Coucou tout le monde! Comme beaucoup d'entre vous, je connais et applique depuis quelques temps la méthode du G.R.O.S.
article, et un passage m'a interpelé! Je vous fais un "copié-collé".
"
Après une perte de poids, la reprise de poids (partielle ou totale) n’
est pas l’exception, mais
bel et bien la règle. Il est donc nécessaire d’apprendre à gérer les fluctuations de poids.
Le patient doit être préparé au retour (qu’on espère passager) des compulsions alimentaires, par exemple en fonction de difficultés de vie inévitables.
La personne doit prendre conscience que des hyperphagies ponctuelles ne sont pas "anormales", qu’elles peuvent être gérées. Lorsque des problèmes surviennent qui réactivent les hyperphagies, ceux-ci doivent être identifiés et pris en compte.
Bilan et perspectives
L’approche cognitivo-comportementale est aujourd’hui reconnue comme l’un des traitements de choix de l’obésité.
Est-ce mérité?
Non. En tant que "méthode amaigrissante", les approches cognitivo-comportementales sont décevantes. Les études scientifiques comparant l'efficacité des "thérapies comportementales" aux traitements diététiques, aux traitements par coupe-faim ou aux traitements par augmentation de l’exercice physique montrent que, sur un suivi de 1 à 2 ans, ces thérapies semblent plus efficaces.
Cependant,
si on prend en compte une durée plus longue, de l’ordre de 5 ans, ces différents traitements apparaissent tous comme inefficaces. En 1959, Stunkard et McLaren-Hume constataient que
seulement 2% de leurs patients n'avaient pas repris le poids perdu après 2 ans. Il semble que depuis lors, les progrès aient été modestes: Kramer & all, en 1989 obtiennent moins de 3 % de sujets ne reprenant pas le poids perdu après 5 ans, Wadden, Stunkard et Liebschultz, en 1988 comptabilisent 10% de stabilisation pondérale à 3 ans après diètes sévères associées à thérapie cognitivo-comportementale, et Goodrick et Foreyt, en 1991, estiment à 5% le pourcentage de poids stabilisé à la baisse 5 années après un traitement amaigrissant par thérapie cognitivo-comportementale. De ce fait, les thérapies comportementales brèves, uniquement centrées sur la tenue d’un carnet alimentaire et les techniques de contrôle du stimulus, semblent avoir fait leur temps.
En fait, les thérapies cognitivo-comportementales ne constituent pas une méthode amaigrissante, mais un moyen d'aborder un certain nombre de difficultés du patient en surpoids.
Les objectifs qu'il est ainsi possible d'aborder sont en premier lieu les troubles du comportement alimentaire et les troubles psychopathologiques. Le thérapeute comportementaliste honnête aide son patient à trouver un certain confort physique et mental, en cassant le cycle infernal de la restriction cognitive, en redécouvrant son corps, en cessant d’avoir des réponses alimentaires face à des problèmes non alimentaires, psychologiques et relationnels. Il arrive, à l’issue de ce travail, que cela permette au patient de perdre du poids !"
http://www.gros.org/si...comportementales-et-cognitives
Je m'explique: Je sais que la thérapie comportementale que propose le G.R.O.S n'est pas une méthode amaigrissante et que de toute façon ce n'est pas des kilos en moins que l'on doit aller chercher chez eux. Mais certaines personnes perdent du poids avec cet approche (et j'en fais partie). Dois-je comprendre que je vais obligatoirement retrouver les kilos que j'ai perdu? Je pensais qu'une fois le rapport à la nourriture et au corps avait été amélioré, si kilos perdus il y avait, on ne les reprenait pas. Je pensais qu'on se stabilisait... Alors je me dis que j'ai peut-être mal compris. C'est pour cela que je me tourne vers vous pour avoir votre interprétation, et votre éclairage.
Merci d'avance et bisous les filles!