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Hyperphagie ?

T
49 ans 5
smiles a écrit:
De rien, c'est un plaisir de pouvoir échanger sur ce sujet plus que...délicat.

Alors, concernant la phase d'anarchie, oui, je l'ai passée. Et c'est une phase qui  
finalement n'est pas si longue que ça. L'abondance a très vite perdu de son "intérêt". Je me suis centrée sur le plaisir que je pouvais retirer des aliments que je mangeais, j'ai parfois du mal même à trouver ce qui me ferait vraiment envie qd j'ai faim. Le fait de dédramatiser, d'arrêter de diaboliser les aliments fait que je ne me jette plus dessus, parce que je sais que je n'en serai plus jamais privée, état d'esprit que l'on n'a pas qd on est dans une optique "régime" ou contrôle.

Bon, j'avoue que tout n'est pas parfait, par exemple,je ne sais pas pourquoi, mais qd il s'agit de chips, je peux difficilement m'arrêter avant la fin du paquet...quoique, même là dessus ya du progrès.

Je ne fais quasiment plus de "vraies crises" d'hyperphagie comme j'ai pu en faire il y a qqs années, où j'allais acheter une quantité astronomique de bouffe en sachant que c'était pour manger tout, tout de suite. J'ai par contre tjs tendance à manger plus que ma faim.

J'ai entrepris une thérapie, j'y pensais depuis longtemps, et ça fait un an que j'y suis...et ça fait un bien fou. Comme me le disait ma psy, la bouffe n'est qu'un "porte-manteau", un truc auquel on attache nos peurs.
Et comme toi, il y a une idée de prendre son envol. J'ai tjs eu une relation très fusionnelle avec ma mère, mon père, ma famille, en tant que bonne petite dernière bcq plus jeune que ses frères et soeurs.
Du mal à grandir, du mal à se trouver, du mal à se défaire d'un sentiment de culpabilité, peur de la mort des siens... Bref, je sais que tout ça a participé à mes pbls, sans oublier les régimes commencés tte petite suite au mot d'une s..... d'infirmière scolaire. (oui, je suis vraiment mauvaise là dessus!)

Je ne sais pas quel est ton parcours, mais oui, il y a énormément de choses cachées derrière ça en général, et travailler dessus, en étant accompagné, me semble être une très bonne solution.

Tu dis que ton rdv avec le psy a été une mauvaise expérience? Pourquoi, que s'est-il passé, qu'as-tu ressenti? Moi j'ai eu la chance d'accrocher avec la seule et unique psy que j'ai contacté, mais toi si ça s'est mal passé, n'hésites pas à aller voir ailleurs, ça en vaut la peine. Tout comme la lecture des livres "référence", de Zermati et Apfeldorfer. Mon parcours à moi ça a été VLR, bouquins, et psy. Ce qui m'a fait du bien aussi c'est de voir que ma famille, qui s'inquiétait pour moi et était dc très porté régime, a compris ma démarche et la bouffe n'est plus du tout un sujet source de tension, c'est...zen, et ça aussi c'est super.

C'est un chemin long, loin d'être évident, mais franchement...payant.

Je reste à ta disposition si tu veux discuter, là je file...suis grave à la bourre ;)
Bonne journée.


Bonjour,

Je me retrouve tout à fait dans ton message : petite dernière, très (trop ?) proche de mes parents, frère et soeurs beaucoup plus âgés que moi, peur de la mort de mes proches (et de la mienne depuis que je suis devenue Maman), ma maman qui veut me mettre au régime, moi qui n'arrive pas à parler de MON GROS PROBLEME D'HYPERPHAGIE à ceux qui veulent m'aider, régimes commencés trop tôt (à cause de la petite phrase "surcharge pondérale" lors de mes visites médicales scolaires, alors que mon IMC était normal, certes haut, mais normal, mais ça, je l'ai découvert bien plus tard)...

Comme toi, j'ai lu (Zermatti), je découvre le forum et j'aimerais faire une thérapie, mais je ne sais pas QUI contacter. J'ai bien essayé d'en parler à mon généraliste (gros effort pour oser lui en parler), mais il a l'air complètement dépassé par la situation et ne sait pas qui me conseiller...

Je me sens donc bien perdue et seule face à cette hyperphagie de M---E !!!

Si tu peux me conseiller, ce serait avec plaisir.

A toi Transpa, je t'apporte tout mon soutient, car je pense que nous sommes dans la même situation... A la diffèrence, que moi, mon poids de croisière est loin, très, très, très, très, loin, car je "crise" depouis plus de 10 ans (sic).

A bientôt pour de vos nouvelles.
35 ans 128
Bonjour Tiana,

Je ne sais pas si ça peut t'aider, mais pour ma part j'ai demandé sur le contact du site du GROS.org la liste des praticiens adhérents à leurs principes, et l'ai reçue pour l'IDF. Si tu es en IDF je peux te la transmettre par mail (tu peux me le laisser en MP) et sinon il suffit de leur demander pour ta région.

J'aurais beaucoup aimé aller consulter chez Apfeldorfer qui cumule toutes les disciplines et dont je suis sûre des idées, mais du fait qu'il ne soit pas conventionné secteur 1, ça ne ca pas être possible financièrement... J'ai essayé un autre psychiatre du GROS avec qui ce n'est pas passé, mais j'ai trouvé une diététicienne sur le net, qui fait aussi partie des adhérents et dont j'ai beaucoup aimé lire les écrits... Alors là pas de sécu mais ma mutuelle en prend par exemple 30 euros/50 euros. Je ne sais pas si c'est ton cas aussi, peut-être n'as-tu même pas le problème financier qui vient peser dans la balance auquel cas tant mieux!!

Aujourd'hui j'ai vraiment essayé d'écouter mon corps mais à midi j'ai déjà du lutter pour ne pas manger tant que ma faim n'arrivait pas... Finalement je n'ai pas trop tenu mais quand le repas a été prêt à 13h je crois que je commençais à avoir la faim physique donc ça a été, et j'ai mangé sans me stresser, sans problème.

Par contre grosse catastrophe à 17h où je me suis re-stressée et j'ai mangé un petit goûter avec une petite faim... sauf que j'ai enchainé en dinant directement sans faim, j'ai mal au ventre et je me sens pas bien.
S
44 ans Région parisienne 606
Bonsoir les filles.

Alors, pour te répondre Transpa, c'est une psychologue que je vois.
Mon médecin, une femme vraiment bien, m'avait conseillée qq'un, dans un CMP si je me souviens bien, mais finalement c'est mon osthéo que j'ai suivi. Elle m'a dirigée vers la psy qui exerçait dans le même cabinet, pratique! Bon, maintenant elle a bougé et est bcq plus loin, 40 min au moins pour y aller, pas donnée non plus la séance, mais je continue à y aller, vu tout ce que ça m'apporte!

J'ai lu ce que ça avait donné avec ton rdv psy. Alors moi, la première séance, je ne suis peut-être pas ressortie super convaincue et confiante, mais je n'avais pas cette impression désagréable que tu as eue, alors oui, il faut que tu cherches qq'un d'autre, qui te convienne plus.

Tiana75, tu dis que ton médecin est un peu "dépassé", il n'a même pas un nom à te soumettre, un collègue qu'il connaîtrait? Tu n'as pas la possibilité d'aller voir un autre médecin, que des gens autour de toi connaîtraient et qui lui serait plus à même de te renseigner? Et moi, perso, ma psy n'est pas du tout spécialisée dans les TCA.

Je pense que c'est vraiment important cet accompagnement. Je me rends compte de tout ce que ça "débloque", et le plus surprenant c'est qu'on ne s'en rend pas forcement compte, mais un jour, tu vois les effets! C'est assez hallucinant.

Toujours pour te répondre Transpa, sur l'histoire de mon "envol": Partir était dur car je me sentais coupable de les "abandonner", mais l'éloignement a aussi été très bénéfique. Je trouve que ça a apaisé bcq de choses, permis de retrouver un équilibre, une relation...un peu plus "saine" au final, et ça m'aide à grandir.
Si toi, c'est matériellement impossible de partir, j'imagine que ce n'est pas évident...

Et sinon, oui, globalement je me sens mieux dans ma peau. Si je regarde les choses niveau poids, qd j'ai découvert vlr et la RA, j'ai pas mal maigri, et ensuite j'ai repris... pourquoi? J'imagine parce que ts les pbs n'étaient pas réglés et ma relation à la nourriture pas revenue complètement à la normale.
Mais j'ai arrêté (enfin c'est pas tjs ça) de me focaliser là dessus. Et je me sens un peu mieux dans ce corps que je détestais, je me suis mise à la danse Africaine, et j'essaye petit à petit d'accepter le fait que je puisse plaire.

J'ai aussi arrêté de me prendre la tête et de culpabiliser. Par exemple, ce soir, j'ai trop mangé!
Je le constate, mais je ne me flagelle pas, je me dis que demain, la faim mettra plus de temps à revenir et puis c'est tout.
Et les repas, surtout qd j'essaye de manger sans rien faire d'autre, restent un moment de stress. J'ai essayé qqs fois, j'étais ahurie de voir à quel point ça me faisait flipper, alors je me suis dis que je n'étais pas encore prête à ça, je me laisse le temps.

Il faut que tu essayes de voir ce qui te fait manger à outrance. Quelles émotions as-tu mangées au final, qu'est-ce qui te passait par la tête à ce moment là, qu'est-ce que tu refusais de sentir et que tu as enfouie sous la bouffe...
Le dîner sans faim...une habitude, des horaires à respecter...?
Enfin, je ne veux pas jouer les psys et transposer mon cas au tien, mais ça peut être une piste...
Laisse-toi le temps, et surtout sois indulgente avec toi-même.

Je vois qu'on a qqs points en commun Transpa (et vives les phrases assassines des infirmières scolaires pas fondées au final :2gunfire: ). Tu te sens seule, mais dis-toi que tu ne l'es pas.
J'étais comme toi au début, je ne me voyais pas parler de ça avec ma mère par exemple, et maintenant si. En cotoyant vlr, les choses ont mûries en moi, j'ai muri et j'ai découvert qu'en fait les gens, enfin dans mon cas ma mère, étaient capable d'entendre ça, parce que j'étais convaincue, sure de moi, et que ça se voyait que je me sentais mieux comme ça.

Bref, je déblatère sur ma vie, je réponds en vrac, et je ne sais pas vraiment si ça va vous aider d'une manière ou d'une autre, mais n'hésitez pas, parlez, échangez, faites sortir tt ce qui vous bouffe...sans mauvais jeu de mots ;)
35 ans 128
J'aime beaucoup te lire :)

Puisque c'est une psychologue que tu vois, tu n'as aucune prise en charge financière? Cela n'est-il pas un budget difficile à supporter?

Au sujet du RDV de lundi, j'ai lu aussi les autres réponses (je dois d'ailleurs y laisser un mot!) qui vont dans le même sens que ce que tu penses et avec quoi je suis d'accord, ça ne sert à rien d'insister avec un tel malaise. Mais j'ai trouvé une diététicienne qui m'interpèle beaucoup, par le biais de son site:
http://www.arianegrumbach.com/
Et j'ai la sensation qu'elle joue une part de rôle psychologue, mais je me trompe peut-être. Je vais quand même aller la rencontrer pour une première séance et voir ce qui en ressort.

L'accompagnement dont tu parles, il se fait à quel rythme pour toi? Vois-tu ta psy très souvent?
Et je voulais savoir aussi, si quand tu ne la voyais pas tu n'éprouvais pas le besoin de vite être à la prochaine séance, n'y a-t-il pas une dépendance?

Je comprends pour ton envol, d'après ce que tu en dis. Même si au final ça a déjà évolué pour moi, étant la plus petite aussi, je me disais que je ne pourrais pas partir sans heurt alors que j'allais laisser ma mère toute seule (puisque divorcée). Finalement non seulement je me rends compte qu'elle n'en serait pas malheureuse (bon, un pincement quand même) et qu'il suffirait de garder contact régulièrement, mais en plus, ce n'est pas dit que je sois la dernière à partir!!
Donc c'est effectivement seulement le problème matériel qui se pose à l'heure actuelle.

Je pense que tu partais de plus loin que moi: tu n'arrives toujours pas à prendre un repas sans rien faire d'autre?
C'est rare mais j'y parviens quand même, de mon côté. Et au contraire je suis moins stressée en le faisant. Ce matin j'ai pris un petit dej copieux au calme seule chez moi, ça m'a fait beaucoup de bien. Mais le stress vient du fait qu'il y ait du désordre (bruit, personnes) autour de moi: quand mon frère ou mon père entrent pour demander quelque chose, par exemple (je sais que ce n'est rien mais ça me fait me stresser pendant le repas)...

Je vais essayer de te répondre un peu pour le fait de manger à outrance, mais je crois vraiment qu'il y a des situations très différentes les unes des autres. Des fois, j'ai besoin de prendre une pause, et je ne conçois pas la pause autrement qu'en mangeant :? donc déjà c'est un problème... C'est pour ça que quand à midi je n'arrivais plus à me concentrer sur mes exercices, je suis descendue et voulais avoir faim mais ça n'est pas venue. J'ai fait l'effort de regarder un épisode de série TV sans manger, avant de manger en regardant le deuxième. D'habitude c'est un épisode en mangeant, mais là ça m'a obligée à attendra que la faim se manifeste un peu...
Mais à 17h j'avais faim pour les biscuits, la pomme... Seulement je savais que j'allais au sport à 19h30 et donc que je n'aurai pas le temps de prendre mon gros croque-monsieur avant de revenir à 23h. Du coup voilà... En fait j'ai un problème de santé non identifié qui me rend très très faible physiquement, et pour le sport, j'ai besoin de manger pas longtemps avant, donc déjà ça c'est une cause évidente. Et il y a aussi le fait que toute la journée étant fatiguée, c'est la seule chose qui me rebooste un tout petit peu.
Et puis ça me fait du bien de mâcher, j'adore les aliments. J'adore le salé mais sais situer mon problème: finir le contenu. Si j'ai une grosse assiette, si j'ai un gros plat, etc... Alors que le sucré c'est plus dur, j'ai pas juste à me servir une portion normale. Enfin, c'est le même principe sauf que c'est jusqu'à épuisement total, pas du sachet, pas du paquet. Disons que finalement j'ai la même tentation mais alors que j'aime largement autant le salé, j'arrive plus à me maitriser (même si c'est rare que je laisse des pâtes dans la casserole, mais je fais cuire une portion normale et voilà).
Des fois c'est le stress que je cache sous la nourriture (ex: retour de mon accident), d'autres fois c'est la peine, la solitude... D'autres fois je ne sais pas en fait!!

Quant au fait d'être seule, j'ai souvent tenu le discours que tu tiens, de dire aux gens que non, ils ne sont pas seuls, qu'il suffit de regarder autour d'eux. Et si sur certaines choses on peut être très subjectifs (ex: l'apparence), là, je suis juste consciente de la réalité des choses: qui s'intéresse vraiment beaucoup à moi? Ma mère, ma soeur. Je le sais, mais je ne suis pas proche du tout de ma mère, avec qui je m'entends bien, pourtant. Elle n'a jamais su quand j'étais au lycée que les soirées que je passais enfermée dans ma chambre ce n'était pas par plaisir mais pour y pleurer toutes les larmes de mon corps tandis qu'elles faisaient place à un visage neutre lorsque j'allais dans les pièces à vivre, le temps de manger, notamment. Je ne lui ai jamais parlé de mes sentiments envers qui que ce soit, rien du tout... Avec ma soeur ça a changé et j'envisage maintenant de peut-être lui parler mais c'est difficile. A l'heure actuelle elle est à l'étranger, sinon c'est la seule et unique personne à qui j'aurais éventuellement pu penser dans une situation comme avant-hier.

Après, c'est le néant!! J'ai bien de bons copains au sport, et si moi je les aime beaucoup, nous ne nous connaissons pas suffisamment intimement pour qu'ils se soucient à ce point de mon état de santé. Je suis consciente qu'ils ne s'en fichent pas pour autant, ils m'aiment bien, mais cela ne fait pas une relation suffisamment forte pour ne pas se sentir seule.
Ma vie sociale s'arrête là pour le moment, c'est léger!!

Oh j'oubliais, il n'était donc pas question de manger à heure fixe (mais alors pas du tout) mais c'est plutôt un prétexte l'heure, pour avoir le droit d'aller manger. Souvent dès 11h le matin je regarde les minutes passer jusqu'à un horaire décent pour aller prétexter qu'il est l'heure de faire à manger...

Désolée j'ai répondu encore plus en vrac que toi et je n'ai pas fait dans le concis!!
T
49 ans 5
Merci, merci, c'est un vrai plaisir de vous lire toutes les 2 et au moins je me sens moins seule :D

Bien que je ne sois pas seule, mais juste seule face à cette hyperphagie !!!

Je vais regarder sur le site du GROS, pour trouver quelqu'un ou sinon, dans le cabinet de mon kiné, il y a un psy, alors pourquoi pas...

Pour l'instant en parler à ma maman (à 36 ans, je dis encore "ma maman"...), me parait complètement impensable... Une fois, nous avons parlé d'une connaissance qui était "tombée" dans l'anorexie. Et maman me disait : "mais, enfin, c'est dingue, elle n'a qu'à se forcer, avoir la volonté et ça ira mieux" et c'est le même discours pour une depression. Alors, ça va être vraiment compliqué de lui en parler, mais peut être avec le temps...

Moi, je crise, quand je m'ennuie (c'est cette crise là que j'arrive le plus à gérér, car j'ai trouvé d'autres trucs à faire en attendant l'heure du repas), quand je suis stressée, quand je suis contrariée...
Tout y passe et quand je crise si je commence par du sucré, faut après que j'enchaine sur du salé... ou inversement !

Depuis 1 mois, je suis suivie par une diéteticienne, pas de régime, juste un rééquilibrage alimentaire... Mais je fais n'importe quoi, je ne respecte pas et je crise. Du coup, pour arriver un peu plus légère samedi et bien là, je ne mange plus... C'est du grand n'importe quoi, je le sais malheureusement, mais je me dis toujours "allez, demain, je m'y mets vraiment"...

Je pense qu'un bon suivi psychologique s'impose chez moi...

Bisous les filles.
S
44 ans Région parisienne 606
Coucou,

Tiana75 a écrit:
Depuis 1 mois, je suis suivie par une diéteticienne, pas de régime, juste un rééquilibrage alimentaire... Mais je fais n'importe quoi, je ne respecte pas et je crise.
"allez, demain, je m'y mets vraiment"...


Je m'interroge, tu fais quoi? Tu ne respectes pas quoi?

A la première lecture, je me suis dis que, léger ou non, ce que tu faisais, pour arriver à dire ça, devait fortement ressembler à un régime nan? je ne juge pas hein ;) , je me dis juste que du coup, si une idée de restriction, d'équilibre alimentaire, de trucs à manger, ou pas, à telle ou telle fréquence, risque de ne pas bcq t'aider...?
Parce que la RA accepte difficilement les termes de faire n'importe quoi, respecter (si ce n'est ce que ton corps te dit) ou encore résister.

Pareil Transa, "avoir le droit de manger", "horaire décent"? Tu sais, perso, j'ai des heures de repas complètement anarchiques. Je mange, enfin j'essaye, de manger qd j'ai faim...et bien j'ai faim, à peut-près à n'importe quelle heure.
ça m'arrive le w.end de me lever super tard, j'ai jamais faim au lever, et à 15 heures je vais me faire un repas, me faire un plat.

Alors je sais que si on vit en famille, qu'on a des enfants, ce n'est pas très facile, mais qd on entreprend ce genre de démarche, chercher à se caler sur des horaires définies par la Société en gros. On mange le matin, à midi et puis le soir, et c'est comme ça...et bien ça ne vient qu'après.

Je n'en suis pas là, mais c'est ce que disent Zermati and Co, qu'un mangeur (je ne sais plus comment ils l'appellent), un mangeur régulé (?), sait ce qu'il doit manger comme quantité au repas pour arriver au prochain repas, à heure classique, en ayant faim, et ainsi se caler sur les autres.

Et j'imagine sans mal que c'est effectivement ce qui se passe, mais au début, franchement, ce n'est pas vraiment une priorité.

Enfin, je dis ça, je ne me prends pas pour un messie ni pour celle dont la parole serait d'or :lol: mais je pense que se centrer sur soi, oublier les conventions, trouver ses marques, même si du coup on est un eu en décalage par rapport aux autres, ce n'est pas bien grave.

Quant à mon suivi Transpa, j'y vais une fois par semaine, sauf pdt les vacances scolaires. Je ne sens pas vraiment une "dépendance", parfois j'ai même la flemme d'y aller, mais j'y vais, et entre deux rendez-vous, les choses qu'on a dites doivent faire leur chemin...
Et à 70 euros la séance c'est sur que c'est un coût, mais j'ai la chance de pouvoir me le permettre. J'espère vraiment que tu pourras trouver qq'un et que ce sera financièrement "acceptable".

Les moments où on mange, les pourquoi, ça c'est vrai que c'est un sacré travail, et à chacun de trouver ce qui coince :?...
Je vous, je nous, souhaite à toutes, bon courage.
T
49 ans 5
Bah oui, tu as sûrement raison, ça fait quand même régime... Genre, elle me dit ce qui est "souhaitable" de manger, mais que ce n'est pas une règle d'or et que rien n'est interdit (du moment qu'on n'en mange pas tous les jours). Rien à peser, rien à compter, j'écris juste ce que je mange (sauf que je "triche" et n'ose pas vraiment avouer mes crises, bien qu'elle sache que je suis capable de manger un paquet de gateaux...)
Quand je dis que je fais n'importe quoi, c'est parce qu'en fait je "crise"...
Oui, c'est difficile, effectivement, avec 3 enfants en bas âge (5 ans 1/2, 5 ans et 2 ans 1/2)et un mari (39 ans :lol: ) de manger aux heures que je souhaiterais...
Faut vraiment que je trouve THE thérapeute idéal (j'ai envoyé un message au GROS).
En tout cas, je suis vraiment heureuse d'en parler. Déjà AVOUER que je suis comme ça (bon, à des inconnues :oops: ), c'est un petit pas pour moi, peut être un pas vers la guérison (bon je rêve là peut être :roll: ).
Bonne soirée et bisous les filles.
S
101 ans 4480
Tiana75 a écrit:
Bah oui, tu as sûrement raison, ça fait quand même régime... Genre, elle me dit ce qui est "souhaitable" de manger, mais que ce n'est pas une règle d'or et que rien n'est interdit (du moment qu'on n'en mange pas tous les jours). Rien à peser, rien à compter, j'écris juste ce que je mange (sauf que je "triche" et n'ose pas vraiment avouer mes crises, bien qu'elle sache que je suis capable de manger un paquet de gateaux...)


Fais attention quand même..
Je vois une Diét du GROS et elle ne m'interdit rien du tout !
C'est à dire que comme toi, je note tout ce que je mange, à quelle heure, si j'ai faim, etc...
On fait le point ensemble, sur chaque repas.
Oui, je mange très déséquilibré, c'est un fait, mais parce que je n'ai plus aucun repère et que mes émotions régulent mes prises alimentaires...
Donc je travaille là dessus, avec ma diet.

En un mois, j'ai déjà avancé, même si c'est très difficile...
A une époque, je mangeais des quantités de fromage monstrueuses (sans rire, je devais en avaler 800 g par jour... :shock: ) + bien d'autres choses...

Aujourd'hui, à la moitié d'un fromage de chèvre, je m'arrête, pas parce que je m'y oblige mais parce que je m'écoute...

Alors, ça ne marche pas à chaque repas bien sur (j'avais fait un post là dessus dans RA) mais ça commence à aller mieux...
Hier soir, je n'ai mangé qu'un quart de l'assiette que je m'étais préparée, parce que je n'avais plus faim et que ça ne passait plus. J'ai tout mis au frigo, je me suis couchée et en me levant ce matin, j'avais légèrement faim. Donc là, je suis en train de faire mon petit déjeuner (oui à 13h30 ! :lol: )

Mais moi qui ne savais même pas ce que c'était que d'avoir faim, je redécouvre cette sensation.

Là où je veux en venir, si tu "triches" et n'ose pas avouer tes crises, c'est qu'il y a un blocage avec ta diet et qu'elle te "culpabilises" quelque part...

Au début de mon suivi, j'ai eu une grosse crise (suivi de douleurs abdo, nausées, etc...) et j'en ai parlé avec elle.. Elle ne m'a pas dit "Bon, arrêtez de manger ça" ou "Tant que ce n'est pas tous les jours...".
Non.
Par contre, oui, elle me le dit souvent, on est loin d'une alimentation équilibrée. Et alors ? ;) Pour le moment, ça n'a aucune importance pour elle ;)
T
49 ans 5
Oui tu as probablement raison, c'est pour ça que j'ai aussi contacté le "GROS", pour savoir qui consulter, mais pour l'instant je n'ai pas eu de réponse...

Pour l'instant je patiente...

Etrangement, là tout de suite, je n'ai pas envie de "criser" et ça fait du bien :D

Bon week-end !
35 ans 128
Bonjour les filles,

Merci pour votre partage, ça fait plaisir et ça aide à avancer.

Smiles: quand je parlais d'horaires décents, en fait je ne voulais pas dire que je mangeais à heure fixe (loin de là, j'ai déjà mangé à 15h ou dîné à 17h), mais plutôt que le matin j'ai envie de manger (et pas faim) donc quand vient midi je dis "c'est l'heure de manger" qui me donne un -mauvais- prétexte pour me mettre à table même sans faim. Cela dit je suis consciente de la bêtise que c'est, c'est juste que pendant mes crises je trouve des excuses comme je peux pour ne pas culpabiliser... Mais je ne compte plus le faire, je pense que ça, c'est bon, maintenant que j'en ai conscience. Je n'ai pas l'impression de l'avoir refait depuis que je l'ai écrit ici. Ca a été le premier pas, sûrement le plus facile, dans l'entreprise d'écoute de mon corps.
Le plus difficile ça va être de reconnaître ses signaux. J'ai acheté le bouquin "Maigrir sans régime" de Zermati que j'ai commencé cette nuit et vais finir juste après avoir posté ce message!! Celui d'Apfeldorfer est en cours d'expédition, je te remercie pour ces recommandations apparemment fort judicieuses.

J'ai commencé à faire un carnet alimentaire ce matin, je vais le partager ici, et c'est flagrant comme aujourd'hui je ne me suis pas écoutée... Encore moins que d'habitude, c'est un comble! Mais je ne sais pas si je m'en serais aperçue sans ce travail de réflexion que l'on entreprend naturellement en commençant une RA.
Tenez-vous des carnets? Si oui, voulez-vous les partager ici pour qu'on se suive mutuellement et s'entraide?

Voici le début du mien, avec conditions, nourriture et ressentis:

Dimanche 6 mars
Entre 11h et midi
Seule
Dans ma chambre
En lisant
« maigrir sans régime »

4 biscuits au chocolat
« Petit déjeuner » de Lu

Je me suis levée tard, vers 10h30 et je n'avais pas faim, ma mère était en train d'exceptionnellement cuisiner un plat que j'adore -c'est moi qui cuisine d'habitude. Il allait être prêt vers midi, midi et demi, et comme je n'avais pas faim je me suis dit que je n'allais pas déjeuner. J'ai commencé ma lecture et ai eu faim finalement, je me suis au départ dit que j'allais attendre de manger puisque ça n'allait pas tarder, mais comme j'étais en train de lire qu'il fallait manger quand on avait faim, j'ai pris les biscuits qui étaient près de moi et me faisaient envie. J'ai aimé le goût mais n'ai pas vraiment dégusté car j'étais trop plongée dans ma lecture et ne voulais pas l'interrompre. J'aurais du descendre prendre un vrai petit déjeuner, avec du bon lait pour accompagner.


Dimanche 6 mars
Vers midi et quelques
Avec ma mère
Devant la télévision

2 assiettes de mélange pommes de terre/carottes/lardons
2 biscuits et demi au chocolat
1 pomme

Le repas était prêt et quand je suis allée le manger ma mère m'a dit qu'elle avait plutôt envie de flan et qu'elle en mangerait ce soir, du plat qu'elle avait fait. Je me suis dit qu'elle, elle n'avait pas besoin de rééducation alimentaire car elle savait s'écouter naturellement. Je l'ai enviée, et me suis dit que j'aurais du, quand la faim s'est manifestée, prendre un bon gros petit dej' sucré mais maintenant que j'étais là, j'ai pensé que le plaisir viendrait en mangeant le salé quand même. Effectivement c'était bon mais j'ai moins savouré que quand j'en ai vraiment envie. Au bout d'une assiette je sentais encore la sensation de faim -je crois- dans mon ventre alors je me suis resservie mais finalement je n'ai pas trop profité, je ne crois pas que j'aurais du manger ce plat, aussi délicieux soit-il, à ce moment là. J'avais envie de sucré, donc même si je venais de manger deux assiettes j'ai pris mes biscuits, et ils n'étaient pas très bons, pas aussi bons que d'habitude. Alors j'ai pris une pomme dont je savais que la fraicheur me plairait plus et ça a été le cas! J'ai beaucoup savouré la pomme. J'ai repris un denier bout de biscuit après celle-ci parce que je voulais le savourer mais pas moyen. Je me suis rendue compte que les deux assiettes étaient de trop, les biscuits aussi. J'aurais juste du prendre ceux de quelques dizaines de minutes plus tôt avec ma pomme et du lait. Maintenant j'ai le ventre plein et n'ai pas pris beaucoup de plaisir, je suis déçue.


A très bientôt les filles, j'espère qu'on va toutes y arriver et être heureuse même alimentairement parlant :)
35 ans 128
Dimanche 6 mars
Vers 16h
Seule assise dans le salon, à table

Le fin de mon sachet de biscuits, soit 1 biscuit ½ avec un peu de lait
Un tout petit bout de flan

J'avais envie de prendre mon biscuit resté ce midi, et la sensation de faim était présente. J'allais engloutir la fin du sachet en marchant mais j'ai réalisé que je n'allais pas en profiter ainsi. Je me suis assise, et j'ai eu envie de l'accompagner de lait, que je me suis servie dans une tasse à café car je n'en voulais pas beaucoup. En rangeant le lait j'ai voulu goûter au flan qui était dans le frigo, je n'en raffole pas du tout en quantité mais là il me faisait envie alors j'en ai pris une petite part et c'était bien bon!


Sinon je crois que j'ai encore un peu faim mais je ne sais pas trop si j'hallucine ou pas :? J'hésite à reprendre à manger, j'ai peur d'être écoeurée par le fan si j'en reprends donc je préfère rester sur une bonne sensation.
35 ans 128
Bon, ben je continue... J'aimerais lire vos ressentis aussi si vous prenez le temps de faire un tel carnet :)

Dimanche 6 mars
Environ 20h30
Au départ seule à table au calme puis peu après avoir commencé, rejointe par ma mère et allumage de la TV

1 assiette du plat de ma mère du midi (pommes de terre/carottes/lardons)
1 fromage blanc sucré
1 pomme
3 biscuits au chocolat

Cette fois-ci j'avais vraiment faim, depuis un moment même, et alors qu'à midi j'avais fait la réflexion à ma mère que son plat ne sentait pas aussi fort que d'habitude, je me suis rendue compte que ce soir son odeur m'interpellait beaucoup plus. Je crois que ce midi je n'avais vraiment pas envie d'en prendre d'où l'absence d'odorat. Du coup j'ai mangé mon assiette avec plaisir, en prenant bien mon temps. Arrivée à la fin j'avais encore le ventre qui réclamait à manger, j'ai pensé me reservir mais ai réalisé que comme à chaque fois ça allait faire trop. D'habitude j'attends d'être rassasiée du plat principal pour prendre ensuite le reste par gourmandise. J'ai pensé que ma faim pourrait être comblée par ce qui suivait. J'ai pris un délicieux fromage blanc sucré et une pomme que j'ai savourés. J'avais encore faim et surtout envie d'une touche chocolat alors j'ai pris des biscuits petit dej' (encore eux... je fonctionne par période et en ce moment c'est ça mon petit truc), sorti le sachet en pensant n'en prendre qu'un ou deux. Finalement j'en ai pris 3 et ai laissé le dernier car ça me semblait suffisant même si je ne ressentais pas vraiment la satiété. Maintenant (22h) je n'ai pas faim donc je pense avoir bien mangé et avec plaisir. J'avais sorti le flan mais n'en ai pas eu envie finalement donc je l'ai remis au frigo pour demain.

Aujourd'hui je n'ai vraiment pas mangé varié mais c'était trop tard pour ce midi et ce soir c'était avec envie, donc demain je me ferai plaisir avec autre chose pour ne pas me lasser, même s'il reste du plat pour mardi ou mercredi.
S
44 ans Région parisienne 606
Coucou,

alors moi j'ai essayé de tenir ce genre de carnet, au moment où j'avais décidé d'essayer de manger au calme sans rien faire...et j'ai vite laissé tomber, j'avoue, trop...épuisant, psychologiquement parlant.
ça tournait en boucle dans ma tête, j'étais tellement centrée...sur je ne sais pas quoi d'ailleurs, que j'en arrivais à ne plus rien ressentir niveau faim et satiété. Un truc de dingue, je me posais tellement de questions sur mes ressentis, que je n'arrivais plus à savoir si c'était du pour de vrai ou si mon cerveau ne prenait pas le dessus sur mon corps.
Peut-être pourrais-je retenter ça plus tard.

Je vois que tu avances Transpa, c'est cool.
Moi souvent j'ai du mal à savoir ce que j'ai envie de manger, du coup je me rabats sur un truc, et au final, je n'ai plus faim, certes, mais niveau plaisir, je n'ai pas eu ma dose, ça ne m'a pas "comblée". Du coup j'ai l'habitude de dire dans ces cas là que j'ai "gâché" une faim :lol:
ça m'a fait pensé à ça, qd tu ne savais pas si tu devais manger ou attendre pour déguster le plat de ta maman.

Tiana75, j'espère que le GROS te donnera de "bonnes adresses, tiens nous au courant.

Bonne journée.
35 ans 128
Coucou Smiles (quel est ton prénom en fait?) :D

C'est sûr que si la tenue de ton carnet te posait de tels problèmes tu as bien fait de vite l'abandonner! L'année dernière j'en ai tenu un pendant une semaine où je notais non pas mon ressenti mais l'équivalent en calories, grosse erreur, c'était pour voir si je n'ingurgitais pas des quantités monstrueuses, et pour me limiter à moins de 2000kcal je mangeais des portions ridicules par rapport à mon appétit, c'était catastrophique. Cette fois-ci je trouve le principe beaucoup mieux, et personnellement ça m'aide beaucoup, déjà au bout de 3 jours!
Je te remercie vraiment beaucoup pour tes conseils de lecture car franchement, avec 1/3 de "maigrir sans régime" du Dc Zermati j'ai déjà réalisé énormément de choses et même si ça ne va pas changer du jour au lendemain, la prise de conscience va forcément apporter un mieux.

Du coup comme tu ne tiens pas de carnet alimentaire, tout ce que tu fais c'est discuter de tes ressentis avec ta psy et essayer d'écouter ton corps mais sans trop t'observer?

Je comprends bien ce que tu veux dire en parlant de faim gâchée! Je l'ai déjà ressenti aussi, se dire qu'on a mangé un truc bof alors qu'on aurait pu se faire super plaisir mais maintenant, plus faim pour le plaisir en question.

Je souhaite également pareil à Tiana, de trouver une bonne adresse avec la bonne personne pour commencer un travail toute en harmonie :)

Voici la suite de mes aventures. Je n'ai pas mangé varié et même si je m'en fiche d'un point de vue nutrition car je sais que je vais avoir envie de haricots et autres tôt ou tard, je me lasse un peu mais j'ai des trucs à finir donc c'est pas évident pour ne pas perdre la nourriture non plus...


Lundi 7 mars
Environ 10h
A table, mon frère également mais on ne se préoccupe pas l'un de l'autre. Ma mère nous rejoint au bout de quelques minutes et on met la TV

Environ 2/3 de viennoise avec un peu de nutella dessus
1 part de flan

J'ai pris plaisir à manger la viennoise avec le nutella, et le flan aussi mais je n'aurais pas du entrecouper les deux car le chaud (grille pain) avec le froid n'était pas du meilleur effet et je n'ai pas autant profiter que si j'avais attendu deux minutes entre les deux. Voire j'aurais du garder le flan pour un peu plus tard en fin de compte.


Lundi 7 mars
Environ 15h30
Dans un café avec de nouvelles connaissances

1 chocolat viennois (une grande tasse avec de la chantilly dessus)

Je n'avais pas faim malgré la piscine de laquelle on sortait, mais j'avais envie d'accepter la proposition d'aller au café parce que ces gens sont sympas! Donc j'ai commandé un chocolat viennois et il était vraiment super bon, j'ai pris plaisir à le boire même si je n'étais pas franchement concentrée dessus puisqu'en discussion.


Lundi 7 mars
Environ 19h
A table avec ma mère devant la TV

Environ ¼ de viennoise avec dedans un oeuf brouillé et quelques lardons
1 portion de pâtes + noix beurre
2 poissons panés (pas les petits batonnets mais ceux qui en font environ deux fins)
1 pomme
1 biscuit petit dej' choco

J'avais envie de pâtes avec le poisson mais en attendant que ça chauffe j'avais vraiment faim, et la viennoise avec l'oeuf me faisait envie donc j'ai pris ça en entrée et j'ai adoré. J'ai aussi beaucoup aimé les pâtes et le poisson mais je crois que j'en ai mangé la moitié sans grosse faim du fait du bout de viennoise avant, j'aurais du faire un choix en fin de compte... mais je n'ai pas vraiment ressenti ni faim extrême comme au début ni rassasiement donc je ne sais pas trop. Par contre, au lieu d'enchainer machinalement sur yahourt/pomme/gâteau et comme je n'avais plus vraiment faim mais envie de sucré j'ai pris la pomme fraiche et un seul biscuit au chocolat pour le goût. Je pense que c'est soit l'entrée soit le plat qui était de trop. J'ai très mal au ventre mais c'est parce que je suis malade et du coup j'ai vraiment mal perçu la fin du ventre qui réclame au milieu de mes douleurs...


Mardi 8 mars
Environ 10h15
Seule à table au calme

1 petite part de flan
2 barres de céréales au chocolat Prince

Levée une heure auparavant, je n'avais pas faim donc ai évité de descendre où j'aurais machinalement mangé, j'ai rangé mes affaires en attendant que la faim se manifeste. Je ne sais pas si elle était vraiment très présente mais je crois que c'était le bon moment, elle me semblait naissante et j'avais envie d'aller manger.
J'avais envie de viennoise mais il n'en restait plus, de brioche mais il n'y en avait pas... Alors je me suis rabattue sur le flan mais ça ne me faisait pas très plaisir c'est pourquoi je n'ai mangé qu'une petite part correspondant à la moitié de ce que je m'étais initialement servie. J'ai pensé que j'avais des barres de céréales donc j'en ai pris une puis une seconde avant d'être calée, elles étaient très bonnes! Le flan était de trop, j'aurais du prendre une pomme à la place je crois. Je n'en ai pas pris car plus faim.


Mardi 8 mars
12h45
Avec ma mère, qui elle ne mange pas, devant la TV

1 assiette de son plat pommes de terre/carottes/lardons
1 Activia fraise
2 biscuits petit dej' choco
1 petite part de flan
1 pomme

J'avais la sensation -si je ne me trompe pas- de faim dans l'estomac mais pas spécialement envie d'un plat en particulier. Comme il faut manger celui de ma mère qu'il y en quantité je m'en suis servie une assiette. J'ai pris plaisir à le manger mais j'ai conscience que, que ce soit dimanche ou aujourd'hui, même si j'aime beaucoup je n'ai pas autant de plaisir que d'autres fois où je lui ai demandé le plat avant qu'elle ne me le fasse. Là c'est elle qui a pris la décision de le faire pour me faire plaisir et même si je j'aime beaucoup, je n'en avais pas d'envie particulière. Cela dit c'est vraiment bon! Après l'assiette qui m'a semblé pas trop mal dosée (peut-être un tout petit peu trop, d'une cuillerée ou deux?) j'ai pris un Activia car j'en ai deux qui sont déjà passés de date donc il ne faut pas les perdre, et j'aime beaucoup ceux-là. C'était bon même si je n'avais pas particulièrement envie de fraise. Le problème est que j'avais envie des biscuits au choco mais ai constaté à plusieurs reprises qu'après l'Activia ce n'était pas terrible, c'est meilleur après un fromage blanc nature. J'ai pris le reste de ma part de flan de ce matin en même temps pour faire passer le goût Activia qui interférait avec le goût chocolat. J'aurais du attendre 5 minutes avec un verre d'eau, ça aurait été plus efficace. J'ai arrêté de manger mais au bout de 10 minutes j'avais encore faim, la satiété n'arrivait pas donc j'ai pris une pomme, qui était bonne mais pas exquise non plus. Après je n'avais plus faim. Maintenant je ne sais pas si j'ai bien mangé, ou trop mangé, car j'ai quand même le ventre gonflé mais c'est peut-être simplement parce que j'ai grossi dernièrement et que c'est donc inévitable après les repas, même adaptés.
S
44 ans Région parisienne 606
C'est marrant, quand je te lis, je me retrouve dans le fait de savoir, après coup, là où j'aurais du m'arrêter.
J'y arrive à la cuillère près, chose totalement impossible il y a qqs temps. Bon, maintenant, ce qui serait bien c'est d'y arriver AVANT!lol

Ma psy, comme je le disais, n'est pas du tout spécialisée dans les TCA, donc la nourriture et ma relation à elle n'est pas abordée à chaque fois, elle ne l'a même été que très rarement au final.

Il y a plein de choses de ma vie sur lesquelles on "travaille", de tout ça découle mes pbls avec la bouffe, alors j'imagine que quand ça ira vraiment bien, ça se débloquera aussi à ce niveau là.

Je ne fais dc pas spécialement d'exercices spécifiques comme j'ai vu certains le faire qd ils consultaient un psy axé là dessus. Je ne sais pas vraiment si c'est qq chose qui me "manque", si j'en ai besoin. Pour l'instant, ce que je fais me conviens. Même si c'est loin d'être parfait.

J'ai l'impression que ça marche par phase. Des fois ça roule, d'autres pas, je me demande ce qui me stresse, ce qui me perturbe et peut m'amener à me réfugier dans la nourriture...mais les liens de cause à effet sont loin d'être tjs faciles à faire... On progresse et puis on a l'impression de ne plus avancer, phase de stagnation. Le chemin est long et loin d'être rectiligne je dirais.

Je suis contente de voir que la lecture de ce livre te fait avancer, il faudrait que je me replonge dedans de temps en temps.
B I U