Un collégue maladroit

Ego-Brain a écrit:
J'en sais trop rien... Tu changes juste d'attitude et tu te montres telle que tu es (à savoir, pas simplette je pense) ? Il devrait percevoir le changement, s'il n'est pas trop bête.

Ou alors tu pars de l'hypothèse qu'en fait il ne rit pas avec toi mais de toi, et tu tapes du poing sur la table quand il dépasse les bornes des limites, Maurice.

J'en sais fichtre rien poupoule :shock: j'crois que jme serais pas pris la tête outre mesure et j'aurais pas remis le sujet sur le tapis et ça m'aurait permis de lui faire fermer un peu sa bouche en passant :lol:

Je ne sais pas si j'arriverai à lui parler, c'est tres tres rare qu'on discute, parle serieusement, en fait, on se vanne picétou :lol: puis du coup, j'ai essayé, il reste jamais serieux tres longtemps

J'avais un pote comme ça.... quand l'occasion s'est présentée de lui parler en tête à tête de ses vannes en carton sur mon poids aussi, d'ailleurs, j'en ai profité, et je ne l'ai pas regretté. J'ai perdu un pote ce jour là, j'ai gagné le meilleur des amis possible. :lol:

et il m'a avoué par la même occasion qu'il était mal, qu'il se sentait obligé de vanner un peu tout le monde parce qu'il avait toujours fait ça, et qu'il avait l'impression que c'est ce que le groupe attendait de lui (vanner, mettre de l'ambiance), et que finalement, personne ne voyait qui se cachait derrière le clown. Le fait d'en parler lui a fait du bien aussi, il s'est rendu compte qu'on tenait à lui même quand il ne nous cassait pas en public, quoi...

J'adorerai pouvoir deconner sans faire la greluche, la simple d'esprit, mais j'y arrive plus ça...

@Kalamine , je vais essayer de lui parler s'il relance le sujet, ça va pas être evident car 1) Il ne me prend pas au serieux et garde rarement son serieux avec moi, je le connais depuis pas tres longtemps aussi et assez peu à part quelques petits trucs banals, j'sais pas trop comment il va reagir.

Et puis, aussi.... si une remarque de blesse, tu n'as pas besoin de "ne pas perdre la face". Tu peux aussi très bien montrer que non, décidément, là, c'est trop. Ca n'est pas une faiblesse, au contraire. Quitte à forcer le trait un peu, et à quitter la table par exemple. On a parfaitement le droit de ne pas trouver drôles les piques comme celles là. Ca n'est pas manquer d'humour, ça, c'est juste avoir un peu de self-estime (que tu as, donc, puisque ça te blesse).

Peut-être qu'il se rendra compte tout seul, finalement, que tu es blessée par ses propos...

Ego-Brain a écrit:
Tiens, moi aussi pour déconner j'ai la noeud-noeud-itude bien accrochée :lol:
Par contre, quand il s'agit de me faire entendre, de faire passer un message, j'ai le regard qui tue. Ça ne donne pas trop envie aux gens de continuer à plaisanter ;)

Oui enfin, moi je trouve que les vannes c'est pas le top. Se taquiner deux minutes ok mais que ça c'est assez immature. ça me rappelle un centre de vacances le gars dit on va mettre la tête de danseuse27 à la place de la vache, je lui aie dis cash, toi tu portes bien ta couleur tu es vraiment une merde... Inutile de dire que je ne suis pas raciste etc. D'ailleurs ce gars en question ne me laissait pas indifférente mais trop c'est trop bah on est passé de complice à ne plus jamais se parler. Evidemment une vanne sur les rondeurs pas grave mais la couleur.. les autres m'ont fusillé du regard :evil: en oubliant totalement sa réplique.. Bref me connaissant je ne laisse plus personne entrer sur la vanne. Des que je fais une rencontre et que la personne commence comme ça, je dis tu sais je suis cool etc mais au debut ça commence par t as oublié ton cerveau et ça finit par salut S.... donc respect avant tout.

Ah, j'ai déjà connu un gars comme ça.

Le problème avec eux, c'est qu'ils ont également un problème d'estime de soi, de confiance, et donc ne peuvent s'empêcher de vanner plus ou moins méchamment les autres.

Sauf qu'il ne s'agit pas d'une raison valable pour cracher son fiel ! Vous imaginez si tout le monde devenait infect "parce que tu voâââs, j'me sens mal dans ma peau, ça va pas biiiien ce moment..." Mais c'est l'anarchie quoi.

Celui que j'ai connu, au départ, je le laissai plus ou moins faire même si cela ne me faisait pas plaisir. Jusqu'au jour ou c'était à l'attention du public, vous savez, au collège, et c'est à ce moment que j'ai craqué en lui mettant une claque retentissante car il allait trop loin. Il était également plus ou moins cool, apprécié des autres car c'était une "grande gueule", et bah, après cette gifle, il est redescendu de son piédestal, je vous le dis !

Il ne faut pas se laisser faire, quitte à se disputer, car ces gens vont hausser leur propre image et égocentrisme au prix de la vie des autres, et ça, c'est intolérable !

Depuis, si jamais je rencontre de nouveau des personnes pareilles, je n'hésite plus à montrer si tel taquinerie me blesse vraiment, et ça les dissuade d'aborder de nouveaux ces sujets sur le ton de la plaisanterie avec moi.
Je ne suis pas de nature une impulsive, mais si on laisse faire ces gens, ils ne savent plus s’arrêter.

Mais si tu ne sais pas déconner avec lui sans pour autant vous envoyer des vannes, pourquoi tu ne prends pas tout simplement tes distances ? S'il sent qu'il y a un problème, au mieux il viendra te voir pour éclaircir la situation, et au pire bah il s'en foutra !

Puis bon, s'amuser en se lançant des vannes ça va 5 minutes... j'ai un collègue avec qui j'ai l'habitude de faire ça et au bout d'un moment c'est lassant. Au final même si on adore s'envoyer des vannes on trouve aussi des façons de déconner autrement.


danseuse27 a écrit:
Purée ça me rappelle quelque chose ça...
Je devais avoir 12 ans, j'étais en colo et une fille n'arrêtait pas de m'insulter. Un jour où on était dans la chambre elle répétait tout le temps le mot "graisse". A un moment j'en ai eu marre et j'ai voulu être blessante moi aussi, j'ai dit "négresse" (ouais, super jeu de mot). Là elle est allée se plaindre et qui s'est faite engueuler ? Moi ! Pourtant à bien y réfléchir mon insulte n'était pas de plus mauvais goût que la sienne...

Bon il s'est calmé le mioche !

Par contre petite rectif : il a confiance en lui, chose qu'il n'avait surement pas plus jeune car il nous a confié qu'il avait un physique pas facile plus jeune et qu'il a changer avec la muscu etc, à l'heure actuelle, il s'aime, il fait limite narcissique car il se regarde tout le temps, je le charie beaucoup sur ça aussi

Je vais faire ma vieille râleuse, mais le monde du travail c'est pas le monde des potes.

Si on veut être respectée, il est indispensable de mettre des distances. Ca ne veut pas dire être froide ou dire à peine bonjour. Ca veut juste dire qu'on est là pour un boulot, qu'on a une place et qu'on doit y rester. Si on se comporte avec des collègues comme avec des bons copains, les limites sont vite franchies, d'autant qu'il y a des gens qui ne savent pas où s'arrête la relation entre collègues et où commence le copinage" à la bonne franquette la p*** dans la purée" (pardon pour l'expression imagée :oops: , elle n'est pas de moi, mais d'un collègue qui m'expliquait ça au début de ma vie professionnelle :lol: ).

Il est tout à fait possible d'avoir de bonnes relations avec ses collègues et c'est même souhaitable. Mais il faut savoir garder sa place de collègue et ne pas vouloir à tout prix celle de copine, on n'est pas dans le même contexte. Ou alors il ne faut pas s'étonner si après on se retrouve avec des collègues lourdingues voire pénibles. ;)

Mon homme et pareil , il dit que ces collègues c'est pas des potes , mais bien des collègues de travail point .

Patty a écrit:

Je suis complètement d'accord (et j'évite à tout prix la familiarité au boulot, car on la paie toujours un jour ou l'autre).
La question à se poser n'est pas: comment réagir à qqn qui se moque de mon poids au boulot?
Mais: comment et pourquoi ai-je laissé cette situation s'installer??

Ego-Brain a écrit:

Alors, selon moi, il te fait ces remarques parce que LUI, il a su changer et il ne comprend pas pourquoi toi tu ne le fais pas. Il a été capable de changer et d'être mieux dans sa peau donc il estime que tu devrais savoir faire pareil.