Effectivement, je suis assez patiente avec ses sautes d'humeur. Elles datent pour beaucoup de son chômage et je suis en grande partie responsable de son chômage (en gros, il avait trouvé un boulot à poitiers, mais on commençait à sortir ensemble, j'ai refusé de tout quitter pour le suivre à l'autre bout de la France ne sachant pas si on était prêt à vivre ensemble, surtout que c'était ma première aventure un peu sérieuse. Du coup, il est resté et il a galéré pour trouver : plus d'un an de chômage. Ca l'a changé, beaucoup).
Sinon, j'ai eu la grande discussion... Enfin, pas tout à fait, quelqu'un l'a eu pour moi. Difficile de trouver du temps pour discuter, comme il travaille de nuit, on s'est rarement croisé cette semaine. Par contre, j'ai eu sa meilleure copine au téléphone et, bon, c'était peut-être pas une bonne idée, mais comme j'en avais gros sur la patate, je me suis confiée. Du coup, elle l'a appelé, lui a passé un savon, à ma place, pour le coup, et a cherché d'elle-même à savoir ce qui n'allait pas (et elle m'a rappelé pour m'expliquer). Et au bout d'un moment, il a fini par lui avouer qu'il paniquait complètement parce que... ça devenait sérieux. Ben un peu, oui, ça fait trois ans quand même qu'on sort ensemble ! En gros, il me fait ni plus ni moins que le plan du type qui fait tout pour ruiner sa relation, parce que môssieur a peur de s'engager (bon, c'est du moins ce qu'il dit). Il panique, parce qu'il y a la maison, qu'on commence à parler enfants, que moi je lorgne les robes de mariée... Et lui s'aperçoit que c'est la première fois qu'une de ses relations dure aussi longtemps et aussi sérieusement (il a deux enfants d'une précédente union qui a duré 5 ans, mais au bout d'un an, lui et son ex vivaient plus comme des colocataires qu'autre chose... En gros ils sont restés 4 ans ensemble en façade pour les enfants) et... puis ben voilà, parce que très franchement je ne vois pas ce qu'il y a d'effrayant là-dedans. Sa meilleure amie m'a en tout cas fait plaisir, parce qu'elle m'a dit "pour une fois qu'il sort avec quelqu'un de normal... T'avoir sorti ce genre d'horreur, j'étais folle, je l'ai engueulé, il est pas prêt de recommencer". Espérons. Bon pour autant, je vais quand même parler avec lui, cette semaine il ne bosse pas, ce sera plus simple