41 ans
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Encore aujourd'hui, je ressens de la culpabilité à avoir quitté quelqu'un. Oh c'est sur, je suis pas bien vieille, mais j'ai eu pleins de relations avec emménagement et tout. Et de toutes les ruptures, celles qui me hantent encore aujourd'hui sont celles où j'ai quitté l'autre lorsqu'il m'aimait encore.
Le pire, c'est que je ne sais pas pourquoi je ne les ai plus aimé, comme ca d'un coup. Il a fallu se rendre compte au fil des semaines que ca ne passait pas, puis l'annoncer, puis dormir sur le canapé, puis partir, et ne pas craquer. Oui parce que j'aurai pu craquer pleins de fois ; quand on habite ensemble on se dit que quand même, on serait folle de se retrouver sans rien, de tout recommencer, toute seule, et puis, si je ne trouve pas mieux que lui ou plus jamais ? Est-ce que c'est tout ce que je peux espérer dans la vie et qu'il faut que je m'en satisfasse ? Et puis comment il va s'en sortir pour faire tourner sa machine à laver sans moi ou cuire ses spaghettis al dente, hein ?!
Bref, tout m'est passé par la tête pour savoir si c'était pas moi qui déconnait, si je ne cherchais pas un idéal inaccessible, si je me racontais des histoires. Quand on habite ensemble on est quand même essentielle pour pleins de choses, alors cette culpabilité de laisser l'autre seul...
Et je suis partie. J'ai pas craqué devant les larmes, l’abattement, la douleur, les silences, les tentations du "je te prends dans mes bras parce que ca me fait mal de te voir malheureux et je reviens pour plus que tu souffres". Mes appart' étaient vides, ca m'a couté beaucoup en energie et en argent pour tout. Mais s'il y a une chose qui ne m'a pas quittée, c'est ce sentiment d'avoir bien fait au final.
Il faut faire avec tous les regrets et tout les remords, car ca ne nous quitte jamais. Aujourd'hui j'ai toujours ce sentiment, je repense à eux quelques fois, avec tristesse souvent.
Le pire, c'est que je ne sais pas pourquoi je ne les ai plus aimé, comme ca d'un coup. Il a fallu se rendre compte au fil des semaines que ca ne passait pas, puis l'annoncer, puis dormir sur le canapé, puis partir, et ne pas craquer. Oui parce que j'aurai pu craquer pleins de fois ; quand on habite ensemble on se dit que quand même, on serait folle de se retrouver sans rien, de tout recommencer, toute seule, et puis, si je ne trouve pas mieux que lui ou plus jamais ? Est-ce que c'est tout ce que je peux espérer dans la vie et qu'il faut que je m'en satisfasse ? Et puis comment il va s'en sortir pour faire tourner sa machine à laver sans moi ou cuire ses spaghettis al dente, hein ?!
Bref, tout m'est passé par la tête pour savoir si c'était pas moi qui déconnait, si je ne cherchais pas un idéal inaccessible, si je me racontais des histoires. Quand on habite ensemble on est quand même essentielle pour pleins de choses, alors cette culpabilité de laisser l'autre seul...
Et je suis partie. J'ai pas craqué devant les larmes, l’abattement, la douleur, les silences, les tentations du "je te prends dans mes bras parce que ca me fait mal de te voir malheureux et je reviens pour plus que tu souffres". Mes appart' étaient vides, ca m'a couté beaucoup en energie et en argent pour tout. Mais s'il y a une chose qui ne m'a pas quittée, c'est ce sentiment d'avoir bien fait au final.
Il faut faire avec tous les regrets et tout les remords, car ca ne nous quitte jamais. Aujourd'hui j'ai toujours ce sentiment, je repense à eux quelques fois, avec tristesse souvent.