Les cours sur la sexualité dans les écoles ..

N'empêche des fois, ça fait peur... Je laisse un commentaire sur youtube, sur une série avec une mère de 19 enfants et une nana me répond que de toutes façons vu qu'elle a de bons gènes elle continuera à tomber enceinte après la ménopause.
Heuuuuuu ben oui, sauf que non...
Et elle me soutient que si, que c'est possible hein parce que la mère de sa copine l'a eu après sa ménopause alors voilà!!! Ca prétend avoir 25 ans, ça en a probablement 15 à tout casser, mais boudiou de boudiou à 10 ans je savais ce que c'était que la ménopause.

Je pense qu'il faudrait que les cours sur la sexualité soient généraux puis individuels. En gros d'abord l'intervenant présente les règles, les mst-ist, l'accouchement, le cycle etc.. pendant ce temps les élèves écrivent leurs questions et après ils ont droit à 10 min. avec l'intervenant (donc faudrait plusieurs gynécos tout ça.. un peu cher pour l'Etat mais une journée par an ça s'arrange, non?) puisqu'on a pas tous les mêmes questions et que c'est très dissuasif de poser ses questions face à 30 élèves qui nous regardent en ricanant...

Le problème dans ces genres de cours, c'est l'effet de groupe.

Il n'y aura que certains qui poseront certaines questions cocasses pour faire ricaner la galerie, mais finalement, toutes les informations ne seront pas fournis, et ça sera deux heure pratiquement inutile.

Oui parce que notre génération sait très bien qu'il faut se protéger, mais les répercutions, ils les connaissent moins bien, ou même pour les jeunes filles, qui iraient poser des questions sur les perte blanches sans complexes ? Sachant qu'à cette âge là, t'a pas spécialement l'envie d'aller dire bonjour à un gynéco.

... Bref tout ça est bien mal foutu.

deja ils devraient faire ça en petit groupe.
je me rappelle nous on avait divisé filles / garçons
donc les nanas c'etait ragnagna attention a la grossesse attention aux mst

les mecs c'était préservatif, attention au mst

super pour bien comprendre les points de vue des deux côtés
je trouve ça bête en plus on était genre 60 (toutes les filles de toutes les classes) donc ideal pour poser des questions et se renseigner ...

en petits groupes ce serait mieux et la theorie de arilya est pas mal faudrai faire un micmacs de tout ça mais je pense que ça restera longtemps dans le domaine de lutopie ...

Sinon moi ce que je fais, c'est l'éducation de mes amies. Si jamais je ne connais pas la réponse, je les emmène au planning, mais je me sers des toilettes du lycée pour apprendre à mettre des préservatifs, j'explique les deux types de pilules, comment mettre un tampon..
Les choses simples, par lesquelles nous sommes déjà passées et dans lesquelles nous avons de l'expérience et des connaissances, nous pouvons les transmettre nous même. Une bonne amie bien renseignée qui peut te prêter des livrets, t'empêcher un avortement en allant avec toi à la pharmacie chercher une pilule du lendemain.. C'est quelque chose d'irremplaçable, car on est pas face à un inconnu.

Après il faut aussi enseigner à nos amies, nos soeurs, ou les amies des amies qui ont entendu parler de nous, à se rendre au planning familial chercher des conseils et prospectus.

ce nest pas normal c a leducation nationale de soccuper de ça c pas pr rien quon appelle ça leducation sexuelle ...

Euh... Moi je veux bien, hein, je ne suis pas contre l'éducation sexuelle à l'école. Mais bon, le mot "éducation" n'est pas uniquement en rapport avec l'éducation nationale. Heureusement d'ailleurs. Non parce que sinon on fait des gosses et puis on attend qu'ils rentrent à l'école avant de les éduquer parce que dans "éducation nationale" il y a éducation, tant qu'à y aller par ce chemin-là.

Alors et si côté familles ça évoluait également ? On ne refera plus les gens qui n'ont pas eu d'éducation sexuelle, ou si peu, et/ou qui en ont carrément fait un tabou. Mais on peut aussi faire en sorte que les futures générations aient ce qui a manqué aux anciennes.

oui bien sur lalwende je suis d'accord avec toi les parents doivent savoir se "décoincer" aussi je nai jamais entendu ma mere parler de quoi que ce soit qui aie le moindre rapport avec le sexe ou meme les relations amoureuses
ceci dit je ne suis pas maman mais jimagine que ça doit pas etre evident daborder le sujet avec un ado ...

jai validé mon post trop vite ^^ je voulais surtout dire que pour que les ados en soit réduites a trouver 1 nana bien renseignée pour poser leurs questions dans les chiottes de leur collège c t quand meme moche ...

heureusement qu il y a les plannings familiaux n'empêche.

Ah ben moi j'ai une mère qui n'a pas été élevée à la sauce "je cause du sexe avec ma fille" mais, pourtant, elle n'en a pas fait un tabou (quelle chance pour moi) et m'a encouragée à me tenir informée (ouf!). Ce serait bien qu'il y en ait plus comme ça, parce que la vie sexuelle commence parfois très tôt et l'éducation sexuelle parfois trop tard.

En effet, c'est dommage de devoir aller trouver dans les wc les réponses aux questions qu'on se pose. Du coup, ça amène peut-être à se poser la question du pourquoi. Je veux dire, maintenant les jeunes ont davantage accès à Internet qu'à mon époque, le planning familial est souvent conseille (du moins ici), et puis il y a l'infirmière du collège, le médecin de famille, parfois des membres de la famille un peu plus cool sur le sujet que les parents, etc. Bref, ce n'est pas les moyens de s'informer qui manquent. Comment on en arrive là ? Est-ce que c'est un manque de confiance vis-à-vis des adultes ?

On m'en a jamais parlé !
Pour vous dire je pensais que les règles c'était bleu comme dans le liquide dans les pubs x) Jusqu'à mes 12 ans après révélations ! On en parle en bio
Jusqu'au lycée jme pose pas de questions après je sais pas pourquoi des filles me posent des questions en seconde du coup pleins de questions me trottent dans la tête et puis je me suis dit que j'irais voir l'infirmière tout demander. Je me suis renseignée quand j'ai accompagnée une amie à moi au planning familial et puis j'ai posée et encore posée des questions.
Ensuite pleins de filles du lycée venaient me voir pour me poser des questions ne sachant où aller.
Je trouve ça quand même dommage qu'il n'y ai eu personne pour nous expliquer tout ça.
J'ai appris ça très tard heureusement j'avais une croissance lente on va dire donc contrairement à l'amie que j'ai accompagnée j'étais encore loin de prendre la pilule du lendemain.