32 ans
113
Je comprends très très bien ce que tu veux dire, Aptera... Et tant pis pour le hors-sujet, on discute, moi j'aime ça! (Et surtout je trouve pas ça con, mais pas du tout.)
T'as parlé des perpétuelles remises en question.
J'ai fait ça souvent aussi, dans le passé, et encore, j'suis pas guérie.
À vrai dire, c'en est même devenu un problème. Il m'a donc fallu assister à de nombreuses conférences de psychologues, parallèlement à ma propre thérapie, pour comprendre un certain nombre de choses à ce sujet.
Par exemple, que les remises en question continuelles surviennent, pas exclusivement mais plus particulièrement, chez ceux et celles qui ont une rupture émotivo-rationnelle.
Comme moi. Mais comme j'ai dit, ça se soigne.
Autrement dit, pour un certain nombre de raisons que je n'aborderai pas ici, il arrive qu'on ne soit plus apte à se fier à notre intuition ou au gutfeeling ou au dedans, ou appelle-ça comme tu veux. Dans ce temps-là, notre cerveau tente de compenser en jouant aussi le rôle du coeur (encore une fois, prend le mot que tu préfères, à la limite j'men balance!). Mais ça aide pas beaucoup, ça, et pour deux raisons majeures:
1) Le cerveau est binaire.
Exemple: une personne qui a une rupture émotivo-rationnelle se demande si elle devrait continuer sa relation avec tel garçon. (Vous aurez peut-être deviné que je sors un exemple personnel provenant justement de me relation avec l'ex dont je vous parle depuis tantôt...dans les dents, le supposé hors-sujet! 8) )
Son cerveau lui montrera des raisons pourquoi OUI, elle devrait, et tout de suite après, des raisons pourquoi NON, elle ne devrait pas, et ainsi de suite. Croyez-moi, ce jeu peut durer TRÈS longtemps.
*Attention. Je ne dis pas que le doute est mauvais. Moi, je dis vive la logique, vive l'intelligence, vive la raison... en autant qu'elles sont utilisées en partenariat sérieux avec nos insides. Sinon, ça foire un peu.Dans mon cas, beaucoup :lol: . *
2)Le cerveau est rempli d'inductions.
Une induction est quelque chose que nos parents/la pub/les stéréotypes/tant d'autres éléments/moi, peut-être :lol: ont pu nous implanter dans le cerveau. Une induction peut être bonne ou mauvaise. Hélas, généralement, ceux qui ont une rupture émotivo-rationnelle, c'est justement parce qu'il y a eu biiiiiien du négatif dans leur vie... Et alors bonjour les inductions négatives. (À ce sujet, il est bien de savoir qu'à chaque fois qu'on se traite comme du poisson pourri, il y a lieu de se demander quelle est l'induction derrière . C'est un exercice qui augmente vachement l'amour de soi!)
Exemple: Une personne se demande si son ex l'a quitté à cause des ses bourrelets. Ça peut être la vérité (et le cas échéant, reste à savoir qu'est-ce qu'on lui aurait alors implanté dans sa tête de con, à cet ex là!:lol:) mais ça peut être aussi le signe de plusieurs inductions négatives provenant du passé et qui font souffrir plus qu'autre chose.
Tout ça pour dire que oui, comme Mi-k-l a dit, j'ai fait un remake de "tout ce qui ne tue pas rend plus fort".
Seulement, c'est une certitude que j'ai acquise par une expérience intérieure. Pour vous, c'est que de la théorie, mais pour moi, c'est vraiment quelque chose d'empirique, au sens où j'ai "senti" ce "JE N'AI PLUS RIEN À PROUVER" jubilatoire et libérateur. C'est donc encourageant, pour moi, de voir que mon lien émotivo-rationnel est en train de se reconstruire.
En somme, ma leçon est ressortie de mon canevas intérieur, et non pas du continuel yoyo mental. Voilà donc pourquoi je crois que cet épisode a été constructif pour moi.
T'as parlé des perpétuelles remises en question.
J'ai fait ça souvent aussi, dans le passé, et encore, j'suis pas guérie.
À vrai dire, c'en est même devenu un problème. Il m'a donc fallu assister à de nombreuses conférences de psychologues, parallèlement à ma propre thérapie, pour comprendre un certain nombre de choses à ce sujet.
Par exemple, que les remises en question continuelles surviennent, pas exclusivement mais plus particulièrement, chez ceux et celles qui ont une rupture émotivo-rationnelle.
Comme moi. Mais comme j'ai dit, ça se soigne.
Autrement dit, pour un certain nombre de raisons que je n'aborderai pas ici, il arrive qu'on ne soit plus apte à se fier à notre intuition ou au gutfeeling ou au dedans, ou appelle-ça comme tu veux. Dans ce temps-là, notre cerveau tente de compenser en jouant aussi le rôle du coeur (encore une fois, prend le mot que tu préfères, à la limite j'men balance!). Mais ça aide pas beaucoup, ça, et pour deux raisons majeures:
1) Le cerveau est binaire.
Exemple: une personne qui a une rupture émotivo-rationnelle se demande si elle devrait continuer sa relation avec tel garçon. (Vous aurez peut-être deviné que je sors un exemple personnel provenant justement de me relation avec l'ex dont je vous parle depuis tantôt...dans les dents, le supposé hors-sujet! 8) )
Son cerveau lui montrera des raisons pourquoi OUI, elle devrait, et tout de suite après, des raisons pourquoi NON, elle ne devrait pas, et ainsi de suite. Croyez-moi, ce jeu peut durer TRÈS longtemps.
*Attention. Je ne dis pas que le doute est mauvais. Moi, je dis vive la logique, vive l'intelligence, vive la raison... en autant qu'elles sont utilisées en partenariat sérieux avec nos insides. Sinon, ça foire un peu.Dans mon cas, beaucoup :lol: . *
2)Le cerveau est rempli d'inductions.
Une induction est quelque chose que nos parents/la pub/les stéréotypes/tant d'autres éléments/moi, peut-être :lol: ont pu nous implanter dans le cerveau. Une induction peut être bonne ou mauvaise. Hélas, généralement, ceux qui ont une rupture émotivo-rationnelle, c'est justement parce qu'il y a eu biiiiiien du négatif dans leur vie... Et alors bonjour les inductions négatives. (À ce sujet, il est bien de savoir qu'à chaque fois qu'on se traite comme du poisson pourri, il y a lieu de se demander quelle est l'induction derrière . C'est un exercice qui augmente vachement l'amour de soi!)
Exemple: Une personne se demande si son ex l'a quitté à cause des ses bourrelets. Ça peut être la vérité (et le cas échéant, reste à savoir qu'est-ce qu'on lui aurait alors implanté dans sa tête de con, à cet ex là!:lol:) mais ça peut être aussi le signe de plusieurs inductions négatives provenant du passé et qui font souffrir plus qu'autre chose.
Tout ça pour dire que oui, comme Mi-k-l a dit, j'ai fait un remake de "tout ce qui ne tue pas rend plus fort".
Seulement, c'est une certitude que j'ai acquise par une expérience intérieure. Pour vous, c'est que de la théorie, mais pour moi, c'est vraiment quelque chose d'empirique, au sens où j'ai "senti" ce "JE N'AI PLUS RIEN À PROUVER" jubilatoire et libérateur. C'est donc encourageant, pour moi, de voir que mon lien émotivo-rationnel est en train de se reconstruire.
En somme, ma leçon est ressortie de mon canevas intérieur, et non pas du continuel yoyo mental. Voilà donc pourquoi je crois que cet épisode a été constructif pour moi.