44 ans
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Ninami a écrit:
Avoir des troubles mentaux veux littérallement être malade mentale, on comprends facilement à quoi, on doit s'en tenir. Même les professionnels ne parlent pas comme cela. On parle de maladie mentale pour désigner les maladies, mais pour une personne, on parlent de "personne ayant des troubles mentaux" et ce n'est en rien du Pc.
Il me semblait aussi mais n'étant pas une pro et pour ma part n'ayant que des troubles genre TCA, hypersensibilité..., pas une maladie, j'ai préféré ne pas entrer dans ce débat.
J'ai parfois l'impression qu'il y a des "effets de mode" : la revendication d'être une "cagole" par exemple en est un pour moi : il est aujourd'hui "hype" de revendiquer ce genre de choses (pas de jugement là dessus, Gees, j'ai bien compris que c'était une forme d'humour et de toute façon cette façon de faire me plait. Ca rejoint le "j'assume de ne pas être parfaite, et c'est même mon avantage" ;)). De même pour les troubles mentaux. Quand ça arrive au point de se présenter dans le style "salut, je suis X, j'ai tel trouble mental", ou "salut, je m'appelle Z, je suis une cagole" ou d'en parler sans arrêt - je ne dis pas que c'est le cas pour les deux personnes citées en exemple, bien sur - pour moi ça devient une forme de revendication ou d'identification.
Longtemps, sur des sites de rencontre, dans la fiche de présentation c'était "je suis Toad, je suis ronde / grosse / obèse". A l'époque je n'assumais pas et c'était une façon de dire "bon, ça, c'est fait, on peut parler d'autre chose, maintenant". Maintenant, si je le dis dans une conversation, c'est du même ton que quand je dis "j'ai fait un henné".
Bref tout cela pour dire que pour certaines choses, afficher une étiquette c'est le revendiquer, pour d'autres, ça semble être une façon de s'en excuser. Dans les deux cas, je ne trouve pas cela bien terrible. Finalement, remettre les mots à leur juste place est encore le meilleur moyen de ne pas se prendre la tête.
Avoir des troubles mentaux veux littérallement être malade mentale, on comprends facilement à quoi, on doit s'en tenir. Même les professionnels ne parlent pas comme cela. On parle de maladie mentale pour désigner les maladies, mais pour une personne, on parlent de "personne ayant des troubles mentaux" et ce n'est en rien du Pc.
Il me semblait aussi mais n'étant pas une pro et pour ma part n'ayant que des troubles genre TCA, hypersensibilité..., pas une maladie, j'ai préféré ne pas entrer dans ce débat.
J'ai parfois l'impression qu'il y a des "effets de mode" : la revendication d'être une "cagole" par exemple en est un pour moi : il est aujourd'hui "hype" de revendiquer ce genre de choses (pas de jugement là dessus, Gees, j'ai bien compris que c'était une forme d'humour et de toute façon cette façon de faire me plait. Ca rejoint le "j'assume de ne pas être parfaite, et c'est même mon avantage" ;)). De même pour les troubles mentaux. Quand ça arrive au point de se présenter dans le style "salut, je suis X, j'ai tel trouble mental", ou "salut, je m'appelle Z, je suis une cagole" ou d'en parler sans arrêt - je ne dis pas que c'est le cas pour les deux personnes citées en exemple, bien sur - pour moi ça devient une forme de revendication ou d'identification.
Longtemps, sur des sites de rencontre, dans la fiche de présentation c'était "je suis Toad, je suis ronde / grosse / obèse". A l'époque je n'assumais pas et c'était une façon de dire "bon, ça, c'est fait, on peut parler d'autre chose, maintenant". Maintenant, si je le dis dans une conversation, c'est du même ton que quand je dis "j'ai fait un henné".
Bref tout cela pour dire que pour certaines choses, afficher une étiquette c'est le revendiquer, pour d'autres, ça semble être une façon de s'en excuser. Dans les deux cas, je ne trouve pas cela bien terrible. Finalement, remettre les mots à leur juste place est encore le meilleur moyen de ne pas se prendre la tête.