Exact, majorité n'est pas mentionné. J'ai écrit sur mon ressenti en lisant les réponses. Disons un accent (en ce qui concerne cette citation) mis sur le fait que beaucoup d'homme auraient ce fantasme à l'inverse des femmes (et je ne comprends pas sur quoi on se base dans les deux cas pour affirmer ces prétentions).
Citation:Je ne vois pas en quoi le fait que la société influe fortement sur les individus annule le fait qu'il puisse y avoir quelques grandes généralités sur les genres.
Les généralités sont créées par la société de toute pièce, elles ne sont pas réelles. Elles n'ont pas d'autre fondement que des croyances. Après, je n'ai pas étudié la sociologie et je ne saurai pas expliquer, mais c'est ce que je pense.
"«Le genre est social, explique, sur Science Daily, Jennifer K. Bosson. Les hommes le savent. Et ils sont très influencés par la façon dont ils apparaissent dans les yeux des autres.»"
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http://www.slate.fr/lien/37891/pas-facile-etre-macho
Ce que je veux dire, c'est que je n'aime pas lire "les hommes et les femmes ne sont pas pareils" (ou des propos assimilables). Genre, le bleu pour les garçons, le rose pour les filles (parce que c'est ça, dans le fond).
Ce sont les individus qui ne sont pas pareils.
Faire des boites pour les genre c'est forcer les gens à se foutre dans une catégorie. C'est pernicieux, parfois très subtile, mais ça existe.
Et ce, quelque soit la taille de la boite (faut vraiment lire du Maïa pour comprendre bien mieux ce que je veux dire, qui est en somme, une adhésion à ses articles).
Citation:C'est quand on étrique anormalement les cases que ça devient dangereux, pas lorsqu'on ne fait qu'en constater de très larges sur nos congénères.
Moi j'ai envie de combattre les catégorisations, parce que ça m'est assez insupportable, d'autant plus qu'elles sont régulièrement basée sur le genre. Et c'est du sexisme, finalement, de dire que "les femmes ..." et "les hommes plutôt...".
Ce que je voulais dire finalement, c'est que les grandes généralités sont fausses, du moins biaisées.
Dire "les petites filles aiment le rose", parce que des petites filles aiment le rose (
et que "sociétalement" l'on attribue le rose au sexe féminin) c'est peut être oublier que tiens, "les petites filles aiment le jaune". Ça se trouve, c'est l'jaune qui l'emporte. Ou le bleu, ou le vert.
Ça me rappelle la généralité qui disait (dit encore?) "les filles ne jouent pas aux jeux vidéo", alors qu'une étude de l'année 2002 a montré que 40% des femmes jouent à la console.
Les généralités polluent l'esprit.
Lorsque j'entre dans une boutique de jeux ?
-> "Vous cherchez un truc à offrir à votre copain ?".
Alors j't'explique mec, j'ai 6 consoles, un ordi, c'est moi qui joue.
Lorsque j'ai dit que j'avais une console à un groupe de garçons:
-> "mais elle est à ton grand frère non ?"
Non, à moi.
Ceci est un exemple de ce les généralités donnent. Bref, je m'explique assez mal sur la longueur, et je comprends ce que tu dis aussi, sur le fait de savoir réfléchir détaché de ce genre de banalités. Mais j'aime combattre le mal à la racine. En évitant au maximum de sortir des généralités.
(gnn, mes liens ont visiblement foiré, donc
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http://www.gqmagazine....la-boite-3-autres-boites/11592
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http://www.gqmagazine....cles/la-boite-2-pratique/11591
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http://www.gqmagazine....cles/la-boite-1-theorie/11590)
Je cite (ça s'adresse particulièrement à la question de la virilité, mais l'idée de cette citation me plait pour répondre au sujet):
"Il faut aussi noter que rien de tout ça n'est une simple conséquence des genres. C'est une conséquence d'une compréhension limitée, et limitante, ce de que le genre signifie. C'est la conséquence des lois rigides de la masculinité, du harcèlement des gays, de l'homophobie, du sexisme et de la violence de genre. C'est la conséquence d'un patriarcat agressif. En fait, c'est le résultat de la manière dont nous interprétons le genre, mais pas du genre lui-même."