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Hyperphagie ?

42 ans au bord du lac 605
Transpa sans être médecin tu présentes clairement des signes de boulimie non vomitive... tu es obsédée par la nourriture, tu manges de grandes quantités en situation de stress, et après  
tu fais du sport +++ pour "compenser" et te punir , si c'est pas de la boulimie ça y ressemble vachement!! C'est une maladie au même titre que l'anorexie ou l'hyperphagie, et aller voir un professionnel dans le domaine (un psychiatre par exemple) est le meilleur conseil que je puisse te donner.

Cassegrain tu es un peu dans la même situation d'ailleurs...
35 ans 128
Ah non, je n'ai jamais dit que je faisais du sport pour compenser! Je fais du sport parce que j'aime le sport! Aucun rapport sur ce plan là, ce n'est certainement pas une punition mais bel et bien un moment de plaisir pour moi. C'est pour ça que boulimie non vomitive, de ce que j'en ai lu, ne semblait pas me correspondre autant qu'hyperphage mais je dois dire que je m'y perds un peu.

Pour le reste par contre je suis d'accord avec toi, je suis obsédée par la nourriture et aller voir un psychiatre j'y songe. Je te remercie pour ton message et ce conseil!
J'ai regardé sur le site Ameli comment se passaient les remboursements notamment (car je ne pourrais malheureusement pas suivre dans) et le parcours coordonné. Comme j'ai moins de 25 ans j'ai le droit d'y aller sans passer par le généraliste et c'est une aubaine car ça m'aurait rebutée. Par contre je ne sais pas comment choisir, c'est dur de prendre un nom au hasard pour ce genre de soucis!


Quant à toi Cassegrain je te souhaite du courage aussi pour faire les démarches de la même façon!!
35 ans 128
Je me suis encore plantée! Boulimie non vomitive = hyperphagie donc c'est bien ça, sauf qu'il n'y a aucune notion de punition chez moi. Certes je culpabilise mais je ne fais rien pour me faire du mal...
41 ans Charente Maritime 18
Transpa a écrit:
Ah non, je n'ai jamais dit que je faisais du sport pour compenser! Je fais du sport parce que j'aime le sport! Aucun rapport sur ce plan là, ce n'est certainement pas une punition mais bel et bien un moment de plaisir pour moi. C'est pour ça que boulimie non vomitive, de ce que j'en ai lu, ne semblait pas me correspondre autant qu'hyperphage mais je dois dire que je m'y perds un peu.

Pour le reste par contre je suis d'accord avec toi, je suis obsédée par la nourriture et aller voir un psychiatre j'y songe. Je te remercie pour ton message et ce conseil!
J'ai regardé sur le site Ameli comment se passaient les remboursements notamment (car je ne pourrais malheureusement pas suivre dans) et le parcours coordonné. Comme j'ai moins de 25 ans j'ai le droit d'y aller sans passer par le généraliste et c'est une aubaine car ça m'aurait rebutée. Par contre je ne sais pas comment choisir, c'est dur de prendre un nom au hasard pour ce genre de soucis!


Quant à toi Cassegrain je te souhaite du courage aussi pour faire les démarches de la même façon!!


Merci beaucoup pour vos réponses, je suis juste inscrite, et je trouve que ce forum est super sympa. Transpa je te souhaite aussi beaucoup de courage et je suis sûre qu'on va en venir à bout!
41 ans Charente Maritime 18
Transpa a écrit:
Ah non, je n'ai jamais dit que je faisais du sport pour compenser! Je fais du sport parce que j'aime le sport! Aucun rapport sur ce plan là, ce n'est certainement pas une punition mais bel et bien un moment de plaisir pour moi. C'est pour ça que boulimie non vomitive, de ce que j'en ai lu, ne semblait pas me correspondre autant qu'hyperphage mais je dois dire que je m'y perds un peu.

Pour le reste par contre je suis d'accord avec toi, je suis obsédée par la nourriture et aller voir un psychiatre j'y songe. Je te remercie pour ton message et ce conseil!
J'ai regardé sur le site Ameli comment se passaient les remboursements notamment (car je ne pourrais malheureusement pas suivre dans) et le parcours coordonné. Comme j'ai moins de 25 ans j'ai le droit d'y aller sans passer par le généraliste et c'est une aubaine car ça m'aurait rebutée. Par contre je ne sais pas comment choisir, c'est dur de prendre un nom au hasard pour ce genre de soucis!


Quant à toi Cassegrain je te souhaite du courage aussi pour faire les démarches de la même façon!!
M
34 ans 3
Salut, je ne sais pas si j'ai tout compris mais tu as dit qu'étant enfant tu avais l'habitude de manger des douceurs peut-être en es-tu devenu accro , quand tu fais une sorte de crise que manges-tu?du sucré, du salé, du gras,les trois..?
En tout cas tu devrais voir un diététicien ou tout simplement ton médecin généraliste pour remettre de l'ordre dans tout ça.J'espère que tout va s'arranger, bon courage.
:D
35 ans 128
Je te remercie!

C'est plutôt "les trois" mais après c'est aussi selon ce dont j'ai envie sur le moment. Je ne crois pas que ce soit être accroc aux douceurs de mon enfance car je ne mange pas forcément les mêmes choses. Mais disons qu'au-delà d'avoir du plaisir à manger et d'être vraiment gourmande, une fois que je commence je suis obligée de me forcer à arrêter. Après mon plat principal, mon yahourt, ma pomme, j'ai déjà quasiment tout le temps mon petit sachet de biscuit (j'ai pris goût au sucré en fin de repas quand je travaillais l'an dernier et que je n'avais pas d'autre moment pour le prendre), mais surtout, après tout ça, je dois me forcer à stopper car sinon j'enchainerais vraiment sur une autre pomme, d'autres biscuits, voire des céréales et un yahourt de plus. Je pense que là deux yahourt + deux ou trois fruits + des biscuits en certaine quantité je finirais par vraiment être calée vu que c'est après le plat principal, et égaement satisfaite au niveau gustatif mais jusqu'à présent c'est pas avec plaisir que je m'interromps.

Hier je suis allée chez le docteur pour une toute autre raison mais je lui en ai parlé et ça a pas eu l'air de spécialement l'alerter. Comme j'ai un problème de fatigue il m'a dit qu'on voyait déjà ça et que le reste c'était du comportement qu'on verrait plus tard...

Là par exemple je suis malade donc j'ai pas goût à tous les aliments, mais je viens de manger (j'ai très faim car impossible de dormir et mangé très très tôt hier, c'est la fin de mon petit dej) quelques biscuits "palmier" et le fait qu'ils soient très sucré me permet d'enfin pouvoir profiter malgré le rhume. Je me suis arrêté au sachet (1/2 paquet donc 6 palmiers) qui est déjà une petite dose (sachant que c'est après mon "vrai" petit dej qui était pomme + kiwi+ 4 biscuits petit déjeuner, avec de l'eau medocs obligent, au lieu du lait) mais j'aimerais continuer car ça me fait vraiment du bien! Cela dit je ne suis pas en crise donc j'ai réussi à laisser l'autre sachet dans la cuisine...
35 ans 128
Bonjour,

C'est catastrophique...
Toute la semaine, j'ai été malade. J'étais trop amorphe pour bouger, je ne pouvais malheureusement pas faire de sport, et même pas me concentrer sur mes cours à la maison car j'étais trop épuisée pour y parvenir. Quoi que je veuille faire j'étais trop fatiguée pour que ce soit concluant, du coup j'ai comblé l'ennui en me goinfrant. J'en étais consciente alors j'ai voulu le limiter mais ça n'a pas été concluant...
Aujourd'hui j'ai eu un accident, et même si physiquement je vais très bien, je me suis réfugiée dans la nourriture pour me consoler et me réconforter, me faire du bien. Ca a fonctionné dans un sens, mais pas dans un autre car psychologiquement ça me fait aller très mal. Cette semaine j'ai vu mon ventre doubler de volume sans la moindre exagération. Aujourd'hui j'ai tellement mangé que si je ne le rentre pas j'ai la peau tendue comme jamais, un ballon disproportionné par rapport à mon corps.

Il n'est que 17 heures... J'ai mangé 500 grammes de brioche (j'ai regardé les kcal même si ça ne m'arrête pas: plus de 1500...) accompagnés d'un peu (et là réellement un peu, c'est bien un truc, aussi critiqué soit-il, que je ne consomme pas en grosse tartine mais bien étalé) de Nutella, 8 biscuits petit déjeuner au chocolat, 3 ou 4 pommes, deux yahourts aux fruits, deux petits suisses sucrés, des petits pois, un gros croque monsieur, un tout aussi gros roulé au fromage et j'en oublie peut-être... J'ai allègrement dépassé les 3500 kcal alors que la journée n'est pas finie, que je ne fais qu'1m70 et que ça fait une semaine que je suis sédentaire (pas le choix puisque rhino).
C'est affreux comme constat. Je déteste mon corps un peu plus de jour en jour et je me contrôle un peu moins de jour en jour. J'aime beaucoup manger, mais là au bout d'un moment aujourd'hui c'était même pas spécialement un aussi bon plaisir que d'habitude, ça me fait simplement du bien... J'ai pas envie de m'arrêter.

Ca va vraiment pas aider mes complexes... Je m'aime de moins en moins. Enfin, on ne pas dire que je m'aime mais je commençais à m'accepter petit à petit... Seulement en quelques semaines mon visage s'est arrondi comme pas possible et mon ventre a pris un volume comme jamais, alors tout ça part en fumée... J'aime bien les rondeurs d'autres femmes mais les miennes, elles ne me vont pas, ce n'est tellement pas harmonieux sur moi... Ca se voit que ce n'est pas "naturel", pas morphologique mais que c'est vraiment à force d'abus inconsidérés...
R
40 ans 835
Hello

En te lisant en diagonale tu fais plutot de l'hyperphagie je pense. La difference entre hyperphagie et boulimie non vomitive est assez fine :
* Boulimie non vomitive (bnv) : tu fais des "crises" de nourriture mais tu ne vomis pas apres. Une crise est une enorme quantité de nourriture mangée sans faim en un minimum de temps, pour compenser un manque très fort

* Hyperphagie : tu manges normalement, mais de trop, tu grignotes, tu fais des compulsions (comme des crises mais en beaucoup plus petit). Perso je dirais que tu fais de l'hyperphagie mais bon je ne suis pas medecin.

Sinon moi je te dirais d'arreter ton "regime equilibré" et laisse les choses se reinstaller comme avant ton régime. Mange ce que tu veux. Ne te force pas a avaler "viande féculent laitage, legume" etc... quand t'as envie d'une ou deux platrées de pates qui vont elles te caler... tu vois ce que je veux dire?

Comme dit fox trot, je ne sais pas si ton medecin peut trop t'aider, c'est a toi de voir, car sortir avec un regime hypocalorique et des coupe faims, ca serait vraiment desastreux.

Enfin bon, voila mon grain de sel lool
35 ans 128
Bonjour,

Je te remercie beaucoup pour ton message!

Je crois que m'as assez bien analysée, si ce n'est que je ne fais pas de "régime équilibré", mais je mange naturellement équilibré parce que j'y ai pris goût. Je ne me force pas à manger de légumes, j'en mange peu et ça tourne juste en haricots verts et petit pois, mais quand je les mange c'est avec plaisir. Par contre là où tu as raison c'est que je devrais sûrement me faire les platées de pâtes quand j'en ai envie pour ne plus être stressée et ne plus compenser, mais j'y arrive pas... Enfin, je veux dire que si je le fais, comme j'ai pris l'habitude du sucré en fin de repas, je me prends quand même le yahourt, le fruit et les biscuits qui suivent.
Le grignotage j'ai réussi à arrêter entre les repas, mais pas à la fin de ceux-ci... En fait ça les a remplacés :/

Bouh que c'est difficile de faire des constats comme ça!! Je sais plus trop si je dois me retenir entre les repas et me lacher pendant ceux-ci, ne pas me retenir du tout... auquel cas je me vois bien grignoter tout la journée... :?

Sinon je suis d'accord pour le médecin, de toute façon, même si je n'avais pas été contre les régimes hypocaloriques et les coupe-faims (mais je suis contre), je n'aurais pas pu m'y tenir... Ni physiquement ni mentalement, j'aime trop manger. J'aime vraiment beaucoup manger... :?
S
44 ans Région parisienne 606
Pas évident ça, le "je sais que j'aurai envie de la pomme, du yaourt, des biscuits après, alors essayons d'éviter les dégâts, et ne prenons pas les pâtes avant..."histoire d'alléger peut-être?...

En fonctionnant comme ça, il y a tjs une idée de contrôle, de ce qu'il faut faire ou ne pas faire, parce que sinon au secours la catastrophe...Je me trompe?

La solution?....je ne l'ai pas, je travaille sur tout ça moi aussi, et j'avance petit à petit.
Mais je pense que ce qu'il faut faire.., et c'est carrément flippant, mais à un point...c'est de lâcher prise, complètement.

Alors oui, au début ça fait peur, parce que tu auras peut-être envie de la plâtrée de pâtes et de ttes les douceurs qui suivent...mais si tu essayes de déculpabiliser, de prendre le temps de te pencher sur tes envies, les signaux de faim et de satiété de ton corps, en te disant "zen, je peux manger de tout qd j'en ai envie, il y en aura encore si j'en veux plus tard".

Si tu n'exerces aucun "contrôle',de ces contrôles insidieux plus ou moins conscients, et bien il y a de grandes chances que ça se régule de soi-même! Et que tu te surprennes à laisser la moitié de ton assiettes de pâtes ou à te dire "ah ben nan, finalement les biscuits là j'en n'ai pas trop envie, je les mangerai plus tard, qd j'aurai de nouveau faim".
Ton esprit va déstresser, ton corps aussi, et ton rapport à la nourriture a de grandes chances d'être plus serein, après ce que tu pourras considérer comme une phase de grande..."anarchie". C'est juste une étape...

Bon, je ne sais pas si c'est très clair tout ça, mais je te souhaite bon courage, on est bcq à vivre ça, et ça fait du bien d'en parler ;)
35 ans 128
Bonsoir,

Je rentre à peine de chez un psychiatre du GROS (mauvaise expérience!) et après transports en commun bondés, j'ai une migraine d'enfer et le moral pas bien haut... Mais ton message me fait beaucoup de bien! Et je t'en remercie grandement!

Tu dis travailler sur toi actuellement, si c'est pour le même problème, as-tu passer la phase "d'anarchie"?

J'ai très envie de suivre tes conseils mais pour le moment je n'arrive pas à lâcher prise... Ca me bloque parce que je sais effectivement qu'au départ, si je ne me fixe plus de limite, je vais pouvoir manger pendant 2h sans m'arrêter, prendre une pizza puis plein de biscuits, puis le même jour deux bonnes assiettes de pâtes et plein de pommes... Mais je crois effectivement que la solution est de réussir à ne plus vouloir être omnisciente sur la nourriture.

Il faut aussi que je détresse à côté, j'ai besoin de prendre mon envol et de vivre seule mais je le peux pas et il est clair que ça pèse beaucoup. Il faut réussir à destresser, de détendre... Crois-tu toi aussi que tu as un problème de ce genre qui pourrait être lié?

Merci beaucoup en tout cas, j'ai très envie de suivre le travail que tu feras sur toi, et j'aimerais qu'on s'en sorte autant l'une que l'autre!
S
44 ans Région parisienne 606
De rien, c'est un plaisir de pouvoir échanger sur ce sujet plus que...délicat.

Alors, concernant la phase d'anarchie, oui, je l'ai passée. Et c'est une phase qui finalement n'est pas si longue que ça. L'abondance a très vite perdu de son "intérêt". Je me suis centrée sur le plaisir que je pouvais retirer des aliments que je mangeais, j'ai parfois du mal même à trouver ce qui me ferait vraiment envie qd j'ai faim. Le fait de dédramatiser, d'arrêter de diaboliser les aliments fait que je ne me jette plus dessus, parce que je sais que je n'en serai plus jamais privée, état d'esprit que l'on n'a pas qd on est dans une optique "régime" ou contrôle.

Bon, j'avoue que tout n'est pas parfait, par exemple,je ne sais pas pourquoi, mais qd il s'agit de chips, je peux difficilement m'arrêter avant la fin du paquet...quoique, même là dessus ya du progrès.

Je ne fais quasiment plus de "vraies crises" d'hyperphagie comme j'ai pu en faire il y a qqs années, où j'allais acheter une quantité astronomique de bouffe en sachant que c'était pour manger tout, tout de suite. J'ai par contre tjs tendance à manger plus que ma faim.

J'ai entrepris une thérapie, j'y pensais depuis longtemps, et ça fait un an que j'y suis...et ça fait un bien fou. Comme me le disait ma psy, la bouffe n'est qu'un "porte-manteau", un truc auquel on attache nos peurs.
Et comme toi, il y a une idée de prendre son envol. J'ai tjs eu une relation très fusionnelle avec ma mère, mon père, ma famille, en tant que bonne petite dernière bcq plus jeune que ses frères et soeurs.
Du mal à grandir, du mal à se trouver, du mal à se défaire d'un sentiment de culpabilité, peur de la mort des siens... Bref, je sais que tout ça a participé à mes pbls, sans oublier les régimes commencés tte petite suite au mot d'une s..... d'infirmière scolaire. (oui, je suis vraiment mauvaise là dessus!)

Je ne sais pas quel est ton parcours, mais oui, il y a énormément de choses cachées derrière ça en général, et travailler dessus, en étant accompagné, me semble être une très bonne solution.

Tu dis que ton rdv avec le psy a été une mauvaise expérience? Pourquoi, que s'est-il passé, qu'as-tu ressenti? Moi j'ai eu la chance d'accrocher avec la seule et unique psy que j'ai contacté, mais toi si ça s'est mal passé, n'hésites pas à aller voir ailleurs, ça en vaut la peine. Tout comme la lecture des livres "référence", de Zermati et Apfeldorfer. Mon parcours à moi ça a été VLR, bouquins, et psy. Ce qui m'a fait du bien aussi c'est de voir que ma famille, qui s'inquiétait pour moi et était dc très porté régime, a compris ma démarche et la bouffe n'est plus du tout un sujet source de tension, c'est...zen, et ça aussi c'est super.

C'est un chemin long, loin d'être évident, mais franchement...payant.

Je reste à ta disposition si tu veux discuter, là je file...suis grave à la bourre ;)
Bonne journée.
35 ans 128
Coucou!

Je te remercie beaucoup pour ta réponse qui t'a fichue à la bourre :P

Ca fait vraiment plaisir de lire que tu as réussi à avancer, passer ta phase anarchique, et que même si tout n'est pas parfait ton problème semble considérablement réduit. Tu te sens mieux dans ta peau, maintenant? Et les repas sont toujours des sources de plaisir, sans stress?

Personnellement, ils sont une grande source de plaisir, mais je crois avoir compris que, même s'ils ne sont pas responsable de mon stress, le fait que je sois sur les nerfs en les prenant m'empêche de m'arrêter. C'est un refuge en ce moment, du moins.
Hier soir j'ai explosé... J'étais au lit tôt parce que pas bien du tout physiquement (ça n'aide pas: j'ai une fatigue insoutenable qui m'empêche de faire quoi que ce soit, et qui hier était couplée à une migraine du tonnerre) et j'avais besoin de parler, envie d'avoir un ami en face de moi, ou que je puisse appeler à n'importe quelle heure, quelqu'un avec qui il n'y aurait aucune pudeur et avec qui ont pourrait compter l'un sur l'autre mutuellement... J'ai éclaté en sanglots en constatant à quel point j'étais seule, je n'ai personne à appeler, personne à qui me confier... Et je le fais simplement ici :?
Alors même si je suis consciente d'être face à des personnes intéressantes, intelligentes et d'une grande gentillesse, et que donc je me confie sereinement, ça fait quand même un coup au coeur de se sentir à ce point abandonnée.
Ca m'a fait réaliser que même si j'arrive maintenant à être sociable sans problème, le fait que le temps passe avant que les relations se forment, me ronge finalement pas mal. Je ne peux pas forcer une amitié du jour au lendemain et je ne suis pas défaitiste, je SAIS qu'elles se créeront... mais en attendant, elles ne sont pas là et pfou, c'est dur dur d'être seule de chez seule. Et je réalise que ça contribue sûrement au fait que la nourriture soit ma grande et seule amie, vers qui je me tourne dès que j'en éprouve le besoin...

D'un autre côté ça fait du bien de pleurer, d'évacuer tout cette pression, même si le constat n'est pas évident à digérer.

J'ai un peu dévier le sujet!! Tout ça pour dire que comme comme tu l'as écrit, ça cache effectivement plus de choses que l'on ne pourrait le croire au premier abord.
Tu parles de ton envol parce que tu avais des relations fusionnelles avec ta famille. C'est donc de partir qui était difficile?
Pour moi c'est l'inverse, je suis obligée de rester, et il n'y a pas de relation fusionnelle même si j'aime la moitié de ma famille quand même. Nous ne sommes pas proches pour autant et il y a énormément de tensions, elles me pèsent et me font manger stressée... Seulement impossible de partir avant plusieurs années, pour raison financière.

Tu vois une psychologue ou une psychiatre? Tu as de la chance d'être tombée sur la bonne dès le départ! J'imagine que ça pousse à aller de l'avant!
35 ans 128
Même si je m'en fous clairement de mon poids (mais pas de ma silhouette), vues les rondeurs que j'ai prises et qui ont bien empiré ces dernières semaines, j'ai quand même fait un saut sur la balance pour voir... Le verdict est que je suis à +10kg de mon poids "de croisière" avec lequel je ne suis pas spécialement fine non plus, enrobée mais plutôt à ma ligne naturelle, quand je me faisais plaisir avec plein de buenos sans pour autant grossir continuellement...

J'ai voulu ne pas contrôler aujourd'hui et au final même si sur la journée j'ai beaucoup mangé je ne crois pas que c'était trop, sauf ce soir où je n'avais plus faim mais envie de manger et je l'ai fait, pas en petite quantité :?
B I U