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Commencer une RA

52 ans Lorraine 4326
Merci Poupoule, je ne connaissais pas cet article.
Je pense qu'effectivement , que la TCC doit etre parfois accompagnée d'un vrai travail psy , car si la nourriture est "emotive"  
si on lui donne un role de "remplisseur" , faire une RA toute seule ne suffira pas .
49 ans Paris 9874
Pour être plus complète...
Moi aussi j'avais une méfiance ENORME envers les TCC: j'étais plutôt boulot psy de fond ou rien (dans les faits: rien).
Puis j'ai compris l'intérêt de la démarche: apaisement quasi immédiat de la relation avec la nourriture (disons un ou deux ans, mais à l'échelle de mes 15-20 ans de régimes je considère que c'est très rapide), ce qui m'a allégé l'esprit pour éventuellement attaquer d'autres questions plus de fond par la suite.
Mais dire que c'est une TCC c'est très restrictif.
Par exemple, j'ai abordé bien d'autres questions que la nourriture en cabinet.
Et, pour être honnête, j'y vois une philosophie... pas au sens gnangnan de manière de vivre et de voir les choses, mais au sens technique d'étude de l'homme, de sa spécificité, de questionnement sur ce qui est "naturel" ou non.

Je le répète: le complément idéal de votre lecture de la RA c'est...

http://fr.wikipedia.or..._%C3%A0_M%C3%A9n%C3%A9c%C3%A9e

;)
49 ans Paris 9874
ladybugette a écrit:
Merci Poupoule, je ne connaissais pas cet article.
Je pense qu'effectivement , que la TCC doit etre parfois accompagnée d'un vrai travail psy , car si la nourriture est "emotive" si on lui donne un role de "remplisseur" , faire une RA toute seule ne suffira pas .


Oui, mais il y a des cas où il n'y a pas forcément "quelque chose" derrière le symptôme.
Je me souviens d'avoir cherché longtemps ces fichues "émotions qui font manger"... et vraiment je passais tout en revue, mais je ne trouvais rien de spécifique, ok tout le monde a des soucis, mais de là à dire qu'un truc particulier m'aurait obnubilée suffisamment pour déchaîner ça sur la nourriture... je n'arrivais pas à trouver.
Tout ce que j'arrivais à dire c'est: la principale idée négative qui me rend triste, qui me fait manger, puis je suis triste d'avoir mangé, puis je remange car je ne sais pas me soulager autrement... c'est l'idée d'être devenue aussi grosse en ne comprenant même pas pourquoi!
Le truc complètement circulaire à la St Exupéry: pourquoi tu bois? pour oublier! pour oublier quoi? pour oublier que je bois!
Ce n'est pas impossible que la principale cause de notre tristesse soit simplement ce rapport vicié et insastisfaisant à notre corps... du coup quelques exercices et beaucoup de choses se remettent en place (pas tout, et pas pour tout le monde, évidemment!).
En tout cas je crache beaucoup moins sur le comportementalisme maintenant (mais c'est mieux si c'est appliqué par un médecin intelligent et qui connaît aussi autre chose à côté... je rappelle qu'Apfeldorfer est psychiatre).
S
89 ans 4951
J'ai fait une thérapie pendant longtemps, mais pas psychanalytique, une psychothérapie traditionnelle, c'est à dire chercher les causes, puis apprendre à vivre avec et accepter les choses comme elles ont été et avancer à partir de cela.

J'ai compris que je mangeais trop pour pleins de raisons.

Et j'ai fait une thérapie comportementale et cognitive cette année qui m'a enfin fait faire un gros pas en avant.

Je sais que les psychanalistes ne sont pas pour les TCC, et je pense que chacun doit trouver sa voie, ce qui marche pour quelqu'un ne marchera peut être pas pour d'autres.

Je me suis intéressée à ce type de thérapie pendant ma psychothérapie. Mon fils souffrait de phobies et de tocs et ma psy a qui j'en parlais m'a dit que cela donnait de très bons résultats. Cela a été très impressionnant comme résultat et cela m'a convaincu.Cela fait 7 ans maintenant et mon fils est vraiment libre de tout cela.

J'avais aussi l'exemple de ma belle-soeur qui consulte un psy depuis qu'elle a 16 ans (elle en a 46 ans) pour des tocs qui ne la quittent pas (ils sont moins envahissants par moments c'est tout) donc je voulais prendre un chemin différent.

De mon expérience de la TTC, que j'ai effectué avec une psychiatre, ce n'est pas uniquement des exercices, on a aussi remué certaines choses du passé en même temps. Pour moi en fait la TCC m'a donné une méthode pour aborder cette émotion, pour la quantifier et pour la confronter à la réalité (j'arrive pas bien à expliquer désolée).
2630
J'ai un peu avancé dans le bouquin ce week-end ; à un moment, il parle des émotions qui nous font manger, la peur de la faim, la peur de manquer des aliments interdits, et la peur de manquer tout court.

Et je me suis pas du tout reconnue dans les deux premiers, mais totalement dans le 3ème : la peur de manquer, de manière générale, manger comme si on allait plus jamais rien avoir, comme si quelqu'un allait nous manger notre part ...

J'ai réfléchi là-dessus, et je sais qu'étant petite, j'avais le problème avec mes frères, c'était la bagarre parce que j'avais horreur qu'on mange des choses que je m'étais "appropriée" (genre je me disais "Hum, je me mangerais bien un gâteau" et je découvrais qu'il n'y en avait plus ...) Du coup ça explique certainement pourquoi 2 jours après que j'ai fait les courses, il n'y a déjà plus un seul truc sucré dans l'appart', parce que je mange tout rapidement, pour être sûre que c'est moi qui les ai eu :lol:

Concernant la nourriture, je vois tout le monde comme des concurrents potentiels ; s'il reste deux morceaux de viande et qu'on est 3, je ne serais jamais celle qui cède sa part, même si j'ai l'estomac rempli ...
Mais j'avoue que concernant cette attitude, je ne sais pas comment l'arranger ; même en vivant en couple (donc en ayant la possibilité de me racheter tout ce que je veux sans dépendre du bon vouloir de mes parents), je réagis toujours pareil ; même seule, quand j'achetais une tablette de chocolat, je la mangeais à peine rentrée des courses, alors que personne d'autre ne pouvait me la piquer ...

(désolée si je monologue un peu, je n'attends pas forcément de réponse, mais parfois quand je me rends compte de certaines choses, j'aime les mettre par écrit pour m'en souvenir par la suite)
49 ans Paris 9874
Lwena, d'après ce que tu décris les exercices qui consistent à jeter de la nourriture pourraient te faire du bien (rassure-toi c'est pas une tonne et c'est pas tous les jours hein!).
Ca contribue à réconforter, à rassurer sur le fait que demain, facilement, au même endroit, tu peux racheter la même chose et ainsi de suite autant que nécessaire.
Quand on comprend (pas seulement intellectuellement, mais qu'on le ressent vraiment) à quel point la nourriture dans notre monde et à notre époque est disponible, et surtout la nourriture la plus diabolique calorique et chérie, alors on parvient peu à peu à se détacher de ce petit esclavage quotidien.
2630
poupoule a écrit:
Lwena, d'après ce que tu décris les exercices qui consistent à jeter de la nourriture pourraient te faire du bien (rassure-toi c'est pas une tonne et c'est pas tous les jours hein!).
Ca contribue à réconforter, à rassurer sur le fait que demain, facilement, au même endroit, tu peux racheter la même chose et ainsi de suite autant que nécessaire.
Quand on comprend (pas seulement intellectuellement, mais qu'on le ressent vraiment) à quel point la nourriture dans notre monde et à notre époque est disponible, et surtout la nourriture la plus diabolique calorique et chérie, alors on parvient peu à peu à se détacher de ce petit esclavage quotidien.


:lol: Je viens seulement de voir ton message !

Oui, je pense que cet exercice va être le plus dur, mais aussi le plus bénéfique pour moi ...
Après, je sais aussi que je vais peut-être me heurter à un petit problème : si c'est vrai que la nourriture est disponible, elle n'est pas gratuite pour autant, et étant au chômage en ce moment, je ne gagne pas grand chose, ça me donne encore plus l'impression que ce que je mange est précieux ...
:lol: Donc je croise les doigts pour retrouver du boulot d'ici là !

Pour l'instant, je veux d'abord finir de lire le livre (il me reste environ 80 pages), et puis je commencerais d'abord par la phase d'observation, pour les période de Noël et Nouvel An (parce que j'aurais du mal à commencer à manger que quand j'ai vraiment faim à ce moment-là), et ensuite je me lancerais vraiment dans l'action.
49 ans Paris 9874
lwena a écrit:
si c'est vrai que la nourriture est disponible, elle n'est pas gratuite pour autant


J'ai peu jeté. Mais le plus dur ça a été quelques marrons glacés. Dans mes représentations, le marron glacé était de l'or en barre qui aurait dû être coté en bourse.
J'ai acheté la plus petite des boîtes, mangé le maximum avant écoeurement et jeté les 3-4 qui restaient au fond de la boîte. Je me souviens même (j'aurais dû le photographier!) avoir écrit une ode sur la boîte, un poème destiné au Dieu des Marrons Glacés et lui demandant de me pardonner... et, après avoir vérifié à droite et à gauche qu'on ne me regardait pas, j'ai mis ça dans une poubelle de rue (à la maison, c'est déconseillé, car on est cap d'aller le rechercher). J'ai prié pour qu'aucun clodo ne s'approche et découvre l'infâmie. Je me suis sentie con, mais con, mais con. J'aurais privé toute l'Afrique de sa flotte c'était pareil. Et puis l'effet se fait sentir, tu achètes moins de bouffe en vain, tu mesures mieux ce dont tu as besoin, tu cesses de TE traiter comme une poubelle. Donc, non, quelques marrons ça n'était pas cher payé.
Ce sont des actions symboliques et très ponctuelles. En aucun cas ça ne va affecter ton budget courses par exemple.
391
poupoule a écrit:
lwena a écrit:
si c'est vrai que la nourriture est disponible, elle n'est pas gratuite pour autant


J'ai peu jeté. Mais le plus dur ça a été quelques marrons glacés. Dans mes représentations, le marron glacé était de l'or en barre qui aurait dû être coté en bourse.
J'ai acheté la plus petite des boîtes, mangé le maximum avant écoeurement et jeté les 3-4 qui restaient au fond de la boîte. Je me souviens même (j'aurais dû le photographier!) avoir écrit une ode sur la boîte, un poème destiné au Dieu des Marrons Glacés et lui demandant de me pardonner... et, après avoir vérifié à droite et à gauche qu'on ne me regardait pas, j'ai mis ça dans une poubelle de rue (à la maison, c'est déconseillé, car on est cap d'aller le rechercher). J'ai prié pour qu'aucun clodo ne s'approche et découvre l'infâmie. Je me suis sentie con, mais con, mais con. J'aurais privé toute l'Afrique de sa flotte c'était pareil. Et puis l'effet se fait sentir, tu achètes moins de bouffe en vain, tu mesures mieux ce dont tu as besoin, tu cesses de TE traiter comme une poubelle. Donc, non, quelques marrons ça n'était pas cher payé.
Ce sont des actions symboliques et très ponctuelles. En aucun cas ça ne va affecter ton budget courses par exemple.



:lol: les marrons glaçés c'est le sésame. Sinon, c'est dur en effet. J'ai déjà fait ça :( prendre la décision de jeter "ce qui reste" demande de la volonté. Mais c'est vrai qu'après on prend conscience des quantités.
2630
Bon ben voilà, j'ai fini le bouquin ! :lol:

Je me suis créé un document Excel qui s'appelle "RA" et qui me servira de cahier alimentaire (mon ordi est toujours allumé et je préfère taper au clavier que d'écrire à la main)

Mais ayant annoncé à mon chéri que nous allions manger sans télé à partir de Janvier, je me sentirais mal de lui imposer ça avec quelques jours d'avance :lol: Donc je vais donc commencer la simple observation avec tous les facteurs habituels (télé y compris)

D'ailleurs à ce propos : dans le bouquin, Zermati décrit ça comme "un exercice", mais il ne dit pas s'il faut continuer ensuite à manger sans télé (le temps de la RA je veux dire) ou si au bout de la première phase d'observation, on peut la remettre ?
(moi j'ai pas de problèmes à manger sans télé quand je suis avec mon chéri et qu'on peut discuter, mais lui a plus de mal)

Je pense que je vais faire quelques tours sur le site du GROS et sur Linecoaching aussi, pour avoir des infos complémentaires ...
48 ans 1896
Se passer de télé, je vois ça comme une habitude à prendre à long terme. Si tu remets la télé plus tard, tu risques à nouveau de te laisser perturber dans ta façon de manger.

Si c'est trop dur pour ton copain, vous pourriez peut-être allumer la radio? Ou au contraire, mettre la télé et couper le son? Dans un premier temps, la transition serait moins brutale pour lui.
42 ans 69 4262
Salut les filles!

Ca fait quelques temps que je m'intéresse à la RA et si ça ne te dérange pas Iwena, j'aurai aimé partager mes questions dans cette discussion. Je connais ce principe depuis que je suis sur vlr, c'est à dire un certain nombre d'années, mais allez savoir pourquoi, je suis complètement obsédée par cette méthode depuis quelques jours. Je m'interroge quasi systématiquement sur ce qui se passe quand je mange, ça me trotte dans la tête même la nuit pour tout dire. J'avoue que je n'ai pas encore lu les livres de Z. donc si vous voulez me conseiller quelques réferences... :)

Je n'ai pas un énorme passé de régimeuse, mes essais de perte de poids se résumant surtout à tenter de manger équilibré. Ma dernière tentative remonte à l'année passée quand j'ai commencé weight watchers que j'avais trouvé intéressant car justement ils proposaient un travail sur les émotions et surtout parce que cela consistait àmanger sainement sans se priver d'aucun aliment. Ca avait bien marché jusqu'à ce que je tombe enceinte, je change de région, de boulot etc. Je n'ai pas tout repris mais je n'en suis pas loin. Quand je fais le bilan aujourd'hui, j'ai la sensation d'être au point mort: je n'arrive pas à retrouver une modération alimentaire et je sais bien que le problème ne sera jamais réglé en m'y prenant de cette façon. Je suis trop anxieuse, trop sujette à manger mes émotions. J'ai eu tous ces changements dans ma vie dont je pense, que je n'ai encore pas apprivoisé. Et je suis quelq'un qui me remet constamment en question, donc pas mal anxieuse sur tout, notamment sur mon rôle de mère. Enfin bref, je vais pas vous raconter toute ma vie. Juste pour vous dire qu'il me semble que la RA est adapté à mon cas.

Je suis cependant assez effrayée par ce qu'implique cette méthode. C'est normal je pense, mais je me demande pourquoi la RA marcherait avec moi, et surtout ce qu'elle risque de déclencher. Je redoute d'ouvrir la boite de Pandorre en quelque sorte, peut être de laisser sortir ce que je refoule depuis si longtemps. Un jour un de mes collègues qui bosse avec des tox m'a dit: "ils ont tellement l'habitude de se faire du bien en se faisant du mal, que se faire du bien tout court devient effrayant". Cette phrase vaut aussi à mon sens pour ceux qui rencontrent des problèmes alimentaires, car je pense vraiment que le processus est similaire.


Et puis surtout, je ne peux pas mettre de côté l'objectif de perdre du poids. Je m'en fous de rentrer dans un 38, je m'inquiète surtout de ma santé. J'en ai marre d'être essoufflée, de m'interdire de faire plein de choses parce que je me sens grosse. J'ai mal au genoux, le matin mes jambes sont enflées. Par ailleurs, je n'ai pas récupéré au niveau image corporelle suite à ma grossesse. Je n'arrive plus à trouver des vêtements qui me plaisent alors que j'adorais faire du shopping avant. Je n'arrive plus à prendre aucun plaisir à prendre soin de moi, chose qui ne m'était jamais arrivé. Je suis lasse d'être dans cette spirale de chaos alimentaire qui influe sur bien des aspects de ma vie.

Je me demande donc si cette demande de perte est compatible dans le cadre de la RA, ou comment elle peut s'y inscrire? J'ai lu tout ce qui était possible comme témoignages sur le forum ou ailleurs, mais ça reste flou. Je comprends qu'ils faut se focaliser sur les sensations alimentaires en priorité mais aujourd'hui, j'ai la sensation que je ne peux plus me permettre de rester à ce poids. Vraiment je n'en peux plus.

Ma démarche vient aussi du fait que maintenant je suis mère. Je pense qu'une part de mes troubles sont liés au propres problèmes de ma mère qui a fait des épisodes d'anorexie. Je ne veux pas transmettre ce genre de choses à ma fille, et je crois que ça rejoint un peu ton histoire Iwena. Je veux qu'elle ait un lien sain avec la nourriture. Je veux pouvoir la protéger du regard des gens si jamais ce n'était pas le cas. Mais il faut que je réussisse à regler un peu cela moi même auparavant.


Pour résumer (merci à celles qui ont lu jusqu'au bout ;) )
Comment je peux commencer la RA?
Quels livres me conseillez vous? (je crois qu'il y en a plusieurs?)
Est ce que ça vaut vraiment le coup de tout brasser? Est ce qu'un suivi psy n'est pas indispensable face à certaines angoisses qui peuvent remonter? (je me suis renseignée sur linecoaching, mais je réserve mon choix pour le moment , faute pour le moment de moyens financiers)
Est ce que travailler sur vos émotions, votre alimentation a engendré des changements importants dans vos relations aux autres, dans le regard que vous vous portez?
Comment avez vous mis de côté l'idée de perdre du poids?
Comment commencer sans avoir forcément le soutien de ses proches? ( je n'ai pas forcément besoin de leur soutien, mais par exemple mon conjoint aime manger devant la tv. Il n'a vraiment pas envie de changer cette habitude. Je respecte son choix pour le moment, même s'il faudra que ça change quand ma fille grandira.) En attendant comment faire?


Je suis désolée pour mon post qui est bien long, sans doute confus car j'ai du mal à rendre cohérentes les nombreuses questions que j'ai. Il m'est tout aussi difficile de solliciter votre aide, parce que d'habitude, je suis celle qui soutient (infirmière psy, je ne me refais pas :) ) Lwena, j'espère ne pas avoir trop pollué ton post, sinon dis le moi, j'en ouvrirai un autre?)



Un dernier point sur les divergences sur les tcc ou psychanalitiques. A Genève, j'ai bossé dans une clinique où on proposait des thérapies"bifocales" , c'est à dire les deux à la fois, avec deux psy. La tcc pour résoudre en quelque sorte le plus urgent et tenter de diminuer la souffrance du patient et une psychothérapie pour travailler en profondeur les sources des difficultés. C'est une approche extrêmement pertinente à mon avis, et assez efficace je dois dire. En France, les différentes écoles semblent continuer à se faire la gueguerre ce qui est bien dommage, mais ça tend peut être à changer.

Bon après il est vraiment que les psychologues sont remboursés par certaines assurances en Suisse et donc le problème financier se pose moins.


Merci pour vos avis :)
P
54 ans 30
Quand j'ai commencé Line Coaching (voir mon post)
je mangeais ss télé , ni ordi, une vrai révolution!
et j'ai remarqué que je faisais beaucoup plus attention à ce que je mangeais, c'était trés bénéfique, au bout de 6 mois, je reprends mes mauvaises habitudes par négligence et je vois les effets négatifs (je ne me souviens plus que j'ai mangé ou presque, j'ai rapidement encore faim)
je me suis donc fixée comme défi de me consacrer à mon repas et uniquement à mon repas
C'est vrai que c'est qq fois difficile d'être synchro avec son compagnon, mais je dois dire qu'il comprend ma démarche
donc on négocie!
391
Alors personnellement, pour ce qui est de la télé (ou un livre etc), je n'arrêterai pas et ça me pose aucun problème au cours de mon repas (c'est même mieux, sans j'ai tendance à engouffrer mon déjeuner, et basta).

Il s'agit simplement de prendre son temps ! Pour modifier mon habitude de manger vite, c'est simple, je regardais l'heure au début du repas, et je me fixais de ne pas avoir fini mon assiette dans les 15 minutes; puis 20. J'en suis arrivée à une demi heure et "tiens je n'ai plus faim, je ne finis pas mon assiette". Et regarder quelque chose ou lire n'influe en rien mon repas.

Donc si votre conjoint aime manger devant la télé, c'est à vous de gérer cette modulation du temps, mettez une montre devant vous, pour vous rappeler de profiter de votre assiette, et de bien macher, respirer, bref, tranquille !

Enfin, je suis peut être un cas atypique, mais moi, manger sans rien, ça m'ennuie, j'ai envie de passer à autre chose, donc je mange plus vite xD.
52 ans Lorraine 4326
Melie-M a écrit:

Il s'agit simplement de prendre son temps ! Pour modifier mon habitude de manger vite, c'est simple, je regardais l'heure au début du repas, et je me fixais de ne pas avoir fini mon assiette dans les 15 minutes; puis 20. J'en suis arrivée à une demi heure et "tiens je n'ai plus faim, je ne finis pas mon assiette". Et regarder quelque chose ou lire n'influe en rien mon repas.


je ne pense pas non que ce soit le but de manger plus lentement, le but est plutôt d'écouter ses sensations , d'écouter ce qu'apporte ce qu'on mange, si c'est bon ou pas , si on trouve ça trop salé, trop machin ... et enfin d'écouter sa satiété . et on peut difficilement se concentrer sur deux choses à la fois : télé et ressenti personnel
B I U