T
Je me permets de te dire que je suis pas mal sur la même longueur d'onde en terme d'humeur face au TCA... J'essaierai tout de même de ne pas me complaire dans le "pôvre de moi pôvre de moi".
Je me suis pas mal reconnue dans ta présentation, avec 20 ans de plus. Bonne nouvelle: je suis objectivement plus fonctionnelle: pas d'hospit. depuis 10 ans, travail à temps plein (dans le domaine de la santé. Je me demandais si je regrettais "le bon vieux temps", c'est-à-dire la restriction "réussie". Désolant, mais j'avais la même réaction que les autres patients de l'hôpital qui ne savaient pas vraiment la souffrance liée à l'anorexie.
J'ai donc tenté de mettre un peu de rationnel dans tout ça: mon hyperphagie est moins "handicapante", dans le sens que je ne souffre pas physiquement et que j'ai des activités valorisantes. Et je sais bien que je ne pourrais pas retourner dans l'anorexie "juste pour perdre les kilos voulus".
Ceci dit, je ne sais pas trop par quel bout prendre ça ces temps-ci (voir message "réactions bizarres"). J'adhère aux principes RA (dans le sens que je suis d'accord, que j'y aspire, sans le faire), mais je me demande si l'aspect psychologique ne m'empêche pas d'appliquer tout ça. Je pourrais au moins arrêter de vouloir me restreindre: juste y penser me fait faire une crise.
Finalement, voilà une piste.
Je parle et parle de moi. Ce serait le tempsd de te souhaiter que les choses s'adoucissent pour toi. Mais qu'est-ce qui te fait dire que tu recules? La médication? L'ensemble de la situation actuelle? C'est peut-être au contraire un tremplin pour mieux rebondir?
Je me suis pas mal reconnue dans ta présentation, avec 20 ans de plus. Bonne nouvelle: je suis objectivement plus fonctionnelle: pas d'hospit. depuis 10 ans, travail à temps plein (dans le domaine de la santé. Je me demandais si je regrettais "le bon vieux temps", c'est-à-dire la restriction "réussie". Désolant, mais j'avais la même réaction que les autres patients de l'hôpital qui ne savaient pas vraiment la souffrance liée à l'anorexie.
J'ai donc tenté de mettre un peu de rationnel dans tout ça: mon hyperphagie est moins "handicapante", dans le sens que je ne souffre pas physiquement et que j'ai des activités valorisantes. Et je sais bien que je ne pourrais pas retourner dans l'anorexie "juste pour perdre les kilos voulus".
Ceci dit, je ne sais pas trop par quel bout prendre ça ces temps-ci (voir message "réactions bizarres"). J'adhère aux principes RA (dans le sens que je suis d'accord, que j'y aspire, sans le faire), mais je me demande si l'aspect psychologique ne m'empêche pas d'appliquer tout ça. Je pourrais au moins arrêter de vouloir me restreindre: juste y penser me fait faire une crise.
Finalement, voilà une piste.
Je parle et parle de moi. Ce serait le tempsd de te souhaiter que les choses s'adoucissent pour toi. Mais qu'est-ce qui te fait dire que tu recules? La médication? L'ensemble de la situation actuelle? C'est peut-être au contraire un tremplin pour mieux rebondir?