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Grossesse non désirée chez les jeunes

A
74 ans 703
Je ne pense pas qu'il faille tout résumer en termes de manque d'informations ou manque de maturité!!
Je suis tombée enceinte à 19 ans, sous pilule!! Vive le choc! Et je  
ne considère pas qu'à l'époque je manquais de maturité ou d'infos!
L'info circule, à la télé, dans les lycées... Ce qui manque le plus c'est un véritable accompagnement psychologique pour les jeunes filles qui malgré tout cela se retrouvent involontairement enceinte. Il ne faut pas chercher sans cesse une "faute". Cela arrive, pas plus souvent qu'il y a 20 ans, ce n'est pas un phénomène en expansion!
Je peux vous garantir que c'est une expérience traumatisante, et en cas d'avortement, il n'y a vraiment pas assez de soutien psychologique pour "l'après". Et les médecins ne sont vraiment pas toujours sympas, je me rappelle de m'être fait engueuler pas ma gynéco! Et, j'étais venue la voir avec ma mère, une fois qu'elle a eu fini de me passer un savon (injustifié puisqu'en ce qui me concerne c'était vraiment la faute à pas de chance!) elle n'a adressé la parole qu'à ma mère, pour tout lui expliquer, comme si je n'étais pas concernée ou que j'étais trop conne (immature?) pour comprendre.
Enfin voilà, j'insiste, qu'il y ait avortement ou acceptation de la grossesse, sur l'importance de l'APRES, fortement négligée.
37 ans 92 / 69 5897
Lost-In-Translation a écrit:
Je ne pense pas qu'il faille tout résumer en termes de manque d'informations ou manque de maturité!!
Je suis tombée enceinte à 19 ans, sous pilule!! Vive le choc! Et je ne considère pas qu'à l'époque je manquais de maturité ou d'infos!
L'info circule, à la télé, dans les lycées... Ce qui manque le plus c'est un véritable accompagnement psychologique pour les jeunes filles qui malgré tout cela se retrouvent involontairement enceinte. Il ne faut pas chercher sans cesse une "faute". Cela arrive, pas plus souvent qu'il y a 20 ans, ce n'est pas un phénomène en expansion!
Je peux vous garantir que c'est une expérience traumatisante, et en cas d'avortement, il n'y a vraiment pas assez de soutien psychologique pour "l'après". Et les médecins ne sont vraiment pas toujours sympas, je me rappelle de m'être fait engueuler pas ma gynéco! Et, j'étais venue la voir avec ma mère, une fois qu'elle a eu fini de me passer un savon (injustifié puisqu'en ce qui me concerne c'était vraiment la faute à pas de chance!) elle n'a adressé la parole qu'à ma mère, pour tout lui expliquer, comme si je n'étais pas concernée ou que j'étais trop conne (immature?) pour comprendre.
Enfin voilà, j'insiste, qu'il y ait avortement ou acceptation de la grossesse, sur l'importance de l'APRES, fortement négligée.



Je pense que tu as raison....
Sur ce coup
...

L'avortement, ce n'est pas anodin;...
Surtout quand on est seule...
37 ans 92 / 69 5897
Ca m'est arrivé d'avoir un test qui mettait positif, alor que je ne l'étais pas....

Mais la gynéco m'a limite hurlée dessus....

La prise de sang : l'horreur
on vous prévient si c'est positif, vous serez toute contente "ueh non.. pas vraiment"

et puis l'eccho qu'ils proposent, on sait bien... qu'ils vont nous dire "vous savez c'est un être vivant"

Alors oui je pense que seule les filles pevuent comprendre...
et que dans ce cas là, quand le mec en plus n'est même pas présent...(parce qu'il a déjà une copine, ou autre) aç deivent complètement ... dingue...

Mais bon


Ce n'est pas une question d'information, je pense....

Comment y remédier ? je ne sais pas...

Je 'ai jamais eu d'info au collège, car privé.. déjà peut être ce serait une piste en plus ?
L
45 ans 340
La surinformation donne surtout aux jeunes l'envie d'essayer plus vite qu'avant.
Je suis du genre réac sur le sujet mais si déjà on ne trouvait pas normal d'avoir des relations sexuelles à 15 ans ça limiterait le truc. Quand je vois les parents d'ados filer des préservatifs aux gamins sans autre forme d'explications c'est dire "Vas-y éclates toi" :roll: :roll: Et le pire c'est qu'ils ont l'impression de bien faire leur boulot de parents...

Une partie de moi à tendance à penser qu'il ne vaut mieux avoir une vie sexuelle que quand on peut en assumer les conséquences... J'ai appliqué ça pour moi même et je ne regrette pas d'avoir attendu deux ans de plus plutôt que d'avoir du avorter ou d'avoir eu un enfant à 17 ans comme deux de mes amies :roll:
60 ans 91 25732
Je ne suis pas certaine qu'une information précoce incite à commencer sa vie sexuelle plus tôt.

J'ai eu une éducation très libre et très précoce dans ce domaine, mes parents ont toujours répondu à mes questions. Ce n'est pas pour ça que j'ai eu envie d'essayer de bonne heure au contraire ! Et le jour où j'ai voulu essayer, au moins je savais à quoi m'en tenir, ce qu'il fallait faire pour me protéger et aussi que je pouvais en parler à maman sans souci.

L'interdit donne envie d'être transgressé. Une information bien faite incite à réfléchir et à prendre son temps.

Maman me disait toujours que ce qu'elle me disait ce n'était pas pour m'inciter à le faire, mais pour que le jour où ça arriverait, je sois prête et aussi que je sache que même si j'avais un pépin, elle serait toujours là pour moi.

Je crois que les très jeunes filles qui se retrouvent enceintes ont certes un problème d'information dans de nombreux cas, mais surtout un problème de "solitude" quand ça leur arrive. Elles n'osent pas en parler, elles ont bien trop peur de la réaction de leurs parents. Si elles étaient moins seules dans ces moments-là, si elles savaient qu'elles peuvent compter sur leurs parents pour les soutenir et les aider, il y aurait peut-être moins de problèmes.

Moi je savais comment aurait réagi ma mère, elle me l'avait dit. Elle m'avait dit que si un jour je me retrouvais enceinte, je devais lui en parler dès le moindre doute, qu'elle ne serait pas forcément très contente sur le moment, mais qu'elle ne me laisserait pas tomber et serait auprès de moi, quoi que je décide. Ca s'appelle de l'amour et de la confiance et je la remercie de tout coeur d'avoir été comme ça avec moi, surtout à mon époque ! :kiss:

Informer et soutenir comme mes parents l'ont fait et donner une boite de capotes en croyant avoir fait son boulot de parents, ce n'est pas la même chose...
L
45 ans 340
T'es sure qu'on a pas la même mère? :lol: :lol: A ce point c'est dingue ;)

Tu parles "d'éducation sexuelle" de nos jours on parle technique aux gamins... Juste de la mécanique, on sait comment enfiler un préservatif mais jamais pourquoi ou à quel moment... Idem pour la pillule je connaissais une fille qui prenait la pillule tous les jours certes mais pas à la même heure... Pour résultat tu t'en doutes :roll: Je maintiens qu'on informes les jeunes trop tôt donc on a l'impression qu'ils savent et du coup on ne va pas au fond de choses... Ma cousine 15 ans au compteur, dans une famille ou on parle de tout et qui a sa façon de parler semblait bien informée... Ne savait pas que la capote c'est pour la premiere fois aussi :roll: pas de risques selon elle puisque c'était la premiere fois des deux...
Pourtant elle entend parler preservatif depuis ses 8 ans :roll: :?
48 ans 17521
Patty a écrit:
Je ne suis pas certaine qu'une information précoce incite à commencer sa vie sexuelle plus tôt.

J'ai eu une éducation très libre et très précoce dans ce domaine, mes parents ont toujours répondu à mes questions. Ce n'est pas pour ça que j'ai eu envie d'essayer de bonne heure au contraire ! Et le jour où j'ai voulu essayer, au moins je savais à quoi m'en tenir, ce qu'il fallait faire pour me protéger et aussi que je pouvais en parler à maman sans souci.

L'interdit donne envie d'être transgressé. Une information bien faite incite à réfléchir et à prendre son temps.

Maman me disait toujours que ce qu'elle me disait ce n'était pas pour m'inciter à le faire, mais pour que le jour où ça arriverait, je sois prête et aussi que je sache que même si j'avais un pépin, elle serait toujours là pour moi.

Je crois que les très jeunes filles qui se retrouvent enceintes ont certes un problème d'information dans de nombreux cas, mais surtout un problème de "solitude" quand ça leur arrive. Elles n'osent pas en parler, elles ont bien trop peur de la réaction de leurs parents. Si elles étaient moins seules dans ces moments-là, si elles savaient qu'elles peuvent compter sur leurs parents pour les soutenir et les aider, il y aurait peut-être moins de problèmes.

Moi je savais comment aurait réagi ma mère, elle me l'avait dit. Elle m'avait dit que si un jour je me retrouvais enceinte, je devais lui en parler dès le moindre doute, qu'elle ne serait pas forcément très contente sur le moment, mais qu'elle ne me laisserait pas tomber et serait auprès de moi, quoi que je décide. Ca s'appelle de l'amour et de la confiance et je la remercie de tout coeur d'avoir été comme ça avec moi, surtout à mon époque ! :kiss:

Informer et soutenir comme mes parents l'ont fait et donner une boite de capotes en croyant avoir fait son boulot de parents, ce n'est pas la même chose...


je suis à 200 % d'accord avec toi, patty...

moi aussi j'ai été parfaitement bien informée, par ma mère avec qui jepouvais discuter très librement de tout, mon médecin de famille qui m'a parlé contraception vers 14-15 ans, pas pour m'inciter, mais pour ouvrir le dialogue à ce sujet et me dire qu'il était là pour répondre à mes questions si je voulais aborder le sujet, etc... et l'école aussi... bref, j'étais "surinformée", mais cela ne m'a pa incité à passer àl'acte plus tôt, ou je ne sais quoi... juste à me responsabiliser par rapport à tout ça, et à ne pas filpper et faire n'importe quoi le moment venu...

ce qui ne m'a pas empêché plus tard d'avoir deux grosses frayeur, heureusement sans suites...
B I U