33 ans
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Je voudrais pas te faire peur, mais ça ressemble aux symptômes de l'érotomanie.
L'érotomanie est une maladie du groupe des psychoses, construite autour de la conviction délirante que l'on est aimé par une personne.
* la phase d'espoir : la plus longue, où le malade espère que l'être aimé va se déclarer ouvertement. La plupart du temps, l'érotomane reste fixé, névrotiquement, à cette phase ;
* la phase de dépit : la personne malade tombe le plus souvent dans la dépression ; elle devient agressive, voire suicidaire ;
* la phase de rancune : l'agressivité se tourne vers la personne aimée et peut mener au meurtre.
Pour le malade, « il est naturel de détruire l'objet de son amour puisqu'il l'a déjà détruit. »
L'érotomane est d'abord persuadée que c'est l'autre « qui l'aime en secret », que c'est l'autre qui, le premier, fait des avances, mais qu'il n'ose pas ou ne peut pas se déclarer ou encore qu'il fait tout pour dissimuler son amour. Cette illusion liminaire prélude aux phases d'espoir, de dépit puis de rancune.
L'érotomane cherche à entrer en contact avec son objet, persuadée que c'est lui qui le souhaite. Elle lui téléphone, lui envoie des messages, le suit, s'immisce peu à peu dans sa vie en se rendant à son domicile et en tentant de pénétrer son intimité. Par exemple, elle l'attend des heures dans les escaliers, lui écrit constamment des lettres, s'approprie ses objets personnels, ses amis, etc., sans que l'objet de cet amour délirant ne s'en doute.
Toute idée qu'il a sera une source de cette paranoïa amoureuse (« il a reposé un objet au mauvais endroit, cela veut dire qu'il m'envoie un signe »). Il s'en rendra malade, que ce soit psychologiquement ou physiquement.
Sa vision de la réalité et de son environnement, tout se déforme et empire. Le malade ne mange plus, sa source de vitalité ne provient que de l'objet dont il est épris, plus rien d'autre n'a d'importance (possibilité de perte de contacts avec ses amis et sa famille) et il peut rester des heures (voire des jours) à attendre un appel, un signe ou à passer ses journées à suivre, observer et harceler l'objet de son désir.
L'érotomanie est une grave maladie mentale avec un trait de caractère durable : elle peut durer des années, et même toute une vie.
L'érotomanie est une maladie rare, dont les causes sont mal connues voire inconnues. Elle est très longue et délicate à traiter. Une fois que le patient a été reçu en consultation psychiatrique, et en fonction du degré de son trouble, le traitement peut aller des mesures les plus légères (consultations régulières) aux plus coercitives : hospitalisation sous contrainte, avec sortie progressive très encadrée sous traitement psychotrope.
Pour soigner le patient, celui-ci devrait accepter d’abandonner son idée de départ. Or, pour lui, la frontière entre conviction et délire est très mince. L’amour fantasmé représente pour lui comme un mécanisme de survie.
Le traitement est donc essentiellement médicamenteux, mais dans quelques cas, les électrochocs sont utilisés.
Il peut arriver un développement d'une érotomanie pendant le traitement, vis-à-vis du thérapeute...
Voilà, franchement, je veux pas te faire peur c'est surtout pour te renseigner, et te montrer que ça peut partir d'un rien, un sourire en sa direction ou même d l'avoir regardé peu avoir déclenché cela, mais ce n'est pas ta faute (comme beaucoup de victimes le pensent).
Je serais toi, j'irais parler aux forces de l'ordre, et si cela empire pourquoi ne pas déposer plainte pour harcèlement?
Bon courage. ;)
L'érotomanie est une maladie du groupe des psychoses, construite autour de la conviction délirante que l'on est aimé par une personne.
* la phase d'espoir : la plus longue, où le malade espère que l'être aimé va se déclarer ouvertement. La plupart du temps, l'érotomane reste fixé, névrotiquement, à cette phase ;
* la phase de dépit : la personne malade tombe le plus souvent dans la dépression ; elle devient agressive, voire suicidaire ;
* la phase de rancune : l'agressivité se tourne vers la personne aimée et peut mener au meurtre.
Pour le malade, « il est naturel de détruire l'objet de son amour puisqu'il l'a déjà détruit. »
L'érotomane est d'abord persuadée que c'est l'autre « qui l'aime en secret », que c'est l'autre qui, le premier, fait des avances, mais qu'il n'ose pas ou ne peut pas se déclarer ou encore qu'il fait tout pour dissimuler son amour. Cette illusion liminaire prélude aux phases d'espoir, de dépit puis de rancune.
L'érotomane cherche à entrer en contact avec son objet, persuadée que c'est lui qui le souhaite. Elle lui téléphone, lui envoie des messages, le suit, s'immisce peu à peu dans sa vie en se rendant à son domicile et en tentant de pénétrer son intimité. Par exemple, elle l'attend des heures dans les escaliers, lui écrit constamment des lettres, s'approprie ses objets personnels, ses amis, etc., sans que l'objet de cet amour délirant ne s'en doute.
Toute idée qu'il a sera une source de cette paranoïa amoureuse (« il a reposé un objet au mauvais endroit, cela veut dire qu'il m'envoie un signe »). Il s'en rendra malade, que ce soit psychologiquement ou physiquement.
Sa vision de la réalité et de son environnement, tout se déforme et empire. Le malade ne mange plus, sa source de vitalité ne provient que de l'objet dont il est épris, plus rien d'autre n'a d'importance (possibilité de perte de contacts avec ses amis et sa famille) et il peut rester des heures (voire des jours) à attendre un appel, un signe ou à passer ses journées à suivre, observer et harceler l'objet de son désir.
L'érotomanie est une grave maladie mentale avec un trait de caractère durable : elle peut durer des années, et même toute une vie.
L'érotomanie est une maladie rare, dont les causes sont mal connues voire inconnues. Elle est très longue et délicate à traiter. Une fois que le patient a été reçu en consultation psychiatrique, et en fonction du degré de son trouble, le traitement peut aller des mesures les plus légères (consultations régulières) aux plus coercitives : hospitalisation sous contrainte, avec sortie progressive très encadrée sous traitement psychotrope.
Pour soigner le patient, celui-ci devrait accepter d’abandonner son idée de départ. Or, pour lui, la frontière entre conviction et délire est très mince. L’amour fantasmé représente pour lui comme un mécanisme de survie.
Le traitement est donc essentiellement médicamenteux, mais dans quelques cas, les électrochocs sont utilisés.
Il peut arriver un développement d'une érotomanie pendant le traitement, vis-à-vis du thérapeute...
Voilà, franchement, je veux pas te faire peur c'est surtout pour te renseigner, et te montrer que ça peut partir d'un rien, un sourire en sa direction ou même d l'avoir regardé peu avoir déclenché cela, mais ce n'est pas ta faute (comme beaucoup de victimes le pensent).
Je serais toi, j'irais parler aux forces de l'ordre, et si cela empire pourquoi ne pas déposer plainte pour harcèlement?
Bon courage. ;)