs fois à ce petit jeu.
A présent, dans la vraie vie, j'évite les personnes ne cherchant qu'à se faire plaindre sans faire le moindre effort pour s'en sortir car je n'ai qu'une vie, et si un éducateur spécialisé ou un assistant social est payé pour ça, pendant que je passais du temps pour ces gens, ma propre vie stagnait.

Dans ce sujet, ce n'est plus vraiment son auteur qui retient mon attention, mais Artio et son argumentation un peu massue.

PierreLyon a écrit:

C'est ça que je voulais dire.

Eviter les gens qui ne veulent ou peuvent s'en sortir si ça nous met dans l'impuissance parce que c'est souvent dans ce moment là qu'on devient méprisant ou violent (verbalement) pour ne pas avoir à supporter cette impuissance en nous.

Et puis peut être que la personne a seulement envie d'être entendue alors quand on débarque avec son armada de - bons - conseils (moi y compris :D ), ca ne répond pas forcément aux besoins de l'autre.

Nul ne devient victime par hasard et c'est à la personne de découvrir pourquoi elle a cette posture au monde (seul moyen d'obtenir un peu d'attention des autres ?)

Bonne année à tous