J'avoue que je n'ai pas lu l'ensemble du topic, mais j'ai cru en comprendre l'essentiel (si je me trompe néanmoins, vous me le direz :)).
Honnêtement... je ne crois pas trop à la
réalité des sentiments que l'on peut avoir pour quelqu'un tant qu'on a
rien vécu avec cette personne.
En somme, je trouve (
c'est mon opinion et non une vérité absolue ou autre, loin de moi l'idée d'imposer mes idées) qu'à ce stade, ça tiens beaucoup du fantasme et de l'imagination qui a cristallisé des émotions d'un moment / d'une période donné (e), dans un espèce d'idéal.
Grosso modo, "tiens je l'apprécie", "tiens c'est plus fort" et "tiens je l'aime". Et ça s'emballe.
Peut-on vraiment aimer quelqu'un alors qu'on a pas entamé de relation (c'est à dire un partage mutuel) avec la personne ?
Vous l'aimez, vous l'aimez, mais incapable de communiquer ces sentiments avec lui, ça reste dans votre tête et dans votre coeur alors que vous pourriez passer à autre chose (
et réaliser, peut être que ça tenait plus du béguin idéalisé que du grand amour).
Si en plus tout fait que c'est impossible (départ / aucun signe), moi je préconise de tout lâcher. Vous allez franchement vous bouffer la vie pour quelque chose qui à mon sens n'en vaut pas la peine. Si ça fait autant de temps vous avez pu passer à côté de plein de choses, de garçons, de choix de vie juste pour des sentiments que vous n'avez jamais partagé.
Lâchez le morceau, par mail, courrier, téléphone, lors d'une rencontre. Mais lâchez-le et passez à autre chose.
J'étais comme ça avant, je me suis gâchée de bons mois pour un garçon, et au final, passé la douleur du rejet, j'ai réalisé 1) qu'on était toujours ami, 2) qu'en fait, il était pas trop pour moi (mais prise au piège d'émotions, je ne le voyais pas, et au contraire, trouvait tout chez lui pour me plaire).
J'ai pigé un truc de mes expériences. Ne pas se fier à ses sentiments lorsqu'on a rien partagé avec la personne. Si au bout de 2/3 semaines mon ptit beguin tient la route, alors j'en parle, ça passe ou ça casse, mais après c'est vite oublié.
Bref, moi je suis partisane d'un coup de pied au derrière. Tourner autour de la même histoire autant de temps, se morfondre, ne peut que vous faire du mal.
Réfléchissez, peut-être, à ce qui motive toute cette affaire...? (comme par exemple, vous faire du mal à vous même, en vous paralysant).
On a tous chaussure à son pied, et je pense que si c'était le cas, vous auriez pu avoir le déclic. Là, les non dit vous paralyse dans une situation, dont il faudra bien sortir.