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Elle est parfaite ... mais ...

39 ans Paris 1810
karen a écrit:
Pomdereinette a écrit:
Je ne sais pas. Je ne serais pas aussi catégorique : doit-on s'nterdire une relation parce qu'on n'a pas guéri de la  
précédente ?

Il m'a fallu des années pour ne plus penser à mon ex. Dans les bras de ceux qui ont suivi, c'est toujours le souvenir de sa peau qui me revenait. Si j'avais attendu espéré que cela passe, où en serais-je aujourd'hui ?

Peut-être effectivement essayer de relativiser. Perso à chaque fois je me souvenais de la fin de notre histoire, de ma colère, et je sortais de l'idéalisation.

Est-ce aussi que le souvenir n'est pas un moyen de se protéger, ne pas s'engager au risque de souffrir de nouveau ?


Je suis d'accord avec toi... En ce qui me concerne, avec mon conjoint actuel, c'est pas le grand amour de mon côté, y a jamais eu d'étincelles, de son côté si, par contre... J'étais (et je suis encore) assez obsédée par un de mes ex (pourtant on est séparés depuis 2005)... c'est comme ça, et ça sera toujours comme ça... devrais-je rester seule jusqu'à la fin de ma vie ? On vit quand même quelque chose de sympa, et en plus on a un enfant, on a construit quelque chose, j'ai plus construit avec lui qu'avec n'importe lequel de mes ex, et en particulier que celui auquel je pense toujours... La vie continue, malgré tout... Je ne suis pas malheureuse pour autant, et lui non plus... C'est pas grave, d'être un couple à deux vitesses, si chacun est clair sur ses attentes, ses sentiments...


Je m'interroge... Quand tu dis que lui non plus n'en souffre pas, tu le sais ou tu le penses?
En fait, j'ai du mal à m'imaginer pouvoir vivre une telle situation (que ce soit de ton côté ou du sien, mais surtout du sien) sans en souffrir. Mais peut-être qu'avec une personnalité, des attentes de vie différentes c'est possible? Mais quand même, ça me chiffone, je ne saurais pas dire exactement pourquoi...
51 ans 35 10308
karen a écrit:
C'est pas grave, d'être un couple à deux vitesses, si chacun est clair sur ses attentes, ses sentiments...

Je pense que la fin de ta phrase est vraiment importante... Des "couples à deux vitesses" comme tu dis Karen, ça doit même arriver souvent et ça peut marcher si les deux le savent et qu'ils y trouvent leur équilibre. Mais dans le cas d'Eric, il me semble que ce n'est pas clair pour la demoiselle, et c'est là que quelqu'un risque de souffrir (et peut-être même les deux).
Voilà, sinon je suis d'accord avec les réponses que tu (Eric) as déjà reçues et qui vont globalement dans le même sens (avec les questions "es-tu prêt pour une nouvelle relation" et "est-ce que tu ne fabriques pas une carapace pour ne pas avoir à souffrir encore"). Pas facile. J'espère que tu trouveras une solution sans que personne n'ait mal.
48 ans 17521
Zoetincelle a écrit:
karen a écrit:
Pomdereinette a écrit:
Je ne sais pas. Je ne serais pas aussi catégorique : doit-on s'nterdire une relation parce qu'on n'a pas guéri de la précédente ?

Il m'a fallu des années pour ne plus penser à mon ex. Dans les bras de ceux qui ont suivi, c'est toujours le souvenir de sa peau qui me revenait. Si j'avais attendu espéré que cela passe, où en serais-je aujourd'hui ?

Peut-être effectivement essayer de relativiser. Perso à chaque fois je me souvenais de la fin de notre histoire, de ma colère, et je sortais de l'idéalisation.

Est-ce aussi que le souvenir n'est pas un moyen de se protéger, ne pas s'engager au risque de souffrir de nouveau ?


Je suis d'accord avec toi... En ce qui me concerne, avec mon conjoint actuel, c'est pas le grand amour de mon côté, y a jamais eu d'étincelles, de son côté si, par contre... J'étais (et je suis encore) assez obsédée par un de mes ex (pourtant on est séparés depuis 2005)... c'est comme ça, et ça sera toujours comme ça... devrais-je rester seule jusqu'à la fin de ma vie ? On vit quand même quelque chose de sympa, et en plus on a un enfant, on a construit quelque chose, j'ai plus construit avec lui qu'avec n'importe lequel de mes ex, et en particulier que celui auquel je pense toujours... La vie continue, malgré tout... Je ne suis pas malheureuse pour autant, et lui non plus... C'est pas grave, d'être un couple à deux vitesses, si chacun est clair sur ses attentes, ses sentiments...


Je m'interroge... Quand tu dis que lui non plus n'en souffre pas, tu le sais ou tu le penses?
En fait, j'ai du mal à m'imaginer pouvoir vivre une telle situation (que ce soit de ton côté ou du sien, mais surtout du sien) sans en souffrir. Mais peut-être qu'avec une personnalité, des attentes de vie différentes c'est possible? Mais quand même, ça me chiffone, je ne saurais pas dire exactement pourquoi...


Eh bien je ne vais pas répondre à sa place, mais dans un sens, il regrette que je ne sois pas au même point que lui niveau sentiments, mais en même temps, je ne lui ai jamais menti à ce sujet, et ce dès le début de notre relation. Cependant, il a souhaité s'engager dans notre histoire plus avant quand ça s'est soldé par un bébé surprise 6 mois après notre rencontre et que nous avons décidé de l'élever ensembles, ce que nous ne regrettons ni l'un ni l'autre. Je dirais que si il n'avait pas souhaité s'engager dans cette aventure, ça ne m'aurait pas posé de problème spécialement, j'avais décidé de garder ce bébé quoi qu'il en soit, tout en préférant que ce bébé ait un père présent (ce que je n'ai pas eu, moi). Donc maintenant, si il en souffre, c'est son choix, je dirais... Moi j'ai été claire, j'ai décidé de vivre avec lui car c'est le père de ma fille et on s'entend bien, on ne se prend pas la tête et on communique beaucoup, dans un sens, c'est déjà surement mieux que ce que font pas mal de couples... :lol: Si la situation ne devait plus lui convenir, et bien on se séparerait, point barre. Mon conjoint sait que je le respecte, je tiens à lui, mais je ne suis pas "amoureuse" et il ne peut pas m'obliger à éprouver de la passion pour lui... C'est comme si je voulais l'obliger à ne plus m'aimer... :roll: On ne contrôle pas les sentiments de l'autre... Mais on est des adultes responsables et si il trouve son compte dans l'affaire, alors pas de problème pour moi. Nous avons un enfant, nous formons une famille, c'est un super papa, je ne vois pas en quoi le fait d'être à deux niveaux de sentiments différents devrait nous empêcher de vivre ensembles et de faire des projets... Mon conjoint est heureux de notre vie de couple et que nous ayons notre fille, c'est pas comme si la situation s'était dégradée entre nous, elle a toujours été comme elle est aujourd'hui, donc pas de problèmes... il aimerait que je sois plus "passionnée", c'est clair... mais je ne lui mène pas la vie dure, je ne l'emmerde pas, je le respecte, je fais tout pour qu'on avance et que tout se passe bien... de son côté il fait plein d'efforts aussi pour que ça fonctionne et que je me sente bien. Comme dit Sarnia, tout est une question d'équilibre... Et en ce qui me concerne, mes histoires "passionnées" n'ont jamais mené à rien (ce qui ne m'empêche pas d'en être nostalgique), j'ai choisi une histoire "raisonnable" dans laquelle je peux construire quelque chose... Bref... je raconte ma vie, mais tout ça pour dire que pour ma part, je suis persuadée qu'on a pas besoin de passion pour fonctionner dans un couple, on a même pas besoin d'être deux à s'aimer, ou du moins à s'aimer à même hauteur, du moment qu'on communique, et que personne n'est leurré sur les sentiments de l'autre... et sur ce qu'il est en droit d'espérer.
39 ans Paris 1810
Je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'on n'a pas forcément besoin de passion pour réussir un couple.

Par contre, dans ma définition du couple, je ne peux pas faire l'impasse sur l'amour. Pas l'affection, l'attachement, mais bien l'amour "amoureux".

C'est pour cela qu'à mon sens les couples où seulement un des deux, voire aucun, n'est amoureux, ne sont pas de vrais couples.

Je dis bien "à mon sens" car j'ai parfaitement conscience que :
1. C'est une situation très répandue qui n'empêche pas tout un tas de gens de vivre ensemble, sur la durée, et d'y trouver leur compte
2. Cela n'en fait pas pour autant des sources de malheur, des relations irrespectueuses ou autre.

C'est simplement que je ne le conçois par pour moi. J'aurais l'impression de tiédir sur place, j'ai BESOIN d'être amoureuse, ne serait-ce que pour supporter la personne sur le long terme :lol: Je ne veux pas me passer de ce sentiment, sans pour autant me contraindre à vivre une union constamment sur le mode passionnelle, et donc nécessairement usante et douloureuse.
De la même manière, je ne conçois pas, toujours pour moi, d'évoluer au sein d'un "couple libre".

Mais au final, tant que chacun a fait son choix, que les deux se respectent, que personne n'est entravé... Et bien chacun vit comme il l'entend! Mais définitivement, je crois qu'il y a autant de définition du couple qu'il y a d'humains sur terre...

Enfin bref, j'arrête mon HS, désolée Eric :oops:
48 ans 17521
Zoetincelle a écrit:
Je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'on n'a pas forcément besoin de passion pour réussir un couple.

Par contre, dans ma définition du couple, je ne peux pas faire l'impasse sur l'amour. Pas l'affection, l'attachement, mais bien l'amour "amoureux".

C'est pour cela qu'à mon sens les couples où seulement un des deux, voire aucun, n'est amoureux, ne sont pas de vrais couples.


C'est surtout que le couple tel que tu l'envisages est une "invention" plutôt récente... avant la génération de nos parents, les mariages étaient plus des alliances que des unions d'amour, et si les gens restaient mariés 60 ans, c'est qu'ils y trouvaient leur compte, au final, car même si le divorce n'était pas entré dans les mœurs, les séparations étaient possibles... Parfois les sentiments se développaient dans la durée, les épreuves traversées, les choses qu'on construisait, les enfants qu'on élevait, les projets communs accomplis... Parfois non, et les gens étaient malheureux... mais de la même manière que des couples qui s'aiment peuvent aussi en venir à se haïr, ou les sentiments peuvent simplement s'éteindre, etc... Je ne crois pas qu'on puisse décréter qu'il y a des vrais couples et d'autres qui ne le sont pas... Sans compter qu'il faudrait encore avoir une définition de ce qu'est l'Amour, qui ne soit pas totalement subjective... ;)
50 ans 483
Citation:
Je ne crois pas qu'on puisse décréter qu'il y a des vrais couples et d'autres qui ne le sont pas...


Non, par contre en couple avec quelqu'un que je n'aimais pas, j'ai testé et que c'était chiant... Je préfère nettement la solitude.
48 ans 17521
Fox-Trot a écrit:
Citation:
Je ne crois pas qu'on puisse décréter qu'il y a des vrais couples et d'autres qui ne le sont pas...


Non, par contre en couple avec quelqu'un que je n'aimais pas, j'ai testé et que c'était chiant... Je préfère nettement la solitude.


Tout dépend ce que tu entends par "ne pas aimer"...
60 ans Région parisienne 2154
Il y a des amours passion et d'autres plus posés.

A la base, ce sur quoi je n'ai jamais et ne pourrai jamais faire l'impasse, c'est le désir.

Il me semble que dans un couple il y en a toujours un (une) qui aime plus que l'autre.

Le père de mes enfants n'est pas celui que j'ai le plus aimé. Mais c'est avec lui que je me suis sentie en mesure de vivre au quotidien, et de fonder une famille.

Maintenant, je réalise que je parle en tant que femme, et mère. Et que la question se pose, peut-être, autrement pour un homme.
39 ans Paris 1810
karen a écrit:
Zoetincelle a écrit:
Je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'on n'a pas forcément besoin de passion pour réussir un couple.

Par contre, dans ma définition du couple, je ne peux pas faire l'impasse sur l'amour. Pas l'affection, l'attachement, mais bien l'amour "amoureux".

C'est pour cela qu'à mon sens les couples où seulement un des deux, voire aucun, n'est amoureux, ne sont pas de vrais couples.


C'est surtout que le couple tel que tu l'envisages est une "invention" plutôt récente... avant la génération de nos parents, les mariages étaient plus des alliances que des unions d'amour, et si les gens restaient mariés 60 ans, c'est qu'ils y trouvaient leur compte, au final, car même si le divorce n'était pas entré dans les mœurs, les séparations étaient possibles... Parfois les sentiments se développaient dans la durée, les épreuves traversées, les choses qu'on construisait, les enfants qu'on élevait, les projets communs accomplis... Parfois non, et les gens étaient malheureux... mais de la même manière que des couples qui s'aiment peuvent aussi en venir à se haïr, ou les sentiments peuvent simplement s'éteindre, etc... Je ne crois pas qu'on puisse décréter qu'il y a des vrais couples et d'autres qui ne le sont pas... Sans compter qu'il faudrait encore avoir une définition de ce qu'est l'Amour, qui ne soit pas totalement subjective... ;)


J'ai conscience d'être le pur produit d'une époque. :lol: Et que ma définition du couple a aussi son lot d'écueils, de désillusions, de déchirements. C'est pour ça que je n'en ai pas une vision idéalisée, ou que j'entends la généraliser, c'est juste celle qui s'impose à moi, car je ne m'imagine pas vivre autrement. La vie me fera peut-être changer d'avis, peut-être pas... Pour le moment j'ai envie de croire que je peux construire dans la durée (toute une vie, qui sait?) avec un homme que j'aime et qui m'aime, sans décalage flagrant dans nos sentiments, sans que la passion nous fasse trop mal même si la jalousie se rappelle parfois à nous par ses piquants.
Et puis si on pouvait rajouter des licornes et des arcs en ciel, ce serait encore mieux :lol: :lol:
42 ans Nord-Est de la France 3285
Eric, je pense qu'il faut que tu écoutes un peu plus ton coeur que ton cerveau... Essaye de vivre quelque chose avec elle, sans te forcer non plus si tu ne le sens pas, mais je pense que le temps peut faire jaillir d'elle, d'autre atouts, les siens, et pas ceux d'une autre.

Si rien ne s'efface, et si elle n'arrive pas à te faire passer outre, c'est que ça n’était surement pas elle, ou que tu as besoin d'un peu de temps.
D'ailleurs à ce propos, j'ai toujours entendu dire, qu'il fallait 3 ans pour se remettre d'une séparation quand la relation fut sérieuse et plus ou moins longue... Ça n'est surement pas valable pour tout le monde, mais je pense que c'est significatif, du fait qu'on efface pas comme ça une relation profonde, et qu'en quelque sorte c'est un "deuil"...

Après... je pense profondément qu'on sait dès le départ d'une relation ( par forcement après 6 mois) si on peut vivre quelques choses qui correspond à nos attentes ou pas.

Mais je pense vraiment que sans trop y cogiter, on sait toujours au fond de nous ce qu'il faut faire ou non... ;)
10361
Merci cyriel pour ta réponse, je vais faire en sorte de mettre tout ça en "ordre", c'est loin d'être simple, loin..
La elle dors , et je suis vraiment pas fais pour simuler affectivement parlant...
10361
Fin de l'intermède.je ne pouvais pas, je ne peux pas, je ne pourrais pas.
Et les fantômes ca existe bel et bien ..
48 ans 1805
Au vue de ce que tu nous a raconté, je pense qu'effectivement tu as pris la bonne décision (enfin j'en suis sure même).

Quelle vie de couple (voire même de Vie) te serais-tu construite à rester avec elle?

nan hein, du peu qu'on te connaît sur le forum cela ne te ressemble pas! (enfin je crois)
et puis la vie est trop courte comme on dit....vivons là pleinement ;)
B I U


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