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Zermatiser quand on a des obligations sociales ...

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C'est très joli de vouloir manger juste quand on a faim, mais est-ce que cela ne donne pas un risque de se désocialiser ?
Quand on a une famille avec qui  
on fait 2 ou 3 repas ?
Quand on a besoin de manger au resto avec des clients ?
Quand on est invité souventà des fêtes de famille ?

En fait cela a été mon souci. A force de manger ce que mon corps réclamait à l'heure où j'avais faim, je n'avais plus forcément faim pour les repas avec les autres.
Et à un moment, le "je m'assieds avec vous mais je prends juste une tisane" c'est frustrant.
Pour ma part ma RA c'était aussi "Je réapprends à faire de vrais repas aux heures où socialement on mange".

Pour ma part je me sens vraiment mieux comme cela.
C'est le côté anti-Zermati, puisque c'est un peu la société qui décide de quand on est censé avoir faim.

Le côté Zermati c'est "je mange un vrai hamburger" quand je vais au McDo avec les enfants au lieu de me dire "Je mange une salade parce que c'est plus léger".
52 ans Lorraine 4326
lizia a écrit:

Le côté Zermati c'est "je mange un vrai hamburger" quand je vais au McDo avec les enfants au lieu de me dire "Je mange une salade parce que c'est plus léger".


non, le coté zermati c'est "je mange un hamburger parce que j'en ai envie, pas parce que je suis au macdo avec les enfants" y'a une nuance .

apres pour le coté sté, bah faut choisir ce qu'on veut hein
on peut pas tout avoir.
apres c'est comme le coté poids, arreter de vouloir etre mince pour plaire à la sté , là c'est pareil, on pense à soi avant tout
40 ans 5932
Je ne sais pas quoi te dire. Ma faim vient toujours plus ou moins au moment des repas. D'ailleurs là il est midi et des brouettes, je commence à avoir faim, je vais faire à manger.

Je pense que si tu dois vraiment faire un repas avec des clients ou autre, il y a moyen de demander des portions plus petites, peut-être, ou de ne pas passer par la case entrée-plat-dessert obligatoirement.
Bon, c'est sûr que si c'est pour se forcer tous les jours c'est juste pas possible, mais exceptionnellement ça doit pouvoir se faire sans fiche en l'air sa RA pour autant, je suppose.
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En même temps, c'est moi qui décide quand on va au Mac Do avec les enfants !!!! ;-)
Pour les autres repas, non, pas le choix.
Mais pour moi c'est important d'être au coeur d'un système social et non à côté du système.
C'est bon pour le moral.
Je n'ai jamais compris celles qui mangent des sachets pour maigrir ou qui refusent les invitations par ce qu'elles sont au régime. Alors si un non-régime marginalise tout autant, cela devient une contrainte comme une autre, non ?
48 ans paris 183
Je mange quand j'ai faim, quitte à avoir un peu moins faim au repas.
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Les maccarons de ton avatar me font de l'oeil, Tomatopiment.
Je ne suis pas très sucrée, sauf pour le chocolat, les sorbets et les maccarons !!!
Et c'est quelque chose que je n'ai pas mangé depuis ... 2 mois !!!
Faut en trouver des super bons pour que cela vaille la peine !!!
En fait c'est aussi un peu devenu mon truc. Plutôt que de manger n'importe quoi parce que cela nourrit, autant que ce soit un moment festif. Une RA esthète ?
51 ans 35 10308
Je mange à la cantine le midi, à heure fixe donc, et ça correspond pas trop mal au moment où j'ai faim. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai normalement faim à cette heure là, ou si parce que le corps se régule aussi à force de manger toujours à la même heure.
Le soir en semaine je suis toute seule donc c'est assez facile pour moi de manger quand j'ai faim. Si je sors ben je mange avec les autres, si j'ai vraiment trop faim avant je mange un petit quelque chose pour me caler et du coup je mange moins au resto. Idem pour le week-end où je suis avec mon copain ou en famille, je m'adapte aux heures des repas des autres parce que pour moi partager le repas c'est vraiment important (bon en fait avec mon copain c'est lui qui s'adapte vu que c'est moi qui fait la cuisine! ;) ).

Dans ces cas-là, pour moi ce qui est vraiment important c'est de bien contrôler ma satiété, parce qu'au resto ou en famille on mange souvent des bonnes choses, et en ce qui me concerne le plus gros souci que j'avais c'est de trop manger à table (me resservir, ou me forcer à finir mon assiette, alors que je n'ai plus faim mais juste parce que c'est bon). Donc je prend mon temps pour manger (ça permet en plus de mieux profiter des autres convives) et j'essaye vraiment de m'arrêter quand je n'ai plus faim, quitte à en laisser dans l'assiette.

J'ai de la chance, globalement je n'ai pas de grosses fringales à des moments complètement déconnectés des heures "sociales" des repas. Peut-être aussi que je ne suis pas dans une vraie démarche de RA en n'étant pas assez à l'écoute de mes sensations de faim (je ne mange plus sans avoir faim, mais je ne mange pas toujours immédiatement au moment où j'ai faim, et j'écoute surtout ma satiété).
48 ans Paris 9874
lizia a écrit:
C'est le côté anti-Zermati, puisque c'est un peu la société qui décide de quand on est censé avoir faim.


Ca n'a rien d'anti-zermati, il est le premier à dire que les exercices de la ra (qui peuvent consister à manger autre chose et/ou à d'autres heures que les autres) ne désocialisent qu'un temps. Très rapidement on se régule et on se cale sur le rythme "normal". On anticipe, on adapte les quantités et la nature des aliments... tout cela participe de la meilleure connaissance de soi et de ses sensations.
52 ans Lorraine 4326
HS : contente de te revoir ici poupoule :D
51 ans 35 10308
poupoule a écrit:
Ca n'a rien d'anti-zermati, il est le premier à dire que les exercices de la ra (qui peuvent consister à manger autre chose et/ou à d'autres heures que les autres) ne désocialisent qu'un temps. Très rapidement on se régule et on se cale sur le rythme "normal". On anticipe, on adapte les quantités et la nature des aliments... tout cela participe de la meilleure connaissance de soi et de ses sensations.

Ah ben ça doit être ça alors, parce que je n'ai pas vraiment l'impression de trop me "forcer" pour prendre les repas avec les autres.
C'est quand même bien foutu! ;)
48 ans Paris 9874
ladybugette a écrit:
HS : contente de te revoir ici poupoule :D


Merci! je viens traîner mes plumes... :D
48 ans Paris 9874
Angia a écrit:
poupoule a écrit:
Ca n'a rien d'anti-zermati, il est le premier à dire que les exercices de la ra (qui peuvent consister à manger autre chose et/ou à d'autres heures que les autres) ne désocialisent qu'un temps. Très rapidement on se régule et on se cale sur le rythme "normal". On anticipe, on adapte les quantités et la nature des aliments... tout cela participe de la meilleure connaissance de soi et de ses sensations.

Ah ben ça doit être ça alors, parce que je n'ai pas vraiment l'impression de trop me "forcer" pour prendre les repas avec les autres.
C'est quand même bien foutu! ;)


Bien d'accord avec toi! cette fichue dame nature, quand on ne lui bousille pas tout le boulot, elle s'y connaît à faire tourner la machine du corps!!
Pour moi les exercices zermatiens n'ont duré que quelques semaines (et pas tous les jours de la semaine!) et rapidement tu retrouves des automatismes d'ajustement de la faim (je ne compte pas les "crises" où on mange par nervosité ou fatigue... ça doit être traité séparément et comme un problème en soi).
41 ans Montréal 1666
Je seconde poupoule. Je zermtise et je ne suis pas du tout désocialisé. Il m'arrivera de sauter un repas parce que j'en ai envie. La majorité du temps, si la faim arrive avant le repas, je prends un tout petit quelque chose, pour patienter et que la faim soit là au moment du repas. Il y a aussi des occasions, lors des repas de fête, ou c'est ok de dépasser sa satiété. Il faut simplement attendre que la faim revienne ensuite.

Attention, la restriction cognitive, ce n'est pas qu'au niveau du choix des aliments. Cette méthode devrait vous laisser un sentiment de souplesse, de liberté... sans quoi ce n'est qu'un autre régime, avec les risques de rechute que ça comporte...
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perso quand je réfléchis, jusqu'à présent tout ce qui m'a fait "chuter" d'une routine qui me convenait parfaitement (une manière de s'alimenter que l'on garde pendant 1 ou 2 ans et avec laquelle on se sent bien, je n'appelle pas cela un "régime" même s'il y en a qui vont pinailler sur les mots), c'est justement les changements de rythme, les obligations extérieures qui s'accumulent et qui font qu'on ne peut plus s'écouter vraiment.
51 ans 35 10308
Vertige a écrit:
Il y a aussi des occasions, lors des repas de fête, ou c'est ok de dépasser sa satiété. Il faut simplement attendre que la faim revienne ensuite.

Oui tout à fait.
En fait quand je relis ce que j'ai écris on a l'impression que je me prend un peu la tête avec la faim et la satiété alors que pas du tout, je n'introspecte pas (ça se dit ça?) chaque bouchée pour savoir si j'ai encore faim ou non, tout ça se fait tout à fait naturellement, presque sans y penser.
B I U