blueberrycat a écrit:pougnidou a écrit:
Je suis d'accord avec toi mamisha quand tu dis que le public permet la mixité sociale.
mais justement, si on en veut pas, de la mixité sociale?
pourquoi je mettrai en péril la scolarité de mon fils au nom de la mixité sociale? (ou nom de grands et nobles idéaux, certes)
Tu sais comme moi que certains départements de FRance sont des catastrophes en terme de résultats, de problemes de discipline, de violences..
et je ne parle pas des balieues, non, non, non...
Penses tu réellement que ça me réjouisse de constater que l'école pubique est dévastée à tel point qu'y scolariser mon fils serait lui donner moins de chance que celles que dont son pere et moi avont bénéficié?
J'ai bossé dans l'educ nat. 4 ans. en 1997. sur un regroupement pédagogique rural.
les gosses n'avaient déjà pas les memes chances selon la
CSP des parents..
le regard des instits sur eux n'était pas le meme selon d' où venait le gamin...
alors, l'hypocrisie de la mixité sociale à l'Ecole..
de plus,le détournement des cartes scolaires , ce sont pas les enfants d'enseignants qui en bénéficient le plus?
+1
J'avais vu un reportage sur
Envoyé spécial il y a quelques mois et effectivement la plupart de ceux qui obtenaient une dérogation étaient des enseignants ou des parents qui avaient des relations.
Perso si j'en avais la possibilité j'aimerais pouvoir choisir l'établissement où inscrire mon fils.
Pour l'instant il n'est qu'à la maternelle donc c'est moins important qu'il se retrouve dans une école de ZEP (zone d'éducation prioritaire).
En revanche si nous habitons toujours dans le même quartier, je ne me vois pas le mettre dans le collège public dont dépend mon quartier. Il a mauvaise réputation et une collègue qui travaille avec tous les collèges de mon département me déconseille de le mettre dans cet établissement plus tard.
Je suis contre la carte scolaire parce que je ne vois pas pourquoi nos enfants devraient avoir un enseignement au rabais sous prétexte qu'ils n'ont pas la chance de pouvoir habiter dans un meilleur quartier.
Mon frère a inscrit son fils de 2 ans et demi dans une école privée et je constate déjà une différence avec celle de mon fils.
L'école privée de mon neveu propose par exemple des sorties scolaires et apprend aux petits à se familiariser avec un ordinateur.
L'école publique de mon fils ne propose aucune sortie car le budget octroyé pour cela par la Ville a été réduit. Aucune initiation à l'informatique n'est prévue.
Même la collation prévue durant la matinée a été réduite. Les maîtresses ne peuvent proposer qu'à peine la moitié d'un verre de lait à chaque enfant de la classe ou sinon un verre d'eau.