36 ans
Mons (Belgique)
57
Saralou
Saralou a écrit:
Drayke a écrit:
Saralou a écrit:
Drayke a écrit:
Bon sang, qu’est ce qui aujourd’hui est si difficile à surpasser dans la vie par rapport aux horreurs du XXème siècle et de ceux qui ont précédé
Melie-M a écrit:
(Et comment quantifies-tu l'"horrible" de la chose ? Au nombre de morts ? À l'impact sur la société ?
Le Kosovo ? Le Rwanda ? (j’aurais pu inclure la Corée du nord vu que les camps sont ouverts depuis 1955)
Melie-M a écrit:
Bref, ce HS fait, je crois à l'instar de Saralou, qu'on ne parle pas sur le même registre.
je confirme. On ne parle sans doute pas de la même chose…
Melie-M a écrit:
En Grèce, ils vivent actuellement un véritable enfer économique. Ils n'ont RIEN, ils sont en majorité plus que démunis, et ceux qui gagnent encore un salaire, gagnent un salaire de miséreux.
attention, tu fais des généralités ici, un Grec fortuné où de la classe moyenne pourrait te le reprocher.
Melie-M a écrit:
Difficultés d'une génération ? Viendrais-tu d'un milieu aisé (ce n'est pas un reproche, c'est une véritable question) ?
Oui je suis de la petite bourgeoisie moderne, mon père est ouvrier en trois pauses et ma mère femme au foyer.
Melie-M a écrit:
Sérieusement, la misère économique mais aussi sociale est un problème de société actuelle. La crise fait ralentir la création d'emploi, sans vouloir dresser le drapeau du chômage comme argument facile, il est aujourd'hui, et nous l'expérimentons (moi / mes amis de promo), difficile de trouver un emploi (si tant est que l'on se place dans la perspective de trouver un travail un minimum gratifiant en rapport avec ses études).
Le chômage, il y en a toujours eu, tape « taux de chomage France » sur google, tu verras qu’entre 1983 et aujourd’hui, il n’y a que 2% de différence. Ce n’a donc effectivement aucune valeur argumentative.
Melie-M a écrit:
Sans compter, finalement, que nous arrivons à l'angoisse de l'avenir sur un système économique et politique mondial qui montre ses essoufflements, la perspective d'une Europe qui se casse la gueule, l'éventualité des affrontements entre civilisations, bref il y a énormément d'évènements, qu'ils soient proches de nous, ou plus éloignés / abstraits, qui font que l'on se sentir autorisé à avoir des angoisses sur l'avenir. Après, je suis très proche du milieu militaire (surtout maritime, mais passons), et pour moi, les problématiques actuelles de conflits sont suffisamment marquantes.
J’imagine qu’avoir peur d’une guerre atomique pendant 50ans entre la Russie et les USA n’a rien de comparable avec la perspective d’une guerre entre Israël et ses voisins ?
Bref, s’estimer malheureuse pour les choses qui pourraient se produire et non pour les choses qui se produisent, c’est vraiment dramatique comme vision des choses, et ça revient à ce que je disais, c’est une question de philosophie et non de psychologie dans ces cas-là.
Bernard Werber écrit dans l'un des livres que le problème de notre société actuelle est que les gens essayent de diminuer leur malheur plutôt que de construire leur bonheur. Je pense que ça se vérifie ici.
Melie-M a écrit:
Donc ton histoire de "par rapport au passé, on devrait se dire qu'on a de la chance", ben je vais te dire exactement comme Angia. C'est la remarque de l'assiette à finir. Grosso modo, ton crédo serait un peu assimilable à (grossièrement ): "ne vous plaignez pas, on ne vit pas de guerre".
Pour une fois, j’ai vraiment l’impression que c’est toi qui a une vision étriquée et non moi (les rôles s’inverseraient ils ?)
Arriver à mettre sur un pied d’égalité, les « problèmes » actuels avec ceux d’hier. Chapeau !
Bon, j’ai décidé de ne plus relancer le sujet jusqu’à la semaine prochaine pour deux raisons :
1) Nous avons fortement dévié du sujet principal, aussi je me propose d’en recréer un.
2) Car il y a un reportage sur les antidépresseurs la semaine prochaine sur une chaine publique belge. Du coup, je vais le regarder avec attention, je vous mettrez le lien pour un visionnage en ligne, et je vous dirais mon opinion sur le sujet à la suite de ce reportage. Et j’espère que vous en ferez de même, question à la une est du genre à ne pas avoir la langue dans sa poche…
à bientôt.
Saralou a écrit:
« tu dois lire un peu trop rapidement. »
Drayke a écrit:
« je me demande « Bordel, mais qu’est-ce qu’on devient ? » Je suis d’origine grecque et italienne, les deux branches de ma famille ont subies la guerre, la perte de leurs terres, la perte de leur proche
Saralou a écrit:
Par contre, tu devras assumer les réactions que ladite généralité déclence. Tu parles d'origine espagnole pour toi-même, as-tu le sentiment que TOUS les espagnols sont fait sur le même moule ?
Drayke a écrit:
Bon sang, qu’est ce qui aujourd’hui est si difficile à surpasser dans la vie par rapport aux horreurs du XXème siècle et de ceux qui ont précédé
Melie-M a écrit:
(Et comment quantifies-tu l'"horrible" de la chose ? Au nombre de morts ? À l'impact sur la société ?
Le Kosovo ? Le Rwanda ? (j’aurais pu inclure la Corée du nord vu que les camps sont ouverts depuis 1955)
Melie-M a écrit:
Bref, ce HS fait, je crois à l'instar de Saralou, qu'on ne parle pas sur le même registre.
je confirme. On ne parle sans doute pas de la même chose…
Melie-M a écrit:
En Grèce, ils vivent actuellement un véritable enfer économique. Ils n'ont RIEN, ils sont en majorité plus que démunis, et ceux qui gagnent encore un salaire, gagnent un salaire de miséreux.
attention, tu fais des généralités ici, un Grec fortuné où de la classe moyenne pourrait te le reprocher.
Melie-M a écrit:
Difficultés d'une génération ? Viendrais-tu d'un milieu aisé (ce n'est pas un reproche, c'est une véritable question) ?
Oui je suis de la petite bourgeoisie moderne, mon père est ouvrier en trois pauses et ma mère femme au foyer.
Melie-M a écrit:
Sérieusement, la misère économique mais aussi sociale est un problème de société actuelle. La crise fait ralentir la création d'emploi, sans vouloir dresser le drapeau du chômage comme argument facile, il est aujourd'hui, et nous l'expérimentons (moi / mes amis de promo), difficile de trouver un emploi (si tant est que l'on se place dans la perspective de trouver un travail un minimum gratifiant en rapport avec ses études).
Le chômage, il y en a toujours eu, tape « taux de chomage France » sur google, tu verras qu’entre 1983 et aujourd’hui, il n’y a que 2% de différence. Ce n’a donc effectivement aucune valeur argumentative.
Melie-M a écrit:
Sans compter, finalement, que nous arrivons à l'angoisse de l'avenir sur un système économique et politique mondial qui montre ses essoufflements, la perspective d'une Europe qui se casse la gueule, l'éventualité des affrontements entre civilisations, bref il y a énormément d'évènements, qu'ils soient proches de nous, ou plus éloignés / abstraits, qui font que l'on se sentir autorisé à avoir des angoisses sur l'avenir. Après, je suis très proche du milieu militaire (surtout maritime, mais passons), et pour moi, les problématiques actuelles de conflits sont suffisamment marquantes.
J’imagine qu’avoir peur d’une guerre atomique pendant 50ans entre la Russie et les USA n’a rien de comparable avec la perspective d’une guerre entre Israël et ses voisins ?
Bref, s’estimer malheureuse pour les choses qui pourraient se produire et non pour les choses qui se produisent, c’est vraiment dramatique comme vision des choses, et ça revient à ce que je disais, c’est une question de philosophie et non de psychologie dans ces cas-là.
Bernard Werber écrit dans l'un des livres que le problème de notre société actuelle est que les gens essayent de diminuer leur malheur plutôt que de construire leur bonheur. Je pense que ça se vérifie ici.
Melie-M a écrit:
Donc ton histoire de "par rapport au passé, on devrait se dire qu'on a de la chance", ben je vais te dire exactement comme Angia. C'est la remarque de l'assiette à finir. Grosso modo, ton crédo serait un peu assimilable à (grossièrement ): "ne vous plaignez pas, on ne vit pas de guerre".
Pour une fois, j’ai vraiment l’impression que c’est toi qui a une vision étriquée et non moi (les rôles s’inverseraient ils ?)
Arriver à mettre sur un pied d’égalité, les « problèmes » actuels avec ceux d’hier. Chapeau !
Bon, j’ai décidé de ne plus relancer le sujet jusqu’à la semaine prochaine pour deux raisons :
1) Nous avons fortement dévié du sujet principal, aussi je me propose d’en recréer un.
2) Car il y a un reportage sur les antidépresseurs la semaine prochaine sur une chaine publique belge. Du coup, je vais le regarder avec attention, je vous mettrez le lien pour un visionnage en ligne, et je vous dirais mon opinion sur le sujet à la suite de ce reportage. Et j’espère que vous en ferez de même, question à la une est du genre à ne pas avoir la langue dans sa poche…
à bientôt.